BUSINESS CLUB DE FRANCE DES ENTREPRENEURS : OLIVIER SILLION - PDT DE MAISON BERGER PARIS
L’histoire commence en 1898… Maurice Berger, préparateur en pharmacie, qui souhaitait, en cette fin de XIXe siècle, purifier l’air des salles d’hôpitaux met au point le concept de la Lampe Berger, un système de catalyse brûle parfum.
Si au début, elle devait servir à assainir l’air dans les hôpitaux notamment, dans les années 30 la marque signe des accords avec Baccarat, Lalique et devient un objet de décoration intérieur, voire de luxe dans certains cas, Colette, Cocteau ou encore Picasso vont l’adorer et lui donner ainsi involontairement une notoriété mondiale…
C’est aujourd'hui encore le produit phare de la Maison Berger. Il s'en va plus 800 000 par an, un peu partout dans le monde, elle représente toujours 70% du CA qui est de 50 M€.
Elle emploie une centaine de personne en Normandie et 150 ailleurs dans le monde.
Mais le succès nécessite aussi de se réinventer. Il y a deux ans, Lampe Berger changeait de nom pour devenir Maison Berger Paris. Le début d’une nouvelle ère. "Nous étions trop associés à un produit" explique Olivier Sillion. "Nous voulions montrer que nous savions faire d’autres choses".
L’entreprise normande s'est donc lancée sur de nouveaux marchés : bougies végétales, diffuseurs de parfums de voiture et bouquets parfumés.
Maisons Berger Paris poursuit donc sa diversification avec, notamment, les bougies en reprenant l'entreprise Nantaise Devineau ou encore les réveils olfactifs "Sensorwake" de Bescent.