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Photo du rédacteurMichel Picot

Quoi de neuf en 2019 ?


Quoi de neuf ? Finalement pas grand-chose. Nous devons poursuivre cette année encore la « transformation » des entreprises, des organisations, des managements et des salariés. Transformation obligatoire, à l’heure du numérique, qui nous permet à tous de gagner en agilité et en performance. (ÉDITO publié lundi 7/01/2019)



Et pourtant, il semblerait que plutôt que d’avancer pour réussir ces changements, nous sommes dans un flou total, incontrôlé voire inquiétant, avec le grand retour des solutions « magiques » : taxes et autres « cagnottes cachées » pour débloquer des situations. C’est très bien à l’instant T, mais ce n’est pas une solution durable, car les entreprises et tous les français, d’une manière ou d’une autre, paieront. Ce ne sera, en aucun cas, un cadeau.


Pourtant, il fallait faire des gestes forts, avancer, aider les personnes qui en ont besoin et surtout imaginer de nouvelles solutions pour notre fiscalité et notre système social et de santé exceptionnel. La casse, la révocation ou la politique de la terre brûlée n’ont jamais démontré leurs bienfaits. Mais pour trouver de nouvelles solutions plus équitables, la première condition serait d’apprendre à nous écouter. Je dois avouer qu’un tweet (dont je tairai le nom de l’auteur) m’a fait sourire « Tous ceux qui ont boycotté le discours de Macron, sont unanimes pour dire : ce discours était très mauvais ».


Ce message en dit long sur l’état d’esprit dans notre pays en oubliant au passage ce que nous avons en avantages santé et protection sociale chez nous, même si beaucoup de choses restent à améliorer et il est inutile de verser des torrents d’insultes sur les réseaux sociaux, sans même prendre le temps de réfléchir à ce que nous avons. Où est passée la confiance ?


À l’heure où la plupart des dirigeants d’entreprise, et je pense de TPE-PME, bouclent leur bilan annuel, je peux vous dire que, dans le silence, ils sont inquiets, très inquiets. Comment s’est terminée leur année 2018 ? Avec plus de 100 000 personnes qui sont en chômage technique et des baisses de chiffre d’affaires qui atteignent (trop) souvent les 40% ? L’asphyxie. Qu’est-ce qu’on dit à ce dirigeant ? Il (ou elle) obtient quoi en retour ? Le droit d’organiser le prélèvement à la source – sans se tromper pour éviter les pénalités - ou de donner des primes, alors que son activité a été freinée voire totalement stoppée ?Et puis, quoi qu’on en dise, ses charges courent toujours.

L’entreprise qui a pris souvent un sacré coup, s’en relèvera-t-elle ?


Le sujet est sensible mais semble peu préoccuper médias, pouvoirs publics et manifestants, qui pourtant ces derniers sont en première ligne car pour leur employeur, rattraper les pertes sera long et qui risque de trinquer au final ?

Alors oui, certaines revendications sont tout à fait justifiées et avancer avec intelligence serait la meilleure des solutions afin de trouver des systèmes nouveaux qui concerneraient notre fiscalité (trop lourde) notre système social (trop cher et complexe) nos emplois (très chers) pour, in fine, défendre notre pouvoir d’achat !


Michel PICOT

@michelpicot

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