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- Emploi 2019 : Quels métiers et dans quelle région ?
Malgré une croissance en demi-teinte prévue pour 2019, les entreprises françaises comptent embaucher : les secteurs créateurs d’emploi sont le BTP, la logistique et l’hôtellerie/restauration. L’année 2019 s’annonce déjà en demi-teinte : les économistes de l’OFCE prévoient un "bon" de 1,7% du PIB tandis que le FMI et la Banque de France tablent sur 1,6%. L’investissement des entreprises devraient se maintenir et cela grâce aux mesures fiscales favorables comme la baisse prévue de l’impôt sur les sociétés (IS) et la transformation du CICE en baisse des cotisations patronales. Du côté du chômage, l’OFCE prévoit la création de 161 000 emplois et devrait atteindre les 8,8% en 2019. Le baromètre emploi réalisé par MisterTemp’, solution d’intérim multicanal, établit un classement des secteurs qui vont recruter en 2019. Les premières places sont occupées par le secteur du BTP, la logistique et l'hôtellerie & restauration. Les métiers du BTP Au top de ce palmarès, le secteur du BTP, qui connaît une véritable pénurie de main-d’œuvre, recrute à tour de bras. La demande se centralise essentiellement sur des profils à la fois polyvalents, comme des ouvriers du BTP, et spécialisés comme des plaquistes, des tuyauteurs, des carreleurs, des peintres et des conducteurs d’engins de chantiers. La logistique et le transport Avec l’essor du e-commerce, la demande de professionnels du transport ne cesse d’augmenter. Ainsi, les métiers de chauffeurs-routiers poids-lourd et de chauffeurs livreurs sont parmi les plus recherchés. Pour assurer cette activité, les entreprises spécialisées dans la logistique recrutent des préparateurs de commandes et des manutentionnaires. L’hôtellerie et la restauration Le secteur de la restauration recrute tout au long de l’année des employés de restauration collective, des cuisiniers, serveurs et plongeurs. Quant à l’hôtellerie, les réceptionnistes et les valets/femmes de chambres font partie du palmarès des profils les plus recherchés. Le métier spécifique de boucher connaît une véritable crise de vocation. Il fait dorénavant partie de ces métiers en tension où les entreprises ont le plus du mal à trouver des candidats. D’autres secteurs sont en recherche de candidats En 4ème position, les secteurs de l’industrie et de la mécanique sont également en tension. Ainsi, les offres de recrutement s’orientent sur la recherche d’ouvriers spécialisés en mécanique et en métallurgie, des soudeurs et des ajusteurs monteurs. Du côté de la mécanique, ce sont les mécaniciens automobile et les carrossiers qui vont être les plus recherchés. Le secteur de la vente reste dynamique et recrutent des vendeurs, des employés de libre-service et des caissiers. Concernant le secteur du service, les entreprises recrutent essentiellement des comptables, des assistants administratifs et des techniciens informatique. Quelles sont les villes qui recrutent le plus ? En analysant les offres, 8 villes françaises sortent du lot et présentent un véritable dynamisme les villes en terme d’emploi. Ainsi, un bref récapitulatif des secteurs les plus attractifs, ville par ville, a été réalisé : · Nice : logistique (chauffeur livreur), BTP (conducteur d’engin de chantier, peintre et carreleur) et restauration (employé de restauration, cuisinier et serveur) · Montpellier : logistique (préparateurs de commande) et transport (chauffeur poids lourd) · Lyon : BTP (ouvrier, électricien et conducteur d’engin de chantier) et mécanique (mécanicien et carrossier) · Lille : logistique (cariste et préparateur de commande) · Marseille : BTP (électricien et ouvrier) et logistique (chauffeur poids lourd) · Bordeaux : BTP (ouvrier polyvalent) et la vente (profil technico-commercial) · Brest : restauration (employé de restauration et serveur) et logistique (chauffeur poids lourd) · Nantes : industrie (électromécanicien, soudeur) et logistique (cariste et préparateurs de commande) Le cas de la région Ile-de-France L'Île-de-France enregistre une demande toujours plus croissante en terme de recrutement. Les entreprises franciliennes recherchent dans les secteurs suivants : · Restauration & l’hôtellerie · Mécanique · BTP · Commerce *Méthodologie : baromètre basé sur l’analyse de plus de 12 000 offres d’emploi, toutes fonctions confondues, déposées par plus de 4 200 recruteurs qui publient leurs offres d’emploi sur mistertemp.com : commerçants, artisans, TPE, PME, grosses entreprises). Ces offres d’emploi concernent tous les secteurs d’activité en France sur le site www.mistertemp.com et sur une base de plus de 357 000 candidats. Les chiffres et statistiques représentent un état des lieux de l’emploi au mois de novembre 2018. Toutes les informations mises en avant par les candidats et par les recruteurs sont déclaratives. À propos de Mistertemp’ C’est en 2017 que la startup Mistertemp’, solution d’intérim 100%, est lancée en France sous l’impulsion du groupe de recrutement Alphyr. Mistertemp’, c’est déjà plus de 3 500 entreprises clientes et plus de 300 000 candidats inscrits. Alphyr est membre de l’association « Croissance Plus ».
- Lingerie féminine : un marché de 2,5 Mds € en France !
Lingerie Française, association pour la promotion des industries de la corseterie organise un show musical à Paris (au Centorial) le 20 janvier prochain pour présenter les nouveautés des quatorze marques de lingerie (membres de l'association)*. L'occasion de faire un point sur ce marché qui s'élève à 2,5 milliards d'euros en France ! En 2017, la consommation de lingerie féminine en France a atteint 2,5 milliard d’euros. Les Françaises ont acheté plus d’articles de lingerie : les ventes ont augmenté de +3,8% en volume, avec un rebond de la fréquence d'achat de +3,1% et du nombre d'articles par consommateur de +4,4%. A l’export, les ventes de corseterie française ont atteint 371,5 millions d’euros, et les marques du label "Lingerie Française" réalisent en moyenne près de 64% de leur chiffre d’affaires à l’export ! La Lingerie Française s’exporte très bien dans l’Union européenne avec des marchés prédominants tels que l’Espagne, l’Allemagne, la Belgique, l’Italie ou le Royaume-Uni mais connaît également un réel engouement sur le grand export : Etats-Unis, Canada, Émirats arabes unis, Russie ou encore Japon. Ainsi, à titre d'exemple, la France se place en première position des principaux exportateurs de corseterie vers les Etats-Unis, avec 26 millions d’euros d’exportations en 2017. Seul (gros) hic dans ce tableau idyllique, il y a très très peu de fabrication en France... Pour info : comment fait-on un soutien gorge ? Le savoir-faire de l’atelier consiste à concevoir et à ajuster avec une précision millimétrique les 20 à 30 pièces qui constituent un soutien-gorge – une nombre insoupçonnable d’empiècements, d’éléments de renfort, de tulle, de dentelle, de rubans souvent minuscules qui s’ajoutent à la maille seconde peau d’une incroyable diversité de touchers, de poids et de contention. Entre 18 mois et 2,5 ans s’écoulent entre l’ébauche d’un croquis et l’arrivée d’un soutien-gorge en boutique. Un gros travail de développement produit au département R&D des entreprises. Le choix des matières est essentiel : plus de 20 différentes peuvent entrer dans la composition du produit.Une mise au point au millimètre près. Entre 24 et 30 pièces différentes sont assemblées par les couturières et chaque opération de minutage nécessite l’intervention d’une "petite-main" qualifiée. (10 ans pour former un expert corsetier). 1 femme sur 2 est concernée par un marché qualifié hier de "niche" 52 % d'entre elles ont un bonnet C et plus et 25% dépassent le bonnet D À propos de l'événement du 20 janvier 2019 à Paris 14 marques prestigieuses de Lingerie Française (Antigel, Antinéa, Aubade, Chantelle, Empreinte, Eprise, Epure, Implicite, Passionata, Lise Charmel, Lou, Louisa Bracq, Maison Lejaby, Simone Pérèle) et 4 créateurs français invités, présenteront leurs dernières collections, devant un public de 600 personnes réunissant médias, influenceurs et acheteurs internationaux. Cette année, le défilé prendra des allures "Rock" avec un concert live, une scénographie inédite et des tableaux dansés pour une ode contemporaine à l’excellence. Événement retransmis en LIVE sur le site www.lingeriefrancaise.com.
- J'ai tapé sur Google : "Google aux Bermudes"
"Bon joueur" le moteur de recherche de cache rien sur son portail à la demande "Google aux Bermudes", il montre tout, nous parle même de son respect des règles fiscales dans les différents pays, mais n'insiste pas sur la "ballade" de 20 milliards d'euros entre l'Europe et les Bermudes... Bref une requête pour rien, mais terriblement énervante alors que beaucoup de TPE-PME bouclent leur année... fiscale, et se demandent à quelle sauce elles vont être mangées... Selon le site Explicite : Le géant américain a transféré 19,9 milliards d'euros des Pays-Bas vers une société écran aux Bermudes en 2017, évitant à l'entreprise des milliards de dollars d'impôts, selon la presse néerlandaise. Google, filiale d'Alphabet Inc., a ainsi transféré vers ce qui est considéré comme un paradis fiscal, 4 milliards de plus par rapport à 2016, selon des documents officiels cités par le quotidien financier néerlandais FD. Ces chiffres sont issus des comptes annuels de la société basée aux Pays-Bas Google Netherlands Holding, déposés à la Chambre de commerce néerlandaise à la fin de l'année 2018. La technique d'optimisation fiscale utilisée, composée du "Double Irish" (le "double Irlandais") et du "Dutch Sandwich" (le "sandwich néerlandais"), consiste à transférer des revenus d'une filiale irlandaise vers une entreprise néerlandaise sans employé, et ensuite vers une boîte aux lettres aux Bermudes possédée par une autre société enregistrée en Irlande. "Nous payons toutes les taxes que nous devons et nous conformons aux règles fiscales de tous les pays dans lesquels nous opérons à travers le monde", a indiqué Google dans un communiqué. "Google, comme d'autres sociétés multinationales, s'acquitte de l'essentiel de ses impôts sur les bénéfices dans son pays d'origine et nous avons réglé un taux d'impôt effectif mondial de 26% au cours des 10 dernières années", a ajouté le géant américain. Google, mais aussi Apple, Facebook et Amazon — l'ensemble étant souvent désigné sous l'acronyme GAFA —, sont régulièrement accusés de pratiquer l'optimisation fiscale grâce à des montages financiers. Ces entreprises transfèrent des bénéfices réalisés dans toute l'UE dans un seul Etat membre, comme l'Irlande ou le Luxembourg, où elles bénéficient d'un taux d'imposition avantageux.
- CES de Las Vegas : 450 entreprises françaises font le voyage
Le CES : Consumer Electronics Show de Las Vegas se tient cette année du 8 au 11 janvier. Ce rendez-vous incontournable réunit plusieurs milliers d'entreprises venues du monde entier pour présenter leurs toutes dernières innovations dans le domaine de l'électronique grand public. Les entreprises françaises seront encore plus nombreuses cette année : 450 contre 412 en 2018. Mais aucune personnalité politique française de premier plan ne fera le déplacement... Quelques chiffres : 4.400 exposants et 182.000 visiteurs attendus Depuis 50 ans, le CES a permis de présenter 700.000 produits high-tech : Ecrans géants, voitures autonomes, intelligence artificielle et arrivée imminente de la 5G (les premiers magnétoscopes ou encore TV couleurs ont vu le jour pour la première fois au CES). Et la France ? 450 entreprises françaises font le déplacement. Leur objectif est de présenter leur innovation, de bénéficier d'une couverture médiatique unique et de rencontrer des partenaires et investisseurs pour poursuivre leurs aventures. C'est un rendez-vous important qui changent souvent le destin de ces start-ups et PME. Mais aucun Ministre ni président de Région, pas même le Secrétaire d'Etat au Numérique Mounir Mahjoubi, ne fera le déplacement. Un contraste saisissant avec les éditions précédentes écrit La Tribune.fr Pourquoi si peu d'intérêt ? Dans un contexte social très tendu où les fins de mois difficiles reviennent au cœur des débats, la « startup nation » n'a plus le vent en poupe auprès des élus et du gouvernement, selon la Tribune. « Personne ne veut s'afficher aux côtés de la France privilégiée qui crée des gadgets high-tech, dans la capitale mondiale du bling-bling. Ce serait complètement déconnecté », confie, sous couvert d'anonymat, un membre d'un cabinet ministériel à Bercy. (sympa !) Du côté des régions, même disette : Valérie Pécresse (Île-de-France), Alain Rousset (Nouvelle-Aquitaine) ou encore Renaud Muselier (Sud Provence-Alpes-Côte-d'Azur), présents l'an dernier, ainsi que Laurent Wauquiez (Auvergne-Rhônes-Alpes) passeront leur tour. Parfois, même le vice-président ne se déplacera pas. Ainsi, la délégation Sud-Provence-Alpes-Côte-d'Azur, qui envoie pourtant le plus gros contingent régional avec 55 startups, sera représentée par... le conseiller régional chargé de l'économie, Bernard Kleynhoff, connu au niveau régional mais pas nationalement. Une explication ? Selon 20 minutes Alors que les politiques s’étaient pressés à Las Vegas en 2018, aucune personnalité d’envergure ne devrait s’y rendre cette année. La raison ? Le contexte social de la crise des Gilets jaunes pousse nos dirigeants à rester en France et à ne pas s’afficher dans le contexte rutilant du CES… et, peut-être, à mieux préserver les deniers publics… Peut-être, mais pas très encourageant pour nos entreprises innovantes.
- Bienvenue sur notre nouveau site, baptisé : "BlogCast" (un Blog-Podcast)
Ce 1er BlogCast des TPE/PME est la suite logique de l’émission « Le Business Club de France » diffusée durant 10 ans sur BFM Business Radio. L'émission vient donc de prendre le virage numérique! Ainsi, Le Business Club de France devient Le BusinessClub de France des Entrepreneurs, 100% digital. Nous avons fait le choix de transformer ce programme pour s'adapter aux nouveaux modes de consommation de la radio, à savoir le podcast natif (inédit). Aujourd’hui, 4 millions de Français consomment des émissions en replay (déjà diffusées) et des émissions originales (podcasts). Ce mode de consommation est appelé à se développer. Cette nouvelle manière d’écouter la radio peut être comparée à la télévision à la carte qui fait, notamment, le succès de Netflix. Parce que vous souhaitez écouter des programmes radio quand vous le voulez, nous avons conçu ce site avec des podcasts originaux que vous pouvez écouter directement ici, mais aussi sur ITunes ou Spotify. (Abonnez-vous c'est plus simple !) Nous donnons la parole aux dirigeants de TPE/PME et aux acteurs de la vie économique qui font bouger la France ! Avec cette volonté de vous offrir des témoignages optimistes, positifs et qui donnent envie d’agir, de créer, d'innover. Dans l'espace « news », nous accordons une large place à l’actualité des TPE-PME. Enfin, le Médiateur National des Entreprises, Pierre Pelouzet, nous a rejoint dans cette nouvelle aventure digitale. Notre objectif est de vous proposer l’essentiel et de vous surprendre par notre regard positif sur l’actualité. Après 10 ans sur BFM Business et 4000 chefs d’entreprise invités, nous continuons notre engagement à vos côtés, partageons avec vous tous cette envie d’avancer ensemble, échanger des savoir-faire et de bonnes pratiques : Faire vivre cette communauté qui nous tient à cœur. Nous sommes heureux de constater, durant cette courte période de rodage (et sans aucun budget pub ou com) que plus 450 podcasts ont été écoutés par vous : nos auditeurs 2.0 ! Vous avez des infos à nous communiquer ? Votre histoire d'entrepreneur est originale, insolite, unique, dynamique... et vous souhaitez que l'on en parle sur ce BlogCast ? Contactez-nous ! N'hésitez pas ! Merci de votre confiance et bonne année 2019 ! Michel Picot mp@lafab.fr @michelpicot
- Les tendances 2019 par Cisco : quelles évolutions technologiques ?
Cisco dévoile les tendances technologiques qui vont ponctuer l’année 2019. Cette année encore, l’évolution des technologies existantes couplées aux attentes des consommateurs vont pousser les entreprises à accélérer leur transformation numérique. (article rédigé à partir du communiqué de presse) 1/ L’intelligence artificielle (IA) et le machine learning feront partie du quotidien En 2019, l’IA et le machine learning ne révolutionneront pas encore le monde mais les entreprises continueront à développer ces technologies qui permettent une transformation numérique optimale. Ainsi, cette nouvelle année sera l’année où l’IA et le machine learning vont aider, les personnes et les entreprises, à prendre de meilleures décisions et à travailler plus efficacement, sans pour autant devenir totalement autonomes. 2/ Internet se diversifiera sur des équipements de plus en plus variés En 2022, il y aura plus de trafic IP créé que sur les 32 dernières années, soit depuis la création d’internet, d’après la dernière publication du Cisco Visual Networking Index (VNI). Les internautes représenteront dès lors 60% de la population mondiale. Avec ces nouveaux utilisateurs, un Internet différent émergera. Il contribuera fortement au quotidien des personnes à travers les objets connectés, les appareils électroménagers et les véhicules automatisés. De fait, l’accélération du numérique et des technologies associées nécessitera une capacité renforcée de la connectivité : le haut débit et le Wi-Fi vont doubler d’ici 2022, tandis que la connectivité mobile va tripler par rapport à 2017. 3/ Ultra-HD, vidéo live, réalité virtuelle : vers une forte croissance des demandes en bande passante Selon le rapport VNI de Cisco, la vidéo constituera 82 % de l’ensemble du trafic IP. Cette évolution souligne le changement du comportement en ligne des consommateurs, avec une forte croissance de la consommation de médias visuels. En parallèle, avec la mise sur le marché de nouveaux hardware, accessibles aux consommateurs, et le développement de contenus compatibles avec ces dispositifs, la réalité virtuelle et la réalité augmentée vont également prendre une place considérable dans le paysage technologique nécessitant alors, un renforcement de la capacité des bandes passantes. 4/ La connectivité mobile va continuer de croître, notamment avec la 5G Le rapport de Cisco VNI estime également que d’ici 2022, 22% du trafic global Internet viendra des mobiles. Si la 5G en est encore à ses débuts, ce trafic de données continuera sa forte croissance en 2019 grâce à l’utilisation plus accessible des protocoles 3G et 4G. Aujourd’hui, les opérateurs téléphoniques commencent à introduire des essais de réseaux 5G. Néanmoins, son déploiement à grande échelle ne devrait intervenir qu’en 2020, quand les enjeux opérationnels d’un tel déploiement seront mieux étoffés. 5/ Vers un développement de la blockchain au-delà des frontières de l’entreprise La blockchain va continuer à révolutionner plusieurs secteurs d’activités tels que la logistique, la mise en réseau ou l’identité numérique. Dans cette logique, les principaux fournisseurs de service cloud vont certainement déployer commercialement la blockchain d’ici fin 2019 qui deviendra essentielle aux offres d’IA et de l’Internet des objets (IoT) dans les prochaines années. Le rôle de cette technologie devient d’autant plus majeur qu’elle est un moteur positif : elle est utilisée, à titre d’exemple, pour valider que les minerais composant certains produits ne viennent pas de zones de conflit, ou encore pour combattre le trafic d’enfants. Ainsi, pour explorer tout le potentiel de cette innovation, Cisco participe activement à des structures de recherche, comme le Trusted IoT Alliance, Hyperledger, ou encore la Blockchain Research Institute. 6/ Pour engager une transformation numérique efficace, les entreprises doivent repenser leur réseau En 2019, les entreprises vont devoir impulser la transformation de leur réseau afin de continuer à assurer des expériences clients premium. En effet, ces infrastructures n’ont pas été conçues pour répondre aux besoins des prochaines années et se trouvent de fait mises en difficulté. L'augmentation du nombre d'appareils, des besoins en bande passante et des surfaces d'attaque signifie également que l'administration manuelle des réseaux devient impraticable. En 2019, cette architecture doit évoluer, dans une stratégie d’automatisation, afin de pouvoir anticiper les actions de ses utilisateurs et de s’auto-optimiser à force d’interactions, tout en considérant la sécurité comme une priorité.
- Une charte entre les PME et les grands site de e-commerce
Après la rencontre avec les dirigeants des grands e-commerçants (Amazon, Rakuten ou encore Cdiscount...) Mounir Mahjoubi, secrétaire d'État au Numérique, souhaite créer une charte de bonne conduite et de bonne pratique entre les PME et les grandes plates-formes de e-commerce. Cette charte, à l'image de celle de la Médiation des Entreprises, a pour objectif principal d'éviter des conflits possibles entre les deux partenaires et qui peuvent être désastreux pour une PME dont une importante partie de leur CA dépend de ses ventes réalisées sur internet. L'Usine Digitale nous rappelle qu'une centaine d'entreprises avaient répondu à l'appel à témoins mis en ligne début novembre par le secrétariat d'État au Numérique et la Direction générale des entreprises. Étaient sollicitées toutes les PME ayant "rencontré des difficultés avec des plates-formes de vente en ligne". Cette collecte de témoignages a permis de "définir des familles de problèmes et d'y apporter des solutions", a déclaré Mounir Mahjoubi. La grande crainte est le "déréférencement, qui peut arriver parfois dans la nuit", sans raison, et qui peut entraîner des licenciements, voire la fin d'une activité d'une PME. Plusieurs témoignages, lors de la table ronde, ont fait état de la suppression d'un compte sur une plate-forme de vente en ligne, sans justification, qui a entraîné le licenciement de plusieurs employés ... En signant cette charte "les plates-formes vont s'engager à dialoguer - réellement et concrètement - avec les PME". D'ores et déjà, en cas de difficultés, les TPE/PME peuvent saisir le Médiateur National des Entreprises.
- Les sapins de Noël en entreprise vont-ils disparaître ?
Selon Qapa* : 82% des Français interrogés déclarent que leur entreprise n’organise pas d’arbre de Noël.Pourtant, plus de 88% des personnes interrogées seraient ravies que les enfants des salariés soient conviés à une distribution de cadeaux dans leur entreprise. Pour les 18% qui se donnent la peine d’organiser un arbre de Noël dans leur société, 73% des enfants des salariés y participent. Cependant, les cadeaux distribués à cette occasion ne semblent pas émouvoir les parents. Ainsi, seulement 16% les trouvent « géniaux », 23% « moyens » et 61% complètement « nuls ». 71% des Français ont participé enfants à des Arbres de Noël 86% pensent que cette tradition est vouée à disparaître 48% des Français sont "pour" l'obligation d'organiser un Arbre de Noël en entreprise Jamais contents A la question " Seriez-vous pour ou contre l'obligation d'organiser un Arbre de Noël en entreprise ?", la grande majorité est "Pour" avec 48% de votes. Les "contre" sont minoritaires avec 21% et les "sans opinion" à 31%. Qapa.fr est le partenaire emploi de tous les Français. 100% positif 0% souci. Qapa.fr rassemble aujourd'hui 4,5 millions de candidats, 200.000 nouveaux inscrits chaque mois dans tous les secteurs et dans toute la France. En 2016, Qapa.fr a lancé le 1er service de recrutement d'intérimaires en temps réel 100% digital et mobile.
- Euratechnologie crée un incubateur Fintech, Assurtech, Legaltech et Cybersécurité...
EuraTechnologies et ses partenaires des secteurs de la banque, de l’assurance et du droit annoncent la création d’un incubateur régional mutualisé sur les thématiques : Fintech, Assurtech, Legaltech et Cybersécurité. EuraTechnologies et ses partenaires lancent un programme d’incubation et d’accompagnement de grande envergure destiné aux porteurs de projets et aux startups innovantes de moins de 1 an dans les secteurs de la finance, de l’assurance, du droit et de la cybersécurité. Ce programme inédit d’une durée totale de 12 mois associera la qualité de l’accompagnement et la force de l’écosystème d’EuraTechnologies avec les compétences métier et le réseau des partenaires. Gratuit, cet accompagnement n’engendrera aucune prise de participation au capital en contrepartie et n'entraînera aucune exclusivité commerciale avec les parties prenantes du programme. Cette nouvelle offre a pour but de faciliter l’émergence d’acteurs de référence et de dynamiser des offres innovantes dans la Fintech, l’Assurtech, la Legaltech et la Cybersécurité tout en fixant de l’emploi pérenne dans la région. Les jeunes pousses bénéficieront de l’expertise d’EuraTechnologies et de tous les partenaires : Fintech : Crédit Agricole Nord de France Assurtech : Banque Populaire du Nord, Caisse d’Epargne Hauts de France, Natixis Assurances Legaltech : l’Ordre des Avocats au Barreau de Lille, l’IXAD - Ecole de formation des avocats du Nord-Ouest - la Chambre des notaires du Nord Pas de Calais, la Chambre régionale des Huissiers de Justice du Nord Pas de Calais, l’EDHEC Business School, la Faculté de Droit de l’Université Catholique de Lille. Le programme d’incubation comprendra 3 promotions par an. La première partie du programme intensif de 3 mois, pour aboutir à un produit minimum viable, sera composée d’ateliers animés par des experts, de séances de mentorat associées à du coaching personnalisé et collectif. La deuxième partie du programme de 9 mois permettra un accompagnement à la carte des jeunes pousses, dispensé par EuraTechnologies et ses partenaires selon les besoins de chacun pour accélérer leur stratégie de commercialisation. L’inauguration de l’incubateur, en février 2019.
- Dataiku lève 101 millions de $
La start-up Dataiku, créee à Marseille, mais dont le siège social est désormais domicilié à New York, vient d’annoncer, mercredi 19 décembre 2018, une levée de fonds de 101 millions de dollars (88,6 millions d’euros) menée par le fonds américain Iconiq Capital, soutenu par Alven Capital, Battery Ventures, Dawn Capital et FirstMark Capital. Pour le quotidien Le Monde : Il s’agit du quatrième plus gros tour de table réalisé en France depuis le début de l’année après Voodoo (172 millions d’euros), Deezer (160 millions) et Blablacar (101 millions). Dataiku offre aux entreprises une solution leur permettant de répondre à la nécessité croissante – sinon impérative – d’exploiter leurs données afin de rester compétitives dans une économie de plus en plus numérisée. Dataiku explique que l’argent obtenu à l’occasion de cette levée de fonds permettra de doubler ses effectifs à travers le monde, d’ouvrir de nouveaux locaux à Sidney et Singapour et de travailler sur de nouvelles fonctionnalités pour son logiciel. Dataiku compte pour l’instant 200 employés.
- À Nîmes, les blocages des gilets jaunes menacent les PME de la zone industrielle St Césaire
À Nîmes, la zone industrielle située à l'ouest de la ville et qui abrite 230 PME est bloquée depuis plus d'un mois par les gilets jaunes.... Un blocage qui met en péril bon nombre d'entreprises. Selon Europe 1, Après un mois de blocage par des "gilets jaunes", l'inquiétude domine pour l'avenir de plusieurs PME d'une zone industrielle de Nîmes, a assuré mardi le président du collectif des quelque 230 entreprises qui s'y trouvent. Mardi à la mi-journée, le blocage était toujours en place devant l'entrée de la zone de Saint-Césaire, à l'ouest de Nîmes, dans laquelle se trouve notamment une plateforme Auchan. "On est facilement à 300 emplois en chômage technique". " La zone industrielle est bloquée depuis plus d'un mois", a-t-il rappelé. Certains matins, de 10h30 à 12h, il y a des filtrages de poids-lourds sauf pour Auchan et Lafarge qui sont complètement bloqués. Auchan est passé en chômage technique mardi matin : "On est facilement à 300 emplois en chômage technique" sur la zone, sur un total de quelque 2.600 salariés. "Certaines entreprises sont touchées à 100%". Certains dirigeants d'entreprise ont tenté le dialogue avec des gilets jaunes et "ils nous disent que l'État n'a pas répondu à leur souhait de revaloriser le pouvoir d'achat". Leur attitude jusque-boutiste risque d'aggraver la situation. Les PME touchées à 100% voient leur chiffre d'affaires impacté et pourraient bien de pas résister longtemps à ces blocages.
- Christophe Sapet débarqué de Navya
FrenchWeb nous apprend aujourd'hui (mardi 18/12/18) le départ immédiat de Christophe Sapet de son poste de Président du directoire de Navya, première société au monde à commercialiser en 2015 des navettes autonomes... 17 à 19 millions d'euros de CA contre 30 millions annoncés Christophe Sapet paie les mauvais résultats du groupe. Début décembre, le groupe avait revu en très forte baisse ses prévisions d’activité pour l’exercice en cours. Le chiffre d’affaires de l’entreprise de Villeurbanne, près de Lyon, ne devrait pas finalement dépasser 17 à 19 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2018, loin des 30 millions annoncés à l’occasion de son entrée en bourse en juillet. Dans l’intervalle, sa capitalisation boursière est tombée de 185 millions d’euros à un peu plus de 50 millions d’euros. L’éviction de M. Sapet donnait un petit coup de fouet au titre, qui progressait de 3,12% (à 1,97 euro) à la Bourse de Paris après une heure de transactions. À l’origine des sociétés Infonie (télécommunications) et Infogrames Entertainment (jeux vidéo), Christophe Sapet incarnait Navya, première société au monde à commercialiser en 2015 des navettes autonomes, des véhicules électriques limités réglementairement à une circulation dans des zones privées, comme des campus universitaires ou des aéroports. Ses navettes vont prochainement être testées en conditions réelles de circulation dans plusieurs villes dont Lyon, Lille et Rouen.