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- Tricots Saint-James lance un atelier de fabrication de masques en tissu
Dernièrement, les célèbres Tricots Saint-James ont réorienté leur production dans la conception de masques de protection en tissu réutilisables. L'entreprise s'apprête aujourd'hui à débuter l’installation d’un nouvel atelier entièrement dédié à la fabrication de ces équipements de protection, pour faire face à la demande croissante, après la reprise des activités traditionnelles de l’entreprise prévue le 11 mai. Depuis le 19 mars, plus de 150 salariés, mobilisés en télétravail, fabriquent ainsi des masques en tissu lavables dont le prototype a été homologué par la DGA comme étant de catégorie 1 et convenant donc aux professionnels de santé en contact avec le public. L’entreprise normande est aujourd’hui en mesure de produire jusqu’à près de 25 000 masques par jour. Si une partie de la production a d’abord été mise gratuitement à disposition des soignants de Normandie, les commandes auprès des Tricots Saint James se sont depuis multipliées pour atteindre aujourd’hui plus de 10 millions de masques, à destination notamment du gouvernement, des collectivités, du secteur agroalimentaire ou encore de la police. Dans le cadre de la reprise de ses activités traditionnelles à compter du 11 mai et compte tenu de cette très forte demande, l’entreprise a décidé d'implanter, à proximité de ses locaux, un atelier de fabrication entièrement dédié à la manufacture de masques en tissu réutilisables. La Région accompagnera à hauteur de 90 000 euros ce projet qui représente un investissement de 270 000 euros pour l’entreprise et permettra l’embauche de 30 personnes. Ce soutien intervient en complément la commande de 200 000 masques que la Région a déjà passé aux Tricots Saint James dans le cadre de l’action de solidarité qu’elle a engagé à destination des acteurs économiques. Les besoins en masques des entreprises du territoire ont été remontés par les associations de filières, les pôles de compétitivité et les chambres consulaires que la collectivité a consulté en amont de la démarche. D’ici la fin de semaine, près de 70 000 masques devraient déjà être réceptionnés par la Région qui se chargera de la livraison auprès des têtes de réseau économiques.
- Economie circulaire : Vestiaire collective lève 59 millions €
Les investissement commenceraient-ils déjà à reprendre? Voilà en tout cas une bonne nouvelle: la plateforme d'achat/vente de produits d'occasion de luxe Vestiaire Collective vient de récolter 59 millions € auprès de ses investisseurs historiques et de trois nouveaux investisseurs (Korelya Capital, Vaultier7 et Cuir Invest). Le CEO Max Bittner, qui a pris la tête de l’entreprise fin 2018 en succédant au cofondateur Sébastien Fabre, participe également à ce tour de table. Il s'agit de la 5ème levée de fonds de l'entreprise depuis sa création: 15 millions d’euros en 2013 ; 33 millions d’euros en 2015 ; 58 millions d’euros en 2017 ; 40 millions d’euros en 2019. Selon Maddyness: "Déjà largement présente à l’international, avec une très large part de transactions transfrontalières (80%), l’entreprise entend ainsi séduire de nouveaux marchés comme la Corée et le Japon, et s’appuiera sur Korelya Capital pour y parvenir. Une stratégie qui cohabitera avec un déploiement ambitieux sur le marché américain". La plateforme compte 9 millions d'utilisateurs.
- Explosion de la consommation de biscuits apéritifs! Europe Snacks recrute
Entre grignotage intempestif et apéros virtuels, la consommation de biscuits apéritifs monte en flèche. C'est une bonne nouvelle pour le leader français du biscuit apéritif à marque de distributeur vendéen, Europe Snacks, qui cherche à recruter une centaine de personnes. Sur France Bleu, le dirigeant Pascal Duprat s'exprime: "On a des personnes qui travaillaient sur des supports ou en bureaux et qui ont décidé de mettre entre parenthèses leur activité pour venir nous aider en usine, confie Pascal Duprat, le directeur général de l'entreprise qui emploie quelque 500 personnes. Il y a aussi des collaborateurs qui avaient récemment pris leur retraite et qui nous ont rappelé pour venir nous donner un coup de main." Malgré ce jeu de Tetris, entre les employés contraints de garder leur(s) enfant(s) à domicile, ceux à risques et un carnet de commande qui affiche complet, l'entreprise manque de bras. "Tout en accumulant les commandes, l'entreprise vendéenne a du s'adapter au plus vite pour assurer la sécurité de ses salariés. Température prise systématiquement, parcours modifiés pour que les équipes de jour et de nuit ne se croisent pas". L'entreprise produit chaque année entre 20 et 30 000 tonnes de biscuits apéritifs. Lire l'article sur France Bleu
- Forte hausse des incidents de paiement entre entreprises
BFM TV annonce qu'"A cause de la crise du coronavirus, les incidents de paiement ont été multipliés par trois lors de la semaine du 30 mars. Le nom des mauvais payeurs pourraient être rendus publics". Le montant total des factures en souffrance s'élève à 270 millions €. (...) les retards de paiement (s'expliquent) par des "fermetures d'usines" ou des "défauts d'acheminement du courrier", mais (aussi) "la volonté de certaines entreprises de retenir de la trésorerie en ne payant pas leurs fournisseurs". (...) Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a averti mercredi sur BFM Business que les noms des plus mauvais payeurs seraient rendus publics s'ils continuaient à ne pas honorer leurs factures dans les délais. "Il y a de la trésorerie, il y a de la liquidité pour tout le monde, il ne faut pas que certaines entreprises, notamment des grandes entreprises, pensent s'en sortir au détriment des autres en allongeant les délais vis-à-vis de leurs fournisseurs", a-t-il déclaré. >> Pierre Pelouzet, médiateur des entreprises, est l'invité du Business Club de France chaque semaine. La médiation consiste à résoudre de façon amiable un différend entre deux acteurs économiques (privés ou publics), grâce à l’intervention d’un tiers neutre, le médiateur. Ce service est gratuit et confidentiel. Pour en savoir plus sur la médiation des entreprises et/ou saisir le médiateur
- Spareka signe une levée de fonds de 5M€ pour promouvoir la réparation des objets
La consommation est en pleine mutation, à la fois pour des raisons économiques, mais aussi écologiques. Les prises de conscience sont multiples: celle d'un plus grand respect de l'environnement, en lien avec la pandémie, mais aussi celle d'une plus grande responsabilité, avec une désaffection pour la surconsommation. On veut consommer moins, et mieux. Dans ce contexte, l'entreprise Spareka, qui propose en ligne des centaines de pièces détachées et des tutos pour réparer soi-même, réalise une levée de fonds de 5M€ auprès de Paris Fonds Vert géré par DEMETER. Sur un parc français de 691 millions d’appareils électroménagers, il y a environ 16.000 pannes par jour. Résultat : 1,4 million de tonnes de déchets électriques et électroniques sont jetées par an en France dont plus de 66% de ces appareils trouvés en déchetterie sont réparables facilement et réutilisables. Le premier frein à la réparation est son coût, environ 120 € pour une réparation par un professionnel, ce qui dissuade nombre de consommateurs. En pleine croissance, Spareka sauve des centaines d’appareils par jour avec comme leitmotiv la réduction des déchets, l’impact économique pour les familles et la fierté des consommateurs à réparer eux-mêmes. L’entreprise est reconnue comme une entreprise a impact. En 2018, Spareka devient leader de son marché, affichant un chiffre d’affaires de 10 millions d’euros et un catalogue en ligne de plus de 8 millions de références de pièce détachées. Selon la filière DEEE (Déchets d’Equipements Electriques et Electroniques) et l’ADEME, un foyer français est équipé en moyenne de 95 appareils électriques ou électroniques comme des outils, des jouets, des téléphones... Accessibles à des prix de plus en plus bas, environ 54% de ces équipements tombent en panne dans les premières années et dont seulement 44% est réparé. Pourquoi ? En partie à cause du coût de la réparation. Selon une étude de l’ADEME, un consommateur ne répare si le coût total de la réparation représente plus de 30% du prix de son produit neuf. En moyenne, faire réparer son appareil électroménager chez un professionnel coûte 120€ lorsque réparer soi-même coûte en moyenne 40€, voir même 0€ si la réparation ne nécessite pas de pièce. Pour proposer une alternative aux réparateurs professionnels, trop chers, et au remplacement, trop polluant, Spareka a créé des diagnostics de panne interactifs, gratuits et en ligne. Cela s’annonce facile et rapide : en fonction de la marque, de la référence de l’appareil et du symptôme, l’application avec des questions très simples amènent le consommateur à comprendre l’origine de sa panne.
- Biotech dental se lance dans la production de visières
Bel exemple d'innovation et de créativité pour lutter contre la crise et maintenir l'activité de son entreprise. Biotech Dental, ETI française spécialisée dans la fabrication de matériel médical de haute technologie à destination des chirurgiens-dentistes, a réorganisé la production de son usine de Scionzier (74) afin de fabriquer, en impression 3D, des visières de protection médicale qui sont distribuées gratuitement aux soignants. Plus de 350 visières simples et 250 visières complètes de protection pour le personnel soignant ont déjà été transférées dans les CHU de Lyon et Aix-Marseille ainsi qu'à l'hôpital de Salon-de-Provence. L’impression 3D permettant de fabriquer un volume important de protections tout en respectant les normes de sécurité pour les collaborateurs, Biotech Dental continue de se mobiliser et travaille déjà sur la création d’un nouveau prototype de visière, offrant une protection encore renforcée et un meilleur confort de port. Dans La Provence, Philippe Véran (qui n'a aucun lien de parenté avec Olivier Véran), propose : ""Le gouvernement doit mettre en place un fonds d'abondement simple qui permettra aux entreprises de pouvoir contribuer au financement. Le principe de ce fonds serait que les entreprises puissent verser jusqu'à 10 % de leur bénéfice annuel net après impôt. Cela signifierait que seuls les actionnaires participeraient à cet effort". Aux dernières nouvelles, c'est Philippe Veran qui le dit, "les encouragements affluent". Et un projet de loi pourrait porter l'idée. À suivre." (lire l'article ici) Créé en 1987 par Philippe Veran, Bruno Thévenet et le Dr. Francis Poulmaire, Biotech Dental a reçu les labels Origine France Garantie, French Tech et French Fab. Basé à Salon-de-Provence depuis 1987, le groupe emploie aujourd’hui 630 collaborateurs, répartis dans 8 pays. Biotech Dental est membre de Up Group (Upperside Capital Partners), fondé et dirigé par Philippe Veran et Bruno Thévenet, auprès de 15 autres sociétés dans les secteurs du médical, du sport, de la cosmétique et de l’industrie. En 2018, le groupe Upperside affichait plus de 103 millions d’euros de chiffre d’affaires, avec une croissance annuelle de 30% depuis 2014. Chiffres clés Biotech Dental + de 2 Millions d’implants posés depuis sa création + de 400 000 aligneurs fabriqués 21% de croissance chaque année 630 collaborateurs 73M€ de CA 2019 proforma
- "C'est qui le patron?!" redistribue ses bénéfices exceptionnels
"C'est qui le patron?!", marque alimentaire élaborée avec les consommateurs, avec l'objectif de rémunérer les producteurs à leur juste valeur, dégage des bénéfices exceptionnels liés à l'explosion de la vente des produits de première nécessité. La marque a décidé de ne pas garder pour elle cet excédent, mais de le redistribuer aux petits commerçants, indépendants et entreprises en difficulté. Elle parrainera également Bouge ton coq, plateforme de financement participatif pour des projets de villages de France. Une partie des bénéfices ira également au financement d'une semaine de vacances pour les infirmières, lorsque la crise sera surmontée. Sur RTL, Nicolas Chabanne a déclaré : « Le coronavirus a eu un effet phénoménal sur les ventes de la marque qui ont explosé. Une augmentation des ventes de pâtes de +380%, +70% pour les œufs et de plus de 40% sur le lait a été enregistrée. « Nous avons déjà liquidé nos stocks des produits de premières nécessité prévus pour 2021. Les fonds liés à ces ventes supplémentaires ont généré en un seul mois, plus de 100 000 euros de gains». Il y a quelques semaines, le Business Club de France recevait Nicolas Chabanne, fondateur de la marque "C'est qui le patron?!". Retrouvez la fabuleuse histoire et les projets de la marque des consommateurs:
- Un monde plus vert: Carbios fabrique des bouteilles en plastique recyclé
La crise actuelle peut avoir ceci de bon qu'elle nous amène à réfléchir aux priorités, celles qu'on veut mettre en oeuvre dans le monde de demain, et qui reflètent des préoccupations plus humaines, raisonnables, respectueuses de l'environnement. Un encouragement en ces temps perturbés, qui prouve une nouvelle fois que les régions françaises ont vraiment du talent: Carbios, entreprise auvergnate, a mis au point un procédé permettant de transformer les bouteilles en plastique... en de nouvelles bouteilles. Un pas de géant, à l'heure où le recyclage du plastique fait justement polémique. Précisions dans La Tribune: (Carbios) représente l'une des principales promesses françaises face au fléau de la pollution due au plastique. Depuis sa création en 2011 par le fonds Truffle Capital, l'entreprise auvergnate Carbios mise sur le recyclage biochimique de ce matériau omniprésent dans la planète, en utilisant des "ciseaux biologiques": des enzymes capables de décomposer divers types de polymères en monomères. Son potentiel vient d'être reconnu par Nature. La prestigieuse revue scientifique publie ce jeudi un article décrivant les résultats atteints par l'un des deux procédés industriels développés par Carbios: une technologie destinée à recycler à l'infini le PET, la résine utilisée pour les bouteilles en plastique, mais également pour d'autres emballages alimentaires et certains textiles. Co-signée par les scientifiques de l'entreprise et de son partenaire académique Toulouse Biotechnology Institute (TBI), cette publication représente une importante consécration scientifique internationale, qui a demandé six mois d'écriture et neuf mois de validation, souligne le directeur scientifique de Carbios, Alain Marty. De premières bouteilles en plastique bio-recyclé Carbios, qui travaille sur ce procédé depuis cinq ans, a réussi non seulement à optimiser l'enzyme capable de casser la chaîne moléculaire du PET pour retrouver ses monomères d'origine, de manière à atteindre un taux de dégradation de 98% en dix heures, explique Alain Marty. Elle est également parvenue à purifier les monomères ainsi générés de tout colorant, autre résine etc., afin de pouvoir traiter toute sorte de déchet en PET. "Le degré de pureté atteint est de 99%", précise le directeur scientifique. L'entreprise a en outre prouvé sa capacité à "reconstituer du PET avec les mêmes propriétés pétrochimiques que celui vierge". Et dès mars 2019, elle a réussi à fabriquer des bouteilles en plastique répondant aux exigences techniques et sanitaires des emballages destinés aux boissons. "Nous sommes le premiers et les seuls à arriver sur le marché du recyclage chimique avec un tel niveau de performance", déclare le directeur général adjoint de Carbios, Martin Stéphan. Lire la suite dans La Tribune
- Evoleum lance sa marque !
C'est audacieux, résolument optimiste, mais mûrement réfléchi. Prévu de longue date, le lancement de la nouvelle marque de cosmétiques Evoleum a eu lieu le 5 mars dernier. Depuis, le monde a changé, et le positionnement aussi, bien sûr. L'entreprise communique actuellement sur le bien-être, la gestion du stress, l'hygiène de vie. Une démarche importante pour affirmer sa présence sur le marché, préparer le réel démarrage et créer le contact avec les futurs consommateurs. E-marketing publiait le 30 mars une interview du responsable marketing, Elias Lebeau. Extraits: "Comment avez-vous adapté votre plan pour faire face à la crise actuelle ? EL : Nous avons la chance de ne pas encore être connus, et d'être plus flexibles quant à notre calendrier. Nous avons repoussé la présentation du film à l'an prochain, pour nous concentrer sur des actions qui ont plus de sens actuellement. Nous sommes en 2020, et le luxe ne s'inscrit pas que dans le réel, mais peut aussi s'incarner sur le digital. Toutefois, dans la situation actuelle, un discours mercantile et commercial serait hypocrite et mal venu. Nous travaillons avec des médecins, des naturopathes, des chefs cuisiniers, des professeurs de yoga, des psychologues... Pour septembre prochain, nous avions prévu de diffuser sur nos réseaux sociaux des tutoriels en vidéo, dont la promesse doit dépasser celle de nos produits : comment gérer son stress au quotidien, comment renforcer son système immunitaire, comment mieux manger, etc. Nous avons adapté ces contenus à la période de confinement actuelle pour les diffuser à partir de fin mars. Nous allons aussi mettre en place avec nos spécialistes partenaires des workshops en live et accessibles gratuitement. Au vu de la situation actuelle en France, nous avons décidé de ne pas honorer les commandes sur nos plateformes par respect pour nos partenaires logistiques, mais nos budgets médias seront donc maintenus pour communiquer sur tout ce partage de savoir et profiter de cette période pour faire grossir notre communauté". "Notre nouveau site doit être mis en ligne le 15 avril, et nous avons donc le temps de prendre du recul, de sortir de la stratégie et du branding pour aller parler à notre communauté, nous confronter à la réalité, mais aussi récupérer de la data. Tout cela nous permettra de mieux piloter notre lancement physique le moment venu. Et nous avons aussi le temps d'adapter notre stratégie et de réorganiser notre expérience en ligne : nous travaillons par exemple à la mise en place d'un outil de diagnostic de la peau sur notre site. Bref, cette période va nous permettre de vraiment solidifier notre stratégie digitale, ce que nous n'aurions peut-être pas autant fait en parallèle en temps normal". Aujourd'hui, Evoleum a noué un partenariat avec Le Coq Hôtel pour fournir aux soignant qui y sont hébergés gratuitement des produits de première nécessité.
- Tuffery, spécialiste du jean, produit des masques en tissu
Tuffery, spécialiste lozérien du jean, produit en urgence des masques en tissu. Les jeans Tuff’s sont les plus vieux denims de confection française. Un savoir-faire authentique et très rare qui n’a jamais quitté les ateliers des Cévennes depuis 1892 et la succession des 3 générations d’artisans tailleurs-confectionneurs d’une même famille. Malgré la destruction de l’industrie textile en France, la passion et les compétences de cette famille de tailleur ont permis de produire chaque année, depuis plus de 120 ans, des jeans 100 % made in France! France Bleu indique que "l'entreprise donne à sa façon un sacré coup de main dans la lutte face au coronavirus. C'est la Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie Agnès Pannier-Runacher qui a fait la demande. Les masques seront en tissu et disponibles gratuitement à l'atelier Tuffery à Florac. Lapriorité sera donnée aux personnels de santé et aux personnes les plus fragiles". "L'entreprise compte sur le bon sens et le civisme de chaque citoyen car la production de masques sera limitée. En attendant,la fabrication des jeans tuff est en suspens. L'entreprise ne travaille que sur la fabrication des masques". L’époque de gloire des ateliers Tuff’s se situe dans les années 1960 avec plus de 40 couturières qui confectionnaient plus de 500 jeans/jour. Puis le vent de la désindustrialisation a soufflé, seuls les trois frères Tuffery ont continué à confectionner des jeans français véritables jusqu’à aujourd’hui et sans discontinuer une seule année! Les irréductibles maîtres du savoir-faire ont plus de 60 ans et ils ne disposent d’aucune compétence en informatique et communication. C’est dans ce contexte que la quatrième génération de cette famille a initié un renouveau de la PME afin de transmettre ce savoir-faire et de redynamiser de manière moderne un secteur qui s’est éteint en France.
- Coronavirus : PME, vos aides, vos contacts
Retrouvez ici les principales mesures gouvernementales et les contacts utiles région par région. Courage ! Mesures gouvernementales Qui contacter ?
- Tribune : "Coronavirus : appel à la solidarité des grandes entreprises"
Le médiateur des entreprises Pierre Pelouzet demande de prendre soin des PME et TPE en raccourcissant les délais de paiement, pour leur permettre de passer la crise Le Covid-19 et son impact sur l’activité des entreprises françaises nous font entrer dans une période difficile et les premières conséquences économiques se font ressentir. Dans cette situation exceptionnelle, les entreprises attendent une communication claire et adaptée. Sur les plans sanitaire et économique, l’Etat communique et agit de manière efficace pour contenir les effets négatifs de l’épidémie. Les ministres concernés réunissent régulièrement les acteurs économiques pour les écouter et trouver ensemble des solutions concrètes.Le cas de force majeure s’est imposé naturellement et de manière très symbolique au cœur des préoccupations. Ce n’est donc pas anodin que Bruno Le Maire, très en pointe sur ces actions, m’ait demandé d’étudier le cadre d’application de la force majeure dans les contrats de droit privé comme il vient de le mettre en œuvre pour les marchés publics. Nous commençons, de fait, à être sollicités sur ces questions et l’exemple vaut mieux que la théorie. Premier exemple : un sous-traitant ne recevant plus de matières premières de Chine ne peut plus fournir son client. Ce dernier refuse l’activation de la clause de force majeure et lui impose des pénalités. Deuxième exemple : un gros client annule un événement en surinterprétant les recommandations gouvernementales et justifie le non-paiement de tout dédommagement en arguant de la force majeure. Se serrer les coudes. Cela montre la nécessité pour toutes les entreprises françaises de s’inscrire dans cette démarche et d’écouter davantage les difficultés de leurs partenaires d’affaires. Ce message s’adresse notamment aux grands groupes et clients publics qui doivent se montrer solidaires envers leurs fournisseurs. En résumé, j’invite tous les acteurs économiques à se serrer les coudes car c’est bien dans l’adversité qu’il faut être solidaire.Nous allons regarder le cadre juridique qui s’applique et les solutions à apporter. Mais au-delà, il est important que tous ceux concernés par cette situation inédite puissent se parler et se faire confiance. Ce dialogue est le ciment qui unit tous les acteurs économiques, il permet un rééquilibrage du rapport de force et la médiation est l’outil qui le facilite. Mais nous pouvons aller plus loin. Les grandes entreprises et clients publics ont dans leurs mains le levier le plus rapide et le plus efficace pour permettre aux TPE-PME fournisseurs de passer le cap. Je réitère donc mon appel à ce qu’elles envisagent de raccourcir drastiquement leurs délais de paiement envers tout fournisseur fragilisé. Le simple fait d’être payé à 30 jours plutôt que 60 amènerait à ces structures une bouffée d’oxygène d’un mois sans vraiment altérer la trésorerie des grands groupes. Cet appel peut paraître empreint de naïveté – c’est ce que me disent certains patrons de PME – mais je crois sincèrement qu’il doit y avoir des dirigeants ou directeurs financiers prêts à s’inscrire dans cette démarche en cette période exceptionnelle. Il faut en tout cas comprendre que le chacun pour soi n’est pas la solution !Le médiateur des entreprises est né de la crise de 2008. Depuis, nous n’avons pas cessé d’accompagner les entreprises et organismes en difficulté, tout en cherchant à rééquilibrer les rapports de force et à améliorer les pratiques. Nous restons mobilisés pour aider les entreprises à s’en sortir. Faites appel à nous ! Pierre Pelouzet est médiateur des entreprises. economie.gouv.fr/mediateur-des-entreprises