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- Touche-moi !
Parmi nos 5 sens, qui aurait-dit un jour, que le « toucher » mis à mal dans cette crise du COVID-19, était celui qui allait tant nous manquer ? Certes, nos interactions de plus en plus virtuelles avaient déjà sans doute réduit les contacts réels, mais alors que nous devons aujourd’hui les diminuer au maximum, leur importance se révèle plus que jamais, à la fois dans nos vies personnelles et professionnelles. À moins de souffrir d’alexithymie ! Nous ne parlerons pas ici des câlins, qui contribuent incontestablement à notre bien-être. Ils augmentent la sécrétion d’ocytocine (l’hormone du bonheur) qui apporte une sensation vitale de détente et de plaisir. Serrer dans ses bras une personne qu’on apprécie a un effet réel sur le rythme cardiaque et la tension artérielle, qui diminuent. Le stress chute et le corps est plus détendu. Dans le business, la confiance passe souvent par une tape sur l’épaule, une poignée de main voire une embrassade. Ces gestes simples et rassurants sont de vrais messages. Ils signifient: « J’ai envie de travailler avec toi », « Je te fais confiance». Une confiance qui renforce aussi la confiance en soi. Ne pas se toucher modifie la communication, nous l’avons constaté avec les technologies vidéo que nous avons tous utilisées ces dernières semaines. Comme le précisait il y a quelques jours Céline Rivière, psychologue et neuropsychologue, dans les colonnes du journal Le Parisien : « lorsqu’il y a un danger, les gens font corps, se rapprochent… C’est naturel. Aujourd’hui, ne pas se regrouper est une question de survie. » Dans cette schizophrénie, le stress augmente dans la vie perso et pro ! Mais alors que va devenir l’expression : « j’ai une touche »? Devra-t-elle être rebaptisée : « j’ai un bon contact prometteur » ? Avouez qu’« avoir une touche » est plus glamour! L’expression sous-entend : « j’ai séduit, j’ai plu». Et c’est bon pour le moral! Le respect des gestes barrières dans les entreprises ne nous permet pas de nous « toucher ». D’autres sens s’en retrouvent exacerbés : la vue et l’ouïe, l’image et la parole ! Pour autant, avec une image qui porte un masque, comment repérer un sourire sincère, une approbation ? Les yeux et le regard peuvent en dire long, certes, mais comment s’assurer d’une bonne communication? C’est possible, à une condition : être transparent. L’empathie, la vérité, la sincérité et la confiance sont les clés de cette reprise économique.Le choix des mots et un langage respectueux et humains devront accompagner cette transparence. Soyons donc, tous réellement solidaires et vrais, et là, je serai vraiment touché. Michel Picot
- 45 % des Français sont tentés par l’entrepreneuriat malgré la crise
La Fondation Entreprendre a interrogé les Français sur l’entrepreneuriat et leur désir d’entreprendre. Les résultats de l’étude, menée par Harris Interactive, montrent que si l’entrepreneuriat est considéré comme risqué pour 86 % des Français, il reste perçu comme une alternative professionnelle intéressante dans le contexte actuel pour la moitié d’entre eux (50 %). Les Français et l’entrepreneuriat à l’heure de la pandémie Premier enseignement de cette étude, l’esprit d’entreprendre des Français perdure malgré la crise. En effet, 50 % des Français pensent que la création d’entreprise constitue une alternative professionnelle intéressante dans le contexte actuel et 45 % estiment qu’elle est tentante. Parallèlement, les 3/4 des Français (76 %) soulignent que la création d’entreprise permet de se réaliser personnellement dans des secteurs qui donnent du sens à son travail. Spontanément, l’entrepreneuriat est synonyme d’indépendance et de liberté. Dans le même temps, la notion de risque, déjà naturellement associée à l’entrepreneuriat, est renforcée dans le contexte actuel : 86 % des Français pensent que la création d’entreprise est périlleuse. Les Français évoquent de manière récurrente les risques et les difficultés inhérentes à l’entrepreneuriat. Les Français persévérants dans leur volonté d’accomplir leur projet, davantage tourné vers une activité responsable L’étude montre que la volonté de faire aboutir son projet d’entreprise chez les porteurs de projet est renforcée par la crise. Ainsi, parmi ceux ayant un projet de création d’entreprise avant la crise liée au Covid-19, 48 % vont redoubler d’efforts pour lancer leur activité comme prévu ; 39 % disent être incités à reporter leur projet et seulement 13 % d’entre eux se disent enclins à l’abonner. La crise actuelle amène ces entrepreneurs potentiels à faire évoluer leur projet, en le reportant, le faisant murir ou en l’adaptant. Pour 70 % des Français qui ont un projet de création d’entreprise ou aimeraient en développer un, la crise les incite à repenser la manière dont ils pourraient installer leur activité. 60 % disent que cette crise les a aidés à faire murir leur projet et 60 % à l’adapter, le faire évoluer. Pour 49 %, elle a même accéléré leur envie d’entreprendre. Ces porteurs de projets potentiels déclarent par ailleurs qu’avec la crise, leur volonté de s’en sortir par eux-mêmes en créant leur propre emploi est plus importante encore que par le passé (43 %). La volonté d’exercer une activité respectueuse de l’environnement et tournée vers l’intérêt collectif émerge également comme des motivations importantes (38 % respectivement). Si ces dernières ne sont sans doute pas nées de la crise, elles s’en trouvent néanmoins a minima préservées, au mieux renforcées. Les Français et leurs perspectives d’avenir entrepreneurial Concernant l’avenir, 1/4 des Français (24 %) estime que les conditions actuelles vont doper l’envie d’entreprendre. 43 % pensent que cette situation incertaine va plutôt freiner la création d’entreprise ou favoriser le report des projets. A l’inverse, 33 % estiment que les difficultés actuelles auront avant tout pour effet de décourager les initiatives. Sur un plan plus personnel, lorsqu’ils imaginent avoir eux-mêmes un projet de création d’entreprise, les Français affichent une posture proche mais sensiblement plus combative : 26 % redoubleraient d’effort pour mener à bien leur projet, 48 % le reporteraient et 26 % l’abandonneraient. Si le contexte actuel génère une grande frilosité, induisant une forme de prudence, il ne semble pas toutefois favoriser l’émergence d’attitudes ou d’intentions qui viendraient rompre brutalement avec un état d’esprit ou des projets prévus peu de temps avant la crise. 38 % des personnes actuellement à leur compte déclarent qu’elles souhaiteraient redoubler d’efforts pour poursuivre leur projet, jusqu’à 48 % parmi celles qui avaient un projet de création d’entreprise avant le Covid-19. Enfin, 64 % des Français déclarant qu’ils reporteraient ou abonneraient leur projet de création d’entreprise, évoquent comme principal frein leur inquiétude relative au contexte économique actuel et à venir. Le second frein est lié au contexte sanitaire et aux contraintes associées pour exercer leur activité (28 %).
- La biotech Medincell lève 15M€ pour développer ses produits injectables
MedinCell, société pharmaceutique technologique au stade clinique qui développe un portefeuille de produits injectables à action prolongée dans différentes aires thérapeutiques , a annoncé hier le fort succès de son augmentation de capital d’un montant définitif de 15,6 M€ auprès d’investisseurs qualifiés, français et internationaux. BFM Bourse précise: "C'est une prouesse dans l'univers français des biotechnologies: un acteur qui procède à une opération secondaire à un prix supérieur à celui de son introduction! (..) L'opération a reçu le soutien d’actionnaires historiques de l'entreprise, dont Mirova (filiale de gestion durable deNatixis) qui a souscrit 40% des titres émis, et de nouveaux investisseurs français et internationaux, et s'est effectuée au prix unitaire de 7,75 euros, près de 7% au-delà du prix d'introduction (7,25 euros) de 2018. "Avec cette levée de fonds, MedinCell s'assure de ressources supplémentaires pour élargir son portefeuille de traitements injectables à action prolongée, basés sur sa technologie BEPO (dépôt bio-résorbable) combinée à des molécules thérapeutiques existantes, avec des produits développés pour son propre compte, en plus des projets qui sont directement financés par ses partenaires actuels". Les traitements concernent la contraception, les antipsychotiques, la douleur ou encore le paludisme. A propos de Medincell MedinCell est une société pharmaceutique technologique au stade clinique qui développe un portefeuille de produits injectables à action prolongée dans différentes aires thérapeutiques en associant sa technologie propriétaire BEPO®à des principes actifs déjà connus et commercialisés. MedinCell, à travers la libération contrôlée et prolongée du principe actif, rend les traitements médicaux plus efficients grâce notamment à l’amélioration de l’observance, c’est-à-dire le respect des prescriptions médicales, et à la diminution significative de la quantité de médicament nécessaire dans le cadre d’un traitement ponctuel ou chronique. La technologie BEPO®permet de contrôler et de garantir la délivrance régulière à dose thérapeutique optimale d’un médicament pendant plusieurs jours, semaines ou mois à partir de l’injection sous-cutanée ou locale d’un simple dépôt de quelques millimètres, entièrement biorésorbable. Basée à Montpellier, MedinCellcompte actuellement plus de 130 collaborateurs de plus de 25 nationalités différentes.
- Pour 86% des dirigeants, la qualité de vie au travail est primordiale
A l’occasion de la Semaine de la Qualité de Vie au Travail Great Place To Work révèle des chiffres de son étude Great Insights 2020 [Communiqué de presse] 91% des dirigeants estiment que la qualité de l’expérience collaborateur a un impact sur la performance globale de l’entreprise et 86% considèrent la qualité de vie au travail comme un enjeu stratégique. C’est ce que révèle l’étude "Great Insights” menée par Great Place To Work® France en janvier 2020 auprès de 2567 salariés représentatifs de la population active française issus d’entreprises et d’administrations de toutes tailles et de tous secteurs, selon la méthode des quotas (genre, âge, profession, statut, secteur, taille et région). Pour Jullien Brezun, directeur général de Great Place To Work®, « une évidence émerge : il est désormais impossible de ne voir dans un collaborateur qu’un individu producteur d’une tâche contre rémunération. Pendant cette période, et notamment pendant les premières phases de la crise, la plupart des managers et des dirigeants ont montré une empathie plus forte que jamais pour leurs équipes et revenir à la situation initiale semble impossible. » Ces chiffres interpellent au regard de la perception d’une large majorité de Français, dont 34% considèrent que les entreprises ne se préoccupent pas suffisamment de la qualité de vie au travail et 36% qu’elles se limitent à mettre en place des actions « cosmétiques », sans réel impact. D’autant que la quasi-totalité des dirigeants (93%) déclarent mettre en œuvre, dans leur organisation, des actions concrètes pour l’améliorer.
- Quitter la ville et télétravailler?
Le télétravail est un des grands "gagnants" de la crise que nous traversons. Managers et collaborateurs découvrent et développent de nouvelles façons de travailler, accordant plus de place à l'autonomie, la flexibilité des horaires, la conciliation vie pro-vie perso. Conséquence: une diminution de la pollution, des temps passés dans les transports, notamment dans les embouteillages. Des perspectives séduisantes, au point où nombre d'entre nous, parfois après s'être exilé pendant le confinement, envisagent de "se mettre au vert" et de poursuivre le télétravail. BFM cite une étude menée par Cadremploi auprès d'un millier de cadres: "Un quart d'entre-eux se considèrent même comme "plus efficace" en télétravail qu'au bureau. Il ne s'agit pas non plus de le systématiser pour tous. 58% des cadres interrogés souhaitent un à deux jours de télétravail par semaine alors que seulement 15% souhaitent télétravailler à temps plein. D'ailleurs, les entreprises américaines comme Facebook qui souhaitent rendre le télétravail permanent pour une partie de leurs salariés ne font pas que des heureux. En tout cas, dans l’hypothèse où leur entreprise les autoriserait à travailler de chez eux plusieurs jours par semaine, les cadres se mettrait volontiers "au vert". Ils déménageraient en priorité à la campagne (45%) ou dans une petite ville (36%). De quoi rebattre les cartes du marché immobilier?" Et vous, ressentez-vous l'appel de la campagne?
- Le monde d'après...
Il y a autant de « mondes d’après » que d’experts s’exprimant sur notre avenir. Alors, de quoi sera fait ce futur ? À partir de vos témoignages, vos actions solidaires, vos visions, nous allons nous aussi faire une projection sur ce qui nous attend. Car notre futur c’est vous, entrepreneurs, et c’est nous, consommateurs et clients, qui le fabriquerons ! Un entrepreneur nous disait récemment : « Il faut d’abord être à la hauteur de la situation vis-à-vis de ses collaborateurs et de ses clients, s’installer dans le présent pour rassurer et mieux préparer l’avenir ». Pour s’en sortir, il faut donc garder un cap, tout en s’adaptant à l’évolution actuelle de notre société. Beaucoup de dirigeants ont déjà commencé à modifier leurs habitudes. « Nous avons changé. Vendre en prenant son téléphone pour refourguer son produit : c’est fini. Aujourd’hui il faut d’abord demander : comment puis-je vous être utile ? Tout en restant humble ». Paroles, paroles… Au-delà des « belles paroles », il faut agir, offrir des services très concrets aux clients, aux fournisseurs, aux collaborateurs. Il faut des actes, des comportements nouveaux. On doit garder en tête le triptyque souvent cité dans vos témoignages : Tête (idées, projets), Cœur (bienveillance, utilité, respect), Mains (actions concrètes), l’un n’allant pas sans l’autre dans cette nouvelle gestion de l’entreprise. Mais allons encore plus loin ! Selon vos témoignages, l’idée de travailler en collectif sans penser uniquement concurrence « peut faire avancer plus vite ! ». Cette période permet de changer de paradigme. À l’initiative du Médiateur National des Entreprises, Pierre Pelouzet, un mouvement #DefiEntreprisesSolidaires a été créé pour permettre à chaque entreprise de partager bonnes et nouvelles pratiques afin de préparer l’avenir, en échangeant expériences, vécus et solutions. Nouvelle ère économique ? Certains grands groupes ont mis en place des dispositifs de respect des délais de paiement de leurs fournisseurs. C’est donc faisable. Le niveau des charges sociales dans ce pays pose question. « C’est cher, mais pour quel résultat ? », nous dites-vous régulièrement. Peut-être qu’une refonte intelligente de ces charges et autres taxes serait à envisager ? En effet, les résultats n’ont pas été au rendez-vous en matière de protection durant cette pandémie : « pourquoi payer autant quand on ne peut même pas avoir des masques ? ». Certes, ces masques ont fini par arriver. Mais à quel prix pour le grand public ou les collaborateurs d’une PME ! Sans parler des coûts liés aux autres solutions de protection. Dans cette nouvelle ère économique, de nombreuses entreprises ont fait évoluer leur outil de production pour proposer de nouveaux produits ou services : leur agilité et leur adaptabilité sont remarquables. Le télétravail a aussi fait un bond considérable, même si bien sûr il ne remplacera jamais la relation humaine, nécessaire à bien des égards. Les Français s’expriment à travers différentes études, dont il ressort que l’environnement, l’agriculture et l’alimentation sont en tête des préoccupations. Ils espèrent à l’avenir des innovations, de nouvelles pratiques et des actions concrètes. Voilà qui constitue des opportunités pour beaucoup d’entrepreneurs de ces secteurs. Nous pourrions aussi évoquer la (re)valorisation des métiers négligés, que certains qualifient même de « petits métiers », et dont on a enfin constaté qu’ils étaient essentiels ! Les circuits courts se sont développés à vitesse grand V, l’agriculture française est (enfin) entrée dans la grande distribution à des conditions acceptables. Les grandes enseignes qui, à coup de messages publicitaires, glorifient la production française, devront continuer. Le monde d'après, c'est déjà aujourd'hui ! Article complet ICI
- H4D, la start-up française de télémédecine lève 15 millions d’euros
H4D, inventeur de la Consult Station, premier cabinet médical connecté, lève 15 millions € auprès de ses investisseurs historiques, Atoga, Aviva France, Bpifrance et LBO France, rejoints à cette occasion par Supernova Invest et un family office. H4D facilite l’accès aux soins en régions et dans un contexte Covid-19 Si depuis le début de la crise du Covid-19, un médecin sur 3 s’est mis à la téléconsultation, le nombre de consultations en ville a lui connu une baisse significative de 40 % chez les généralistes et de 50 % chez les spécialistes (chiffres de l’Assurance Maladie). A cela s’ajoute le nombre d'individus habitant dans un désert médical, passé de 2,5 millions en 2015 à 3,8 millions en 2018 (chiffres Drees), une inégalité qui tend à s’accroître encore aujourd’hui. A partir de mi-mars, H4D a déployé des cabinets connectés au sein des mairies pour assurer la continuité des soins et la prise en charge des patients porteurs de pathologies chroniques. Plusieurs villes et centres de santé se sont équipés (Mennecy (91), Rosny-sous-Bois (93) ou encore le Centre de santé de la Croix Rouge à Villeneuve-la-Garenne (92) à titre d’exemples). Mais aussi au sein de service d’urgences comme à l’Hôpital du Vert-Galant en Seine-Saint-Denis dès la mi-mars afin de soutenir l’activité des professionnels et gérer les flux de patients. Elle a ainsi permis la protection des personnels médicaux et paramédicaux, le repérage précoce des patients présentant les symptômes du Covid-19 et un gain important de temps infirmier, particulièrement précieux lors des pics de l’épidémie. H4D accompagne les entreprises pendant la crise et, pour faire face aux enjeux du monde de demain, propose de nouveaux services de santé au travail et de proximité. Parmi les clients d'H4D: Airbus, Vinci, Bouygues ou encore Carrefour. A PROPOS DE H4D Pionnier dans le domaine la télémédecine clinique depuis plus de 10 ans, H4D a développé une solution unique, professionnelle autour de la Consult Station®, premier cabinet médical connecté. Ce dispositif réunit des instruments de mesure et d'investigation nécessaires à la prise en charge des patients, le tout en visioconférence.
- Brâam lance UMANO, le distributeur de gel hydroalcoolique 100% solidaire
BRÂAM, le distributeur de produits à impact positif en entreprise, annonce le lancement d'UMANO, un distributeur de gel hydroalcoolique sans contact et solidaire. La start-up reverse 100% des bénéfices réalisés sur le gel à l'associationASTRÉE.Dès le 25 mai, le produit sera installé dans les entreprises françaises. Lutter contre l'isolement des personnes fragiles En pratique ? 100% des recettes de gel hydroalcoolique utilisé par UMANO seront consacrées à la lutte contre l'isolement et la protection des personnes fragiles. A chaque utilisation d'UMANO pour se désinfecter les mains, l'idée est non seulement de se protéger et de protéger les autres mais aussi de faire preuve de solidarité en reversant 1 centime à l'association Astrée, qui accompagne des personnes fragiles isolées. Astrée est une association nationale reconnue d'utilité publique qui lutte depuis plus de 30 ans contre l'isolement grâce à un réseau de bénévoles formés à l'écoute et l'accompagnement. Chaque bénévole accompagne en face à face les adultes fragilisés en situation d'isolement. A propos de BrÂam Alexis de Loynes et Yann Simon, deux anciens collègues, ont fondé Brâam, distributeur de produits à impact positif en entreprise, en 2017. Concrètement qu'est ce propose Brâam ? A peu près tous les produits et services que vous pouvez trouver dans une cafétéria d'entreprise classique : eau, café, snacking, corbeilles de fruits et plantes. La particularité de Brâam est d'avoir identifié pour chacune de ces offres des alternatives innovantes à impact positif : machines à café en grains (0 capsule), fontaines à eau (0 plastique), snacks en vrac et fruits de saison (0 emballage). Brâam a atteint la rentabilité en 2019 avec 250 entreprises clientes en France (dont plus de 80% de moyennes et grandes entreprises). L'entreprise est composée d'une équipe de 20 personnes. Depuis un an, Brâam reverse 1% de son chiffre d'affaires à l'association Cœur de Forêt et travaille en partenariat avec la fondation Émeraude Solidaire qui possède l'entreprise Café Joyeux. L'intégralité des aliments invendus chez Brâam est donnée aux Restaurants du Cœur.
- [Nouveau] Retrouvez-nous sur Instagram!
Le Business Club de France des Entrepreneurs investit Instagram! Retrouvez les vidéos de toutes les émissions sur notre IGTV, le samedi suivant la 1ère diffusion. On vous attend, et on pourra même faire du "like for like" ;-)
- Innovation : Riou Glass invente le verre auto-désinfectant
Pour faire face à la crise sanitaire du COVID-19, et la nécessité de protéger les populations, l’ETI normande annonce avoir mis au point le premier verre auto-désinfectant.Chauffé à intervalle régulier, à une température de 70°C, ce vitrage–qui ne présente aucun risque de brûlure pour l’homme–a la particularité de s’auto-désinfecter. Il permet ainsi de faire barrière à la propagation du COVID-19. Grâce à une fine couche de microparticules métalliques déposée à l’intérieur du vitrage, la paroi reliée à une alimentation électrique monte progressivement en température jusqu’à70°C dans le cadre de son application sanitaire (20 à 45°C pour une fonction chauffage). Le tout étant totalement invisible à l’œil nu et automatisable. Selon l'Usine Nouvelle, "L’entreprise basée à Honfleur (Calvados), qui emploie 1 000 salariés et réalise un chiffre d’affaires d’environ 200 millions d’euros par an, imagine des usages de son vitrage sanitaire "sur les paillasses de laboratoires, en cloison dans les maisons de retraite, ou comme vitrage dans les trains", indique Sébastien Joly. Cette nouvelle fonction pourrait aussi bientôt compléter sa gamme d’hygiaphones."
- Une nouvelle licorne française: Contentsquare
La startup française Contentsquare vient de lever 190 millions de dollars, la plus grosse opération de ce type en France en 2020, auprès de la plupart de ses investisseurs: Bpifrance (via son pôle fond Large Venture), Canaan, Eurazeo Growth, GPE Hermes, Highland Europe, H14 et KKR. Lu sur BFM Business: "La valeur de Contentsquare atteint un milliard de dollars" dans cette opération, a indiqué à l'AFP un porte-parole de Bpifrance. "Contentsquare profite du succès du e-commerce, succès renforcé par les confinements des économies dus à l'épidémie de coronavirus. L'entreprise développe en effet une technologie qui collecte des milliards de mouvements de souris et d'interactions permettant aux marchands en ligne de mieux cerner le parcours du client, les éventuels points de blocage sur un site et de favoriser l'acte d'achat à travers des recommandations. "Nous avons plus de 700 clients et collectons tous les jours 10 milliards de transactions utilisateurs", détaille Jonathan Cherki, CEO et fondateur de Contentsquare.. Preuve de ce succès, le chiffre d'affaires du groupe a bondi de 200% en 2019 et ses effectifs ont doublé, passant à 650 personnes, dont 300 en France". Lire l'article intégral
- Baromètre annuel de la fraternité: la crise du COVID-19 met la diversité au 1er plan
le Labo de la Fraternité qui regroupe 15 associations (dont nous) vient de publier son baromètre annuel de la Fraternité. Bonne nouvelle, en France, la diversité fait l'unanimité Les Français voient la France comme un pays de diversité. En associant 3 mots à la France, la diversité arrive de très loin en tête devant la liberté et la générosité. En avril 2020, 91% des Français pensent que la diversité caractérise la France (contre 84% en 2016, 85% en 2018 et 87% en 2019). "Alors même que la crise du Coronavirus laisse craindre la multiplication d’actes égoïstes et de comportements de repli, les résultats de cette enquête montrent au contraire qu’elle contribue – pour une partie importante de la population – à renforcer les comportements fraternels et solidaires. La guerre contre un «ennemi invisible » concourt peut-être aussi à reléguer au second plan certains clivages qui traversent la société française. L’avenir post-épidémique permettra de dire si les solidarités nouvelles nées de la crise perdurent ou au contraire si celles ci, par manque de soutien durable et concret de l'État, caractéristique du “monde d'avant”, viendront à s'essouffler. La Liberté est acquise pour 77% des Français (8 points d’augmen- tation depuis 2016) La Fraternité ne l’est que pour 59% des Français (4 points d’aug- mentation depuis 2016) Et l’Égalité manque pour que cette Fraternité soit sincère, selon 45% des Français (en baisse) Retrouvez le rapport ici