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- Un an déjà... Et alors ?
Que faisiez-vous le 15 mars 2020 ? On se souviendra tous de cette date de "mise sous cloche généralisée" qui nous a tous tétanisé. Mais qu'avons-nous retenu de cette période particulière, qui, un an plus tard, nous poursuit toujours d'ailleurs? Sur le plan purement économique, le PIB a reculé de 8,2% en 2020, mais la résurrection d'après confinement a permis, grâce à un dynamisme inégalé des entreprises durant le 3e trimestre (+18,2%), de limiter la casse et le CAC 40 a retrouvé son niveau d'avant-crise. Premier enseignement : nos entreprises sont résilientes et savent rebondir, même si tous les secteurs ne sont pas logés à la même enseigne. Tout laisse penser toutefois que les secteurs en crise et sous activités, sauront, rebondir plus ou moins bien le moment venu. À condition de ne pas attendre encore trop longtemps. Notons aussi l'efficacité des mesures gouvernementales. Alors, une des volets de la réinvention de nos entreprises est le télétravail. Selon l'institut Sapiens, un think tank cité récemment par le journal Le Parisien, le télétravail a créé une augmentation de productivité en France. D'après l'institut, l'activité des salariés à la maison a “permis de sauvegarder entre 216 et 230 milliards d'euros (Mds€) de Produit intérieur brut (PIB) en 2020 . Le télétravail aurait donc fait augmenter la productivité de 22 %. Selon l'institut, cette productivité a été en partie due à “la réduction du temps de trajet qui est transformé en temps d'activité professionnelle ou en sommeil supplémentaire”, “une meilleure gestion de l'emploi du temps”, et par “une forte réduction des réunions inutiles et chronophages”. On retient quoi ? Deuxième enseignement : Oui au télétravail efficace et non généralisé. Ces nouvelles méthodes de travail se sont ancrées dans notre quotidien et il sera impossible de faire machine arrière. Il faudra donc garder quelques bonnes pratiques : meilleure organisation de son temps professionnel et personnel, possibilité de moduler son agenda, éviter les bouchons dans les transports, être présent pour les enfants... Mais attention, pas de télétravail à 100% ! En un an, nous avons tous appris de devenir des réalisateurs TV sur Teams, Zoom et autre Skype (et je dois en oublier...) Vous vous souvenez de vos premiers call en images ? Les boulettes ont été spectaculaires : On est rentré chez vous, on va vu votre bureau, votre chambre, votre salon... Vos lectures sur l'étagère derrière vous, les photos de vos enfants, quand ces derniers ne se sont pas invités ! Amant, maitresse, mari, femme, vie de couple : tout y est passé ou presque. Et depuis ? Troisième enseignement : nous avons appris à mettre un fond vert, à s'isoler et surtout nous avons appris à faire des réunions d'une heure en moyenne, avec un ordre du jour précis. Nous avons aussi appris la ponctualité : "quand c'est l'heure, c'est l'heure" car on n'aime pas attendre devant son écran. C'est un vrai plus dans l'organisation du temps de travail. Attention toutefois à ne pas enchaîner teams sur teams : la déconnexion fait aussi partie de votre travail à la maison. Enfin, nous avons décidé de voir "les bonnes nouvelles" dans ce que nous vivons. Je terminerai donc par la formidable adaptabilité de nos TPE-PME qui ont accéléré de manière incroyable leur transformation numérique intégrant le web comme nouveau canal de distribution et de vente. Ce qui a mis des années à devenir réalité, est devenue aujourd'hui un élément incontournable pour ces PME qui vont certainement garder ce formidable outil pour leurs business de demain. Nous avons gagné 5 ans en quelques mois. En 2025 (et j'espère avant) nous pourrons fêter nos progrès !
- Bienvenue en Absurdistan
Nous vivons dans un drôle de pays qui a autorisé la vente de sapin de Noël mais interdit la vente de boules et guirlandes de décoration. Bizarre mais cela change dès samedi 28 novembre 2020. En revanche aller dans une station de ski et fermer les remontées mécaniques reste encore un mystère alors que la Suisse et l'Autriche refusent de le faire. En France, les exemples sont malheureusement trop nombreux. Sans remettre en cause des gestes barrières et la nécessité de se protéger, ne marche-t-on pas sur la tête ? « Vous savez quoi ? Je me suis auto-autorisé pour sortir de chez moi et acheter mon sapin ! » nous a confié un travailleur indépendant dirigeant seul sa petite entreprise, qui a connu la crise. Dans sa rue, les magasins qui vendaient des produits non essentiels étaient fermés. Mais qu’est-ce qui est essentiel pour vous ? La journaliste allemande Annika Joeres a baptisé, dans un récent article, la France en « Absurdistan ». Oui, car face à ces mesures absurdes, plusieurs questions se posent : « Qui prend ce type de décisions ? » Qui estime que les produits de maquillages (par exemple) sont non essentiels ? Que le coiffeur est plus dangereux que d’autres, pour la santé ? Qui a décidé d’interdire la vente de fers à repasser dans un supermarché, alors qu’ils étaient vendus en ligne ? Heureusement, tout cela s'arrête. Mais le mal est fait. Décisions dévastatrices Dans vos commerces et/ou au sein même de votre entreprise, les mesures sanitaires ont été et sont toujours tout à fait bien respectées. Alors pourquoi autant d’absurdités en quelques semaines ? Certainement à cause d’un manque cruel de connaissance de la vie d’une entreprise de la part de ces « penseurs-conseillers » de politiques qui n’ont jamais mis les pieds dans une entreprise… ou un magasin. Ce manque de connaissance n’est malheureusement pas nouveau. Pourtant ces décisions ont été accompagnées (financièrement dans certains cas) par des mesures qui ont permis de limiter la casse. Lors du premier confinement, l’administration nous a démontré qu’elle était capable de réagir vite et bien. Et si l’administration continuait sur cette lancée ? Et si on fermait « l’Absurdie » pour simplifier réellement les choses et surtout le poids de certaines mesures administratives et de la paperasse, absurde, qu’elles engendrent dans nos entreprises ? Osons la simplification La liste des simplifications à faire serait trop longue à rédiger ici même. Récemment le dirigeant d’une PME nous faisait part de son étonnement face à la médecine du travail, avec une cotisation annuelle obligatoire pour chacun de ses salariés, mais, seulement, une visite médicale tous les 3/4 voire 5 ans (en général). D’ailleurs où était la médecine du travail au début de la crise sanitaire ? Les salariés devaient aller dans les laboratoires privés pour se faire dépister et attendre de longues journées pour obtenir des résultats ? Et la santé du dirigeant non salarié ? Pour lui, vous le savez : pas de visite médicale. D’ailleurs, il n’a pas droit non plus aux chèques restaurant. Il paye tout de sa poche personnelle (pas de notes de frais pour un déjeuner). C’est bien connu les dirigeants ne sont jamais malades et ne mangent pas non plus. Vous avez dit absurde ? Autre remarque entendue ces derniers jours : pourquoi les entreprises collectent gratuitement, pour le compte de l’état, la TVA et que ce dernier n’est pas forcément présent quand ça va mal ? Un geste pour service rendu serait un plus, non ? Ne parlons pas du poids du code du travail, des contraintes et déclarations toujours aussi lourdes à tel point que les dirigeants ne sont jamais sûrs d’être dans les clous. Un agent de l’URSSAF nous confiait, il y a quelques années, que plus de la moitié des dirigeants de TPE-PME ne respectaient pas la réglementation, mais ils ne le savaient pas. Notre administration est orientée vers le contrôle et la répression, mais jamais (ou trop rarement) vers le conseil et l’accompagnement. C’est une source de stress supplémentaire pour le dirigeant… (Qui, ne tombe jamais malade !) Nous pourrions vous donner d’autres exemples absurdes. Alors, pourquoi ne pas profiter de cette période de « réinvention » pour créer de nouvelles relations entre les entreprises et l’administration ? Et si on simplifiait la vie des dirigeants souvent fragilisés et dont le seul objectif et de poursuivre l’activité de leur entreprise plutôt que de remplir des déclarations à remettre dans les délais. Sinon : pénalité ! Et si on profitait de l’occasion, pour réellement diluer le magma de lois, contraintes, taxes et obligations pour permettre à nos entreprises de ne plus perdre du temps (et de l’argent) dans la gestion de leur paperasse. « Cela me prend entre 2 à 3 jours par mois pour faire mes papiers » nous déclarait une jeune entrepreneure qui compte 3 collaborateurs, mais personne au service administratif, c’est elle qui fait tout : « je passe pratiquement un mois par an pour tout gérer. » Et les clients dans tout ça ?
- Nous sommes en 2025 !
Nous avons tous fait un bond en avant de 5 ans. Nous sommes en 2025. D’ailleurs, vous vous souvenez de cette « annus horribilis » qu’a été 2020 ? Que faisiez-vous cette année-là ? Que s’est-il passé depuis ? Fiction (inspirée de faits réels). Ouf ! En 2025, vous, vos proches et votre entreprise : vous êtes tous là et vous allez bien ! Mais, en tant qu’Entrepreneur, vous avez bien changé. Vous avez transformé votre vie professionnelle car, avec la crise sanitaire suivie du tsunami économique que nous avons vécu, tout le monde autour de vous a aussi changé. Un exemple ? Votre banquier. Son agence a fermé ou est devenue un lieu où les machines électroniques ont pris le dessus, il n’y a plus personne à l’intérieur. D’ailleurs, il n’y a plus de chèque en circulation, ni d’argent liquide et encore moins de distributeurs de billets en 2025 : vive le sans contact et les transactions digitales. Et pour lui parler ? C’est en visioconférence, car il travaille depuis chez lui. Votre expert-comptable a fait la même chose. Les petits cabinets, plus agiles, ont résisté mais les grosses structures, certainement (trop) habituées à des situations de rente, ont fermé. Leurs comptables sont devenus indépendants et travaillent aussi chez eux. Vous vous sentez seul dans l’exercice de votre activité ? Non, car la nature ayant peur du vide, d’innombrables petites structures ont créé des plateformes internet où tous ces services sont regroupés en un seul lieu. Et vos confrères, vos fournisseurs et vos clients ? Pour certains le marché a effacé leur raison d’être. C’est fini. D’autres ont aussi disparu car leur CA dépendait trop d’un seul client. Ils n’avaient pas diversifié leurs portefeuilles clients (avant 2020, il fallait y penser). Et les groupes qui ont tout misé pour faire plaisir à leurs actionnaires ? Ils sont devenus quoi ? Peu ont résisté. L’abus, notamment, du système de soutien gouvernemental leur a été fatal. Les réfractaires n’ont pas tenu non plus. Pour eux, le changement n’était pas pour 2020. Leur modèle n’a pas résisté, malgré les aides du plan de relance (1). Et pour le clin d’œil, le Chief Happiness Officer, nouveau métier en 2020, a disparu lui aussi, comme beaucoup d’autres métiers d’ailleurs. Et vous, en 2020 ? Cette année-là, comme beaucoup d’entre vous, vous avez douté, vous vous êtes inquiété et peut-être même étiez-vous déprimé [NDLR : aucune mesure n’a été faite sur l’impact psychologique de cette crise], vous avez été donc contraint ou de plein gré, d’accepter le changement. Quand cela a été possible, vous avez donc développé le télétravail. Vos locaux sont alors devenus trop grands, vous avez déménagé pour réduire votre loyer, vous avez mis en place une nouvelle organisation. Les CCI ont ouvert leurs portes pour accueillir des start-ups (2) ou des entreprises en situation de retournement. Les hôtels ont transformé certaines de leurs chambres en bureaux. Ces établissements accueillent désormais des télétravailleurs (3) qui ne peuvent rester chez eux. L’hôtel (4) est devenu une agora où se côtoient désormais, salariés-télétravailleurs, créateurs d’entreprise, indépendants et … Touristes ! (Oui, ils sont revenus). Ces nouveaux espaces de vie ont contribué à renforcer la cohésion sociale qui nous a tant manqué. J’allais oublier de vous parler de ces nouveaux décorateurs d’intérieur qui ont créé une structure de fabrication de bureaux, discrets, et fonctionnels dans votre petit logement. Ils cartonnent ! L’union fait la force Même les artisans du quartier voisin sont passés au télétravail sur les postes pouvant le faire. Ils ont aussi eu l’intelligence d’unir leurs offres, de développer le digital avec des solutions intelligentes de gestion des rendez-vous clients leur permettant de faire plus d’opérations et assurant aussi un meilleur suivi client. Le pari du digital leur a permis d’enregistrer une belle croissance. De votre côté, vous aussi avez développé votre propre écosystème avec de nouveaux partenaires qui vous ont permis d’élargir votre offre, de participer à des appels d’offres qui ont réellement été simplifiés. Et oui, la dynamique économique dans nos territoires est passée (enfin) par la simplification des démarches. En 2025, votre entreprise est plus agile, plus digitale, plus connectée... vous répondez plus facilement aux besoins de vos clients ou prospects, vous vendez plus sur internet, vos coûts ont baissé et la marge est meilleure. Et en plus, vous avez inventé ce nouveau produit dont tout le monde rêvait en 2020 : un purificateur d’air « anticovid » mais aussi anti - mauvais - virus à venir. Il est éco-conçu, ne consomme que très peu d’énergie, et peut sauver des vies ! Ceci n’est qu’une fiction, mais elle a été rédigée sans masque ! D’ailleurs, on ne le porte plus depuis longtemps en 2025, et je vous embrasse ou vous serre la main tranquillement. On a gagné. Bienvenue en 2025 ! (1) Le plan de relance devrait permettre d’injecter directement ou indirectement 40 milliards d’euros dans les PME selon Alain Griset, Ministre délégué aux petites et moyennes entreprises. (2) Selon Opinionway : 4 entreprises sur 10 ont généralisé le télétravail. (3) PSA a généralisé le télétravail depuis le mois de septembre avec 3,5 à 4 jours par semaine de télétravail pour les collaborateurs non liés à la production. (4) Les hôtels Accor ont déjà lancé cette transformation.
- Drôle de rentrée...
Nous vivons une période curieuse entre inquiétude, stress et envie de renouveau, de donner plus de sens à ce que l’on fait… Bref de vivre mieux (et peut-être autrement ?). Changer de vie : Les cadres franciliens semblent, pour beaucoup d’entre eux, avoir enclenché le mouvement : quitter Paris ! Selon l’étude Cadremploi, 83% envisagent de le faire, 28% sont déjà en recherche active et certains ont franchi le pas. Notons également que 61% sont prêts à changer de métier et/ou créer leur propre activité et donc leur emploi. Cette dynamique se traduirait-elle par la hausse spectaculaire du nombre de création d’entreprise enregistrée par l’INSEE ? Cet été, les créations ont progressé de 9% ! Dans les secteurs de l’hébergement-restauration et notamment dans la restauration rapide, elles ont progressé de 42,2%. Dans les services aux ménages, la progression est de 15,9%. Il faut noter que la restauration rapide à emporter a connu un vrai boom durant cette période de crise et a certainement suscité des vocations. Les services à la personne ont aussi connu un regain durant le confinement. Nous vivons une période curieuse qui oscille entre crainte, inquiétude, stress et envie de renouveau, de projets, de donner plus de sens à ce que l’on fait… Bref de vivre mieux (et peut-être autrement ?). Cette rentrée est peut-être une opportunité de se « réinventer » et non pas de se « reconstruire », mais la question que l’on entend chez les entrepreneurs se résume en un seul mot : comment ? Les cadres franciliens semblent, pour beaucoup d’entre eux, avoir enclenché le mouvement : quitter Paris ! Selon l’étude Cadremploi, 83% envisagent de le faire, 28% sont déjà en recherche active et certains ont franchi le pas, ce qui ne déplait pas d’ailleurs à cette PME Normande qui se réjouit de trouver des ingénieurs talentueux pour venir travailler dans leur petite ville de 15 000 habitants. Notons également que 61% sont prêts à changer de métier et/ou créer leur propre activité et donc leur emploi. Cette dynamique se traduirait-elle par la hausse spectaculaire du nombre de création d’entreprise enregistrée par l’INSEE ? Cet été, les créations ont progressé de 9% ! Dans les secteurs de l’hébergement-restauration et notamment dans la restauration rapide, elles ont progressé de 42,2%. Dans les services aux ménages, la progression est de 15,9%. Il faut noter que la restauration rapide à emporter a connu un vrai boom durant cette période de crise et a certainement suscité des vocations. Les services à la personne ont aussi connu un regain durant le confinement. Changer, tout court... Contraints ou de plein gré, certains sont donc déjà entrés dans le « monde d’après » en changeant de vie. D’autres font le choix de sauver leurs activités et leurs emplois, mais tous sont conscients qu’il faudra bien changer. Une étude Opinionway, réalisée cet été, nous apprend que 80% des dirigeants d’entreprise envisagent des transformations dans un délai de 6 mois à 1 an. Les principaux changements concerneront : la mise en place et le renforcement du télétravail (39%), la réorganisation/rationalisation des processus (35%), les effectifs (31%) ou encore la transformation numérique (29%). Il faut donc imaginer aujourd’hui les organisations de demain. Quand le télétravail est possible, on réfléchit à une semaine de 2 jours de présence au bureau et 3 à la maison. Même si cette solution entraine des fortes secousses dans le secteur de l’immobilier de bureaux, les entreprises y voient là une possibilité de réduire leur loyer. Enfin, le port du masque en entreprise risque de favoriser le travail à domicile (on comprend mieux l’évolution du secteur des services aux ménages).. Il va falloir tenir encore quelques mois pour que ces changements soient opérationnels. Tenez bon et prenez toutes les aides à votre disposition ! Je n'aime pas l'expression, mais : "bon courage !" Michel Picot
- Business Club : les inédits de l'été : découvertes et réflexion !
J'espère que vous passez un bel été, après un début d'année "historique" et une fin d'année "incertaine". Mais nous n'allons pas pour autant baisser les bras ? De notre coté, nous avons fait le choix de vous accompagner durant tout l'été pour réfléchir tranquillement sur ce fameux "monde de demain" et découvrir de nouvelles belles PME qui font bouger la France... DOSSIERS DE L'ÉTÉ - N°1 - Diffusion 18 juillet 2020 - INÉDIT Actuellement en ligne notre premier dossier de l’été, sur le « monde d’après » avec Philippe Bloch. Il a créé la chaine d'expresso "Colombus Café" puis est devenu conférencier, journaliste et auteur de nombreux ouvrages. Le dernier en date a pour titre « ce sera mieux après… Sauf si on est trop cons ! » Il vient nous apporter son éclairage pertinent et son analyse, sans concession, sur le monde d’après… Dans "Éco Régions" : Le Boom des camping-cars, il s’en est vendu beaucoup un peu avant le début des vacances. Comment expliquer cette soudaine passion ? Vous verrez que le confinement et les distances sanitaires ni sont pas pour rien. Un reportage, en Moselle, de viàMirabelle Il y a les camping-cars, mais il y a aussi les petites caravanes. Une entreprise rennaise s’est lancée dans la fabrication de ces Tiny Camp qui ne manquent pas d’originalités. Un reportage de TV Rennes. L'émission est ICI L'intégralité de l'entretien de Philippe Bloch est ICI DOSSIERS DE L'ÉTÉ - N°2 - Diffusion 25 juillet 2020 - INÉDIT Actuellement en ligne, cette émission inédite donne la parole à Pierre Pelouzet, Médiateur des Entreprises. Il dresse pour nous un premier bilan des entreprises à la sortie du confinement. Mais nous regardons aussi la rentrée. Qu'est-ce qui a ou devrait changer ? L'émission est ICI L'entretien en intégralité est ICI DOSSIERS DE L'ÉTÉ - N°3 - Diffusion 1er aout 2020 - INÉDIT Actuellement en ligne, cette émission accueille Yannick Roudaut, conférencier et auteur de nombreux ouvrages sur notre modèle économique qu’il qualifie de « mortifère ». Ce monde d’après serait-il l’occasion de changer notre modèle ? Yannick Roudaut prône pour une croissance raisonnée possible en misant sur un modèle économique solidaire, social et plus humain. Dans "Éco-Régions" Les poules sont-elles, presque devenues des animaux de compagnie durant le confinement. Des poules chez vous ? Pourquoi pas. C’est une tendance. La société Magalii vend des poules aux particuliers. Vous le découvrirez dans le reportage de TV Rennes à la fin de cette émission. L'émission est ICI L'entretien de Yannick Roudaut, dans son intégralité est ICI ÉMISSION D'ÉTÉ N°1 - Diffusion 8 aout 2020 - INÉDIT Invité : Pierre Nicolas - I-Way L’entreprise que nous allons découvrir s’appelle I-Way ou comment devenir pilote de formule, faire une sortie dans l’espace, pilote d’avion de chasse et j’en passe… Tout cela est possible dans des simulateurs plus vrais que nature ! Pierre Nicolas un des fondateurs de l’entreprise est notre invité ! Dans "Éco-Régions" À Montpellier nous allons découvrir une salle de réalité virtuelle mixte… (reportage viàOccitanie) Dans le Val d’Oise, la réalité virtuelle à l’hôpital, un "digicament" pour justement calmer les angoisses des patients (reportage viàGrandParis) Enfin la réalité virtuelle pour les professionnels du coté de Nantes… (reportage TéléNantes) Et puis le médiateur des entreprises, Pierre Pelouzet, nous parlera de l’affacturage inversé collaboratif, une solution pour se faire payer plus vite ! Une émission présentée par Michel Picot Cette émission a été enregistrée avant le début de la crise de la COVID 19. Elle n'a jamais été diffusée. L'émission est disponible ICI ÉMISSION D'ÉTÉ N°2 - Diffusion 15 aout 2020 - REDIFFUSION Vous avez aimé cette émission sur cette innovation mondiale ! Nous vous la "re-proposons" exceptionnellement durant cette semaine du 15 aout : Cyril Preiss a mis au point le Gigascope, une solution permettant de réaliser des photos à 35 milliards de pixels. Du jamais vu ! La netteté de ses photos est exceptionnelle ! Regardez, vous en prendrez plein les yeux ! (ci-contre, un morceau de la rosace nord de Notre Dame de Paris photographié à 21 gigapixels) Le médiateur des entreprises : Pierre Pelouzet revient sur l'importance de la propriété intellectuelle ou industrielle et comment avec l'INPI il est possible de protéger efficacement des inventions. L'émission est ICI Cette émission a été enregistrée avant le début de la crise de la COVID 19. ÉMISSION D'ÉTÉ N°3 - Diffusion 22 aout 2020 - INÉDIT Invité : Damien Dodane - DGA de Cristel CRISTEL fabrique à Fesches Le Châtel, dans le Nord Franche-Comté des articles culinaires inox haut de gamme. CRISTEL est premier fabricant français sur ce positionnement et leader sur le marché français et japonais en couvrant environ 70 à 80 % des parts de ces marchés. Leader mondial du concept amovible "Cook and Serve" à poignées amovibles, CRISTEL perpétue sur le même site, l'histoire d'une des plus anciennes manufactures françaises d'articles culinaires : JAPY 1826. - Une fabrication française intégrée à plus de 90 % des produits vendus sous la marque Cristel en France et dans 40 Pays du monde. "L'authenticité de notre fabrication française est reconnue par le label "Origine France Garantie " depuis 2012." Cette émission a été enregistrée avant le début de la crise de la COVID 19. Elle n'a jamais été diffusée. DOSSIERS 'ÉTÉ N°4 - Diffusion 29 aout 2020 - INÉDIT Invité : ARNAUD GANGLOFF Arnaud Gangloff est le Président de Kea & Partners. Kea est devenu, avant la crise sanitaire, le 1er cabinet Européen de Conseil en Stratégie : « Entreprise à Mission ». Son but est d’accompagner les transformations des entreprises vers une économie « souhaitable. » En d’autres termes, l’économie souhaitable n’est pas un frein à la croissance, mais une raison d’être. Le but est de concilier performance et contribution au bien commun. Cela se traduit par des engagements concrets - et non pas de belles paroles - cela signifie aussi que nous assistons au basculement de notre modèle économique.
- Paradoxe : les Français plus libres de leurs choix pendant le confinement
LES FRANÇAIS SE SONT SENTIS, PARADOXALEMENT, PLUS LIBRES DE LEURS CHOIX PENDANT LE CONFINEMENT D’après le baromètre de la liberté de choix Swiss Life 2020 réalisé pendant le confinement lié à la pandémie de Covid-19, 59 % des Français se sentent plus libres de leur choix dans la vie en général. Un indice qui a fortement progressé lors de la crise sanitaire (+ 10 points par rapport à novembre 2019). Par ailleurs, 77 % des Français considèrent la liberté de choix et l’indépendance comme un besoin fondamental qui procure joie de vivre et optimisme et permet de réduire le stress. Pouvoir façonner sa vie soi-même et décider librement font partie des besoins humains universels. Via ce baromètre portant sur la liberté de choix, Swiss Life a souhaité analyser l’étendue de cette aspiration positive et les facteurs y contribuant, en écho à sa raison d’être « Permettre à chacun de vivre selon ses propres choix ». Plus précisément, cette étude s’est focalisée sur la liberté de choix ressentie par les populations lors du confinement. L’enquête couvre les différents domaines de vie et fait état des attentes en matière de liberté. Elle a été réalisée en avril 2020 dans les principaux pays européens où Swiss Life est implanté : France, Allemagne, Suisse, Grande-Bretagne, Autriche, République tchèque et Slovaquie. Les principaux résultats du baromètre de la liberté de choix 1. Un sentiment de liberté de choix en nette progression malgré la pandémie de Covid-19 En avril 2020, 59 % des personnes interrogées se sentaient libres de leurs choix, soit une évolution de 10 % par rapport à la première enquête menée (49 %) à l’automne 2019. 2. Un facteur de bonheur et un besoin fondamental Pour 77 % des Français, la liberté de choix et l’indépendance représentent un besoin fondamental dans la vie. L’enquête le montre clairement : la liberté de choix est un facteur essentiel de notre bienêtre et de notre façon d’aborder la vie. Les personnes libres de leurs choix sont nettement plus satisfaites de leur vie (39 % contre 12 %), bien plus optimistes (36 % contre 16 %) et bien moins stressées (31 % contre 10%). 3. Un optimisme timide En France, si 59 % des personnes sondées affirment vivre en toute liberté de choix, seuls 26 % ont bon espoir d’être plus libres de leurs choix dans dix ans. 4. Une question d’âge, mais pas de genre L’âge a une influence significative sur la liberté de choix. En effet, plus nous sommes âgés et plus nous nous sentons libres de nos choix. Là où seuls 52 % des 18-49 ans se sentent libres de leurs choix, cette proportion atteint 63 % chez les 50-64 ans. Ce sont les retraités, qui ont donc plus de 65 ans, qui se sentent les plus libres (69 %). Le genre n’a pas d’influence : l’égalité règne en matière de liberté de choix, les femmes (59 %) se sentant aussi libres de leurs choix que les hommes (60 %). - 2 - Communiqué de presse Baromètre de la liberté de choix Swiss Life – le 26 juin 2020 5. Une plus grande liberté de choix à la campagne qu’à la ville La population rurale (61 %) se sent plus libre de ses choix que celle des zones urbaines incluant les agglomérations (58,5 % en moyenne pour les deux). 6. L’éducation financière, source d’indépendance L’argent nous rend plus libres de nos choix. Cependant, la compréhension en matière financière ou la planification financière sont au moins aussi importantes que la situation financière personnelle. 66% des personnes disposant de bonnes connaissances financières se sentent libres de leurs choix, celles n’en ayant pas ne sont que 54 % à éprouver cette liberté de choix. 7. Les Français plus pessimistes sur l’avenir que leurs voisins européens Il existe ce que l’on pourrait appeler un sentiment de liberté de choix dans les principaux pays d’Europe (Allemagne, Grande-Bretagne et la Suisse). Cependant, il y a une différence marquée sur les effets de la crise : 52 % des Français craignent, en effet, des répercussions négatives sur les trois prochaines années, contre seulement un tiers environ dans les autres pays européens.
- Semaine de 4 jours avec augmentation de salaire chez LDLC!
Alors que certains ont envisagé l'allongement du temps de travail ou la baisse des salaires pour sortir de la crise, le spécialiste en équipements technologiques LDLC annonce l'instauration de la semaine de 4 jours avec... augmentation des salaires! Les journées de travail ne dépasseront pas 8 heures. BFM TV indique que : "Pour expliquer cette initiative, Laurent de la Clergerie a indiqué avoir lu il y un an "un article sur une expérience de Microsoft au Japon qui avait été bénéfique". Dans l'archipel, le groupe américain teste en effet depuis mi-2019 la semaine à quatre jours, avec comme résultat, des salariés 40% plus productif, et une entreprise qui fait des économies de papier et d’électricité. Il y a deux ans, Groupe LDLC avait connu une phase difficile qui l'avait empêché de respecter certaines des conditions posées par ses banques. Il s'est depuis désendetté et a retrouvé le chemin de la croissance, "avec le coup de pouce supplémentaire" donné par l'épidémie de Covid-19 qui a dopé les ventes de produits électroniques."
- Etude : 22% des PME françaises n'ont pas encore de site Internet
Principaux résultats 22% des PME n’ont pas encore de site Internet Il y a une corrélation entre la taille de la PME et ses chances d’avoir un site Internet 38% des PME ayant un site Internet considèrent qu’il devrait être plus mobile-friendly La création d’un contenu de qualité est la priorité principale des PME en 2020 La pandémie de covid-19 a mis brutalement en lumière l'importance de la digitalisation. Alors qu'une crise économique sans précédent s'annonce (selon la Banque Mondiale) et que la distanciation sociale reste la règle, les entreprises qui veulent rester compétitives comptent sur Internet pour atteindre et retenir leurs clients. D'où l'intérêt de miser sur le e-commerce et de mettre en place une véritable stratégie digitale ! Une étude publiée par Sortlist, et réalisée auprès de 500 patrons de PME, permet de faire le point sur la présence en ligne des entreprises françaises. Et il y a de grosses surprises ! Cette enquête a été menée entre le 19 et 21 mai 2020 au niveau européen (Belgique, France, Pays-Bas, Espagne, Allemagne). Digitalisation : les PME françaises à la traîne À l'heure du tout-numérique et de la quatrième révolution industrielle, cela peut sembler incroyable mais 34% des PME françaises, soit plus de 3 sur 10, ne disposent toujours pas d'un site Internet. C'est beaucoup plus que la moyenne européenne qui plafonne à 22%. Or le confinement a durement éprouvé les entreprises qui ont tardé à opérer leur transition numérique. Faute de pouvoir rester en relation avec leurs clients, nombre d'entre elles ont vu leur chiffre d'affaires s'effondrer. Elles se retrouvent désormais confrontées à une baisse de leur trésorerie qui limite leur capacité à investir pour rebondir et préparer l'après-crise. Ainsi, 60% des PME qui avaient planifié de créer un site web ont réduit leur budget à cause du COVID. La priorité principale des PME (28%) en 2020 est la création d’un contenu de qualité. En développant du contenu qualitatif, les PME ont pour objectif de booster la confiance avec leur clients, améliorer les conversions de leurs sites et générer de nouvelles opportunités d'affaire.
- 10M€ pour Ubble et sa solution de vérification d'identité à distance par vidéo
Malgré le confinement et son jeune âge, ubble a réussi une levée de fonds auprès de Partech et Breega, portant le total de ses financements à plus de 10M€. Lors du confinement, ubble a aussi signé un partenariat avec Bpifrance qui emploie désormais sa solution de vérification d'identité pour s’assurer de la validité des demandes de prêts de soutien à la trésorerie, suite à la crise du Covid-19. 5 à 20 milliards € de dommages sont causés par la fraude identitaire en France chaque année 400 000 usurpations d’identité sont déclarées en France chaque année 6,6% des internautes sont victimes de fraude identitaire sur Internet chaque année La solution d’ubble repose sur ses technologies de “live streaming video” et d’intelligence artificielle. L’utilisateur est invité à capturer en direct une vidéo de son visage et de sa pièce d’identité. Les enregistrements sont alors analysés en temps réel par des algorithmes qui apprécient l’authenticité du document et sa correspondance avec le visage de l’utilisateur. Leurs conclusions sont ensuite validées par les experts anti-fraude d’ubble. Le recours à la technologie vidéo permet, à la différence d’une photo, de lutter plus efficacement contre les usurpations d’identité. Hologrammes, plasticité et rigidité des pièces d’identité sont vérifiés par les algorithmes d’ubble. ubble a déjà convaincu plusieurs acteurs majeurs de l’utilité de sa solution, parmi lesquels Carrefour Banque, Sofinco (groupe Crédit Agricole), la néo-banque Kard, la plateforme de chauffeur VTC Heetch mais aussi les agences d’intérim digitale telles qu’Iziwork et Side. Selon Frenchweb : "En conformité avec le RGPD et l’eIDAS, la startup ambitionne de se développer sur les marchés européens, notamment en recrutant une quinzaine de collaborateurs en marketing. Ubble souhaite également obtenir la certification de sa solution par l’ANSSI en 2020 pour accélérer dans les secteurs français régulés, comme celui des banques ou des assurances." A propos d’ubble ubble est une start-up française fondée en 2018 par des anciens de Gemalto, Criteo et Google. Son objectif est de lutter contre la fraude identitaire sur Internet en se reposant sur les technologies d’intelligence artificielle et de vidéo streaming. Elle permet ainsi aux entreprises de vérifier l’identité des utilisateurs de façon simple, fiable, sécurisée et respectueuse de la vie privée. Pour en savoir plus : ubble.ai
- Memo bank (Margo bank), nouvelle banque des PME, lève 20 millions €
C'est la nouvelle création de Jean-Daniel Guyot, fondateur de Capitaine Train (aujourd'hui Trainline). Un changement d'aiguillage pour fournir des solutions bancaires aux PME européennes qui réalisent entre 1 et 20 millions d'euros de chiffre d'affaires. Le site annonce: "Nous ne sommes pas une grosse banque en plus petit. Au lieu d’imposer aux chefs d’entreprise les lourdeurs des banques traditionnelles, nous avons créé un établissement moderne, conçu pour soutenir les petites et moyennes entreprises (PME). Nous aidons les dirigeants en leur proposant un compte courant, des financements et le conseil de banquiers expérimentés." Selon Frenchweb : "Parmi les investisseurs, on retrouve notamment Xavier Niel (Iliad), Thibaud Elzière (eFounders), Oleg Tscheltzoff (Fotolia), Marc Menasé (Founders Future), Pierre Valade (Sunrise) ou encore Didier Le Menestrel (La Financière de l’Échiquier). Trois ans après sa création, Margo Bank qui se rebaptise MemoBank vise les PME, et prend officiellement son envol sur un marché occupé par plusieurs acteurs, à l’image de la néobanque Qonto, qui revendique plus de 75 000 entreprises clientes. La société est dirigée par Jean Daniel Guyot et compte Ronan Le Moal comme président du conseil de surveillance. La société vient de confirmer cette levée de fonds qui a été complétée d’un autre tour de table de 11 millions d’euros auprès de BPI Investissement, BlackFin Capital Partners, et de Daphni".
- 70 millions € pour Swile, acteur des titres-restaurants
Lever des fonds - et pas qu'un peu! - en pleine crise, c'est possible. Le marché des titres-restaurants, cadeaux, mobilité et vacances est particulièrement porteur. Les solutions dématérialisées remportent un vif succès, a fortiori avec les nouveaux modes de travail. La levée permettra aussi à l'entreprise de s'internationaliser. 1ère étape: le Brésil. Lu sur Maddyness : "Les titres-restaurants, c’est fait ! L’appétit deSwile (ex-Lunchr) se porte désormais sur de nouveaux marchés, à commencer par les titres-cadeaux et mobilité, avant de s’aventurer d’ici quelques mois du côté des titres-vacances. Pour financer ces nouveaux horizons, la startup annonce ce mardi un tour de table de 70 millions d’euros, bouclé auprès de Index Ventures, Idinvest et Bpifrance. L’heure est désormais à la diversification. « Nous avons toujours eu vocation à gérer la totalité des avantages salariés, intégrés à une seule et unique carte » , rappelle Loïc Soubeyrand. Les titres cadeaux seront embarqués dès la rentrée, les titres-mobilité d’ici la fin d’année. « Contrairement aux titres-restaurants, on part déjà avec une base de 8000 clients qui peuvent être intéressés par ces nouvelles activités. » La startup espère donc dépasser d’ici trois ans les 20% de parts de marché sur chacun de ces nouveaux segments. Et compte pour cela sur un effet boule de neige : plus le nombre de services intégrés sera important, plus le produit deviendra attractif pour des clients potentiels.
- Les Business Angels très actifs en 2019
Selon Maddyness, le total des sommes investies par les business angels des réseaux France Angels frôle les 43 millions d'euros, en hausse de 16% par rapport à 2018 (+16%). Les régions les plus attractives ont été l'Ile de France et l'Occitanie. Grâce à ces investissements, 2500 emplois ont été préservés cette année.