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  • Les patrons français, ces grands malades...

    Le quotidien les Échos revient sur l'étude de l'observatoire montpelliérain Amarok, qui scrute depuis dix ans la santé des dirigeants de PME. Selon l'étude, 17,5 % des dirigeants sont exposés au risque d'épuisement professionnel... Extraits et compléments d'info. 17,5 % des chefs d'entreprise français sont exposés à un risque d'épuisement professionnel. C'est le chiffre clé d'une étude parue récemment dans  « La Revue française de gestion » . Réalisés, courant 2019, auprès d'un échantillon représentatif de 1.500 dirigeants, les entretiens ont été conçus et analysés par l'Observatoire Amarok, association montpelliéraine. Conclusion : les experts-comptables sont en grande souffrance (risque de burn-out à 30,2 %), ainsi que les agriculteurs (35,1 %) et les artisans (entre 31 % et 35 %). Les agriculteurs ressentent, d'après l'étude, « une perte progressive de la maîtrise de leur destin. Or, le sentiment de maîtriser son destin est bon pour la santé. Ils sont soumis à des marchés mondiaux, dépendent d'aides européennes et subissent de plein fouet l'agribashing », détaille Olivier Torrès, fondateur d'Amarok et chercheur à l'université de Montpellier. Ce dernier reprend une proposition d'Amarok, qui préconise d'élargir les missions de services de santé au travail aux 3,2 millions de travailleurs non salariés. « Ca avance. Tous les assureurs mutualistes ont financé une partie de nos travaux », se félicite Olivier Torrès, dont l'observatoire, qui compte 450 adhérents, est désormais en quête d'une reconnaissance d'intérêt général. Entreprendre est cependant, au global, bon pour la santé, tempère l'enseignant. « Les patrons travaillent énormément, avec passion et dans un état d'esprit positif. Ces facteurs dits 'salutogènes' sont souvent plus forts que les facteurs pathogènes. Mais la variance est plus forte que pour le reste de la population. En cas de burn-out, celui-ci sera plus violent. » A Bercy, la direction générale des entreprises travaille à un programme de valorisation de l'échec dans l'entrepreneuriat, phénomène encore très stigmatisé dans la mentalité française. Pionnier de la recherche sur la santé des entrepreneurs, l’enseignant a créé l'Observatoire Amarok sur la santé des travailleurs non-salariés nous dit Capital. Et il a cosigné, en 2016, une étude réalisée auprès de 357 patrons de TPE et PME, qui répertorie les facteurs de stress alimentant la surcharge mentale. Les principaux risques ont un lien direct avec la pérennité de l'entreprise : éventualité d'un dépôt de bilan, problèmes de trésorerie, baisse de l'activité commerciale, mauvais résultat annuel, conflit avec un associé… Dans les petites structures, où la polyvalence est obligatoire: les managers doivent chaque jour prendre des décisions capitales dans des domaines très différents : comptabilité, marketing, logistique… Cela les pousse régulièrement à sortir de leur zone de confort et leur donne l'impression d'avoir toujours le nez dans le guidon. Elément aggravant, ces risques psychosociaux s'exercent sur des organismes et des psychismes très sollicités : d'abord, par une quantité de travail importante, en moyenne 55 heures hebdomadaires contre 38,4 pour les salariés selon la Dares ; ensuite, par une dette de sommeil fréquente. Ils ne dorment en moyenne que 6h30 quotidiennes contre 7h04 pour l'ensemble des Français... À quand une médecine du travail pour les patrons ?

  • Pense bête : quand tu postes sur les réseaux sociaux...

    Quand faut-il poster vos contenus sur les réseaux sociaux ? Oberlo s'est penché sur cette question tout comme l'ECN ... Petit résumé et infographies utiles... Avec près de 17 millions d'utilisateurs en France de twitter, le réseau devient intéressant pour les message B2B les mardis et mercredis. Les samedis et dimanches entre 12h et 15h et 17h à 18h seraient les meilleurs créneaux nous dit l'étude ECN qui s'appuie sur une étude Oxatis/KPMG. À ne plus rien y comprendre ! Le dimanche est le pire jour pour Instagram mais le meilleur jour de la semaine pour Pinterest ! Le week-end évitez LinkedIn et choisissez plutôt mardi, mercredi et jeudi... Quand à Facebook : le mardi c'est mauvais, mais du jeudi au dimanche : allez-y !

  • Très chère grève...

    La Coordination Nationale Des Indépendants (CNDI) réclame un plan de redressement économique de grande ampleur pour sauver les TPE/PME franciliennes. Article sur NetPme. Extraits. « La grève a complètement détruit l’économie des petits entrepreneurs d’Île de France et particulièrement de Paris, rapporte la CNDI dans un communiqué du 28 janvier, certaines entreprises ont perdu entre 30 % et 70 % de leur chiffre d’affaires. » 10 millions d’euros par jour de grève, soit 460 millions d’euros pour 46 jours. Voici, selon la CNDI, le montant du prêt correspondant à la valeur des pertes induites par la grève contre la réforme des retraites. Une note salée qui pourrait s’alourdir « selon l’importance des dégâts qui seront dévoilés au fur et à mesure ». « Il faut prendre des grands moyens, comme le plan Marshall a sauvé l’Europe, il faut un plan Marshall pour l’Île de France », justifie le syndicat. Le plan serait soumis à un minimum de contrainte (situation bancaire, comptable, etc.). Il se traduirait par des prêts remboursables accordés par une banque d’investissement d’État « à un taux négatif sur 10 ou 15 ans ». Les prêts seraient cautionnés par la région. Ainsi, en cas de défaillance, « la région se retournerait sur les responsables qui ont occasionné ces nuisances et ces troubles », avance la CNDI.

  • Paris : j'en ai ras le C.. !

    Et si on parlait de Paris ? Et si on parlait de celles et ceux qui bossent dans ces conditions ? Et si on parlait des dégâts économiques, et, au-delà, des dégâts sociaux et humains ? Et si on parlait d’égalité ? Je n’irai pas jusqu’à évoquer la fraternité, qui va pourtant avec la liberté. Mais je vais en parler aussi. On en parle de l’égalité  ? Qui « profite » actuellement largement de droits obtenus en échange d’une paix sociale, de la sécurité de l’emploi et au mépris – souvent - de « l’usager ? » Cet « usager » justement, qui a peut-être besoin d’électricité pour une question médicale. Mais cela ne semble pas gêner certains, qui seraient pourtant bien contents qu’eux ou  leurs proches puissent bénéficier de ce service en cas de graves problèmes de santé. Ne parlons pas de toutes celles et ceux qui ont besoin de soins et qui ne peuvent se déplacer. Mais, peu importe : « il s’agit de dommages collatéraux » entend-on dire. » No comment. On fait quoi ? Si pour certains, le mot "fraternité" a disparu de leur état d’esprit, de leur manière de penser et de leur vision du bien-vivre ensemble, les acteurs locaux de la capitale de la France ne semblent, eux aussi, guère gênés par la tournure que prennent les choses. Fraternité à Paris ? Mon oeil. Et notre chère patronne de la ville a disparu. Elle ne dit rien. Seule la Présidente de Région demande un remboursement des « usagers » des transports. La moindre des choses, mais pour l’heure : rien n’est décidé et il n’y a toujours aucun métro fiable. La plupart sont à l'arrêt. Mais on verra plus tard... Alors prenons un vélo ? Aucune des stations « Vélib » ne fonctionnent dans cette ville avec des vélos en piteux état ou désactivés.  Personne ne semble s’en offusquer. Les taxis ? Ils craquent eux aussi car il devient impossible de circuler, les chauffeurs privés, eux,  le font. Mais qui a appuyé lourdement sur le bouton « hausse des prix, sans limite » chez les VTC ? Les bus « Macron » dans Paris ? La patronne de la ville semble ne pas en vouloir : "ça pollue" Chacun fait donc ce qu’il peut Les cyclistes du dimanche se retrouvent donc en semaine dans la faune parisienne et ne s’arrêtent plus nulle part. Ils tracent. Le piéton est un con. Il l’est aussi pour les « trottinetteurs » bobos : « Pousse toi de là que je passe ». J’ai presque envie de les comprendre, car ils sont excédés. Nous le sommes tous. Mais sont-ils devenus fous en deux roues ? La liberté ? Oui on a le droit, et heureusement, de faire grève et de se faire entendre. Mais bloquer une ville, un pays pour défendre ses propres droits m’inquiète. La retraite du petit commerçant, restaurateur, patron d’une TPE…  n’est déjà pas bien élevée (en fait, on ne sait pas ce qui va nous arriver) mais, de là, à l’empêcher de travailler en période de fêtes de fin d’année, est un crime. Même si la Banque de France semble perchée dans ses retranchements en précisant que l’impact économique de ce « bordel ambiant » n’a que très peu d’impact, je crains – et j’espère me tromper – que les dégâts soient importants. Doit-on rappeler qu’une majorité de gérants de société n’a pas droit au chômage ? Qu’ils supportent les dettes et les charges, même en cas de (fortes) baisses du chiffre d’affaires ? Doit-on rappeler que ces derniers n’ont rien demandé et qu’après une saison « gilets jaunes » c’est la double peine aujourd’hui ? Mais les syndicats ont repris la main sur une contestation qu’ils ne maitrisaient pas l'année dernière. Là est l'essentiel ? La liberté du Gaulois Alors comment sortir de cette situation ? Le syndicaliste en chef à moustache veut continuer le combat. À 4500 euros par mois, il peut continuer à justifier son poste. De l'autre coté, que dire des trous de mémoire de l’homme en charge du dossier qui font tâche. Je veux bien un ou deux oublis. Mais 11 (ou plus ?). C'est inquiétant. Chacun pour soi Alors, ça y est, nous sommes rentrés dans  « le chacun pour soi »  : « Toi, malade chez toi. S’il n’y a plus d’électricité, tu fais partie des dégâts collatéraux. Tant pis, mais tu comprends bien qu'il faut se faire entendre ! » « Toi, restaurateur, commerçant, gérant d’entreprise, si tu disparais, ce ne sera pas de notre faute, mais celles de ceux qui nous gouvernent » « Toi, tu dois savoir que ce qui nous ait proposé ne nous arrange pas. » « Pour Noël, tes enfants. Tu te les gardes chez toi ! » (Même si le service de voyage d'enfant seul n'est pas assuré par la SNCF elle même, mais il a été supprimé par la SNCF. La CGT ne s'est pas indignée et elle se positionne comme victime de sa direction... ) J’arrête là. Je suis énervé. Et pendant ce temps là, la boss de l’Hôtel de ville ne moufte toujours pas. Élections municipales obligent ? On en parle de la forte hausse de la délinquance à Paris ? De la saleté de cette ville ? De la hausse de la dette et du coup des différentes taxes ? Du fiasco Vélib et Autolib ? Du lamentable plan de circulation qui fait que la pollution est toujours aussi forte (le bordel de la circulation en plus ?). Mais elle n’est pas seule à être perchée et totalement déconnectée. Les candidats aussi s’expriment peu voire pas du tout. La faute aux médias ? Enfin, on le rappelle ? Pour les entrepreneurs, les charges sociales et les organismes collecteurs, qui ne savent pas parler autrement qu’en utilisant le mot « pénalités », ne feront rien pour vous. Sont-ils plus cléments ? Pas sûr. Même face à un hôtelier en pleurs. Ont-ils imaginé des solutions ? Non. On en parle aussi de cette France administrative et fiscale qui, elle, ne s’arrête pas ? Alors oui, les heures passent et les infos changent. Peut-être aurons-nous des trains, des métros et des bus en fin d’année ? Il n’empêche que le mal est fait. L’image de ces professionnels compétents mais gâtés au détriment de celles et ceux qui « rament » et sont obligés d’aller bosser, est gravement ternie. Difficile d’accorder un quelconque crédit à ces privilégiés persuadés que ce sont les autres qu’ils le sont. Dialogue impossible ? Par fierté gauloise, il est impossible de dialoguer intelligemment dans ce pays. D’échanger des idées. D'avancer ensemble. Au fait, quelles sont les propositions et les idées des syndicats sur la question des retraites ? Je n’ai rien entendu à moins que le message ait été brouillé. À cause des autres ? Encore une fois : la faute aux autres ? Débat stérile et idiot « Renouvelez-vous » : voilà ce qu’entendent les salariés (privé ou public) mais ce renouvellement "c’est pour les autres, pas pour moi" entend-on en écho. Chers amis du métro et des trains : montez votre entreprise ! Soyez indépendant et vous comprendrez combien vous êtes super bien lotis aujourd’hui ! Et les Parisiens : vous êtes cons ? Je suis surpris par cette forme de résignation dans une ville qui, je le rappelle, est sale, dangereuse, sans transport et chère (loyer, taxes… et place dans les parkings) Je suis surpris que personne ne hausse le ton. Accepte tout. C’est peut-être mon cas d’ailleurs. J’ai la chance d’avoir mon entreprise près de chez moi et j’y vais à pied. Mais les balades de nos grévistes m’ont déjà faire perdre 3000 euros et pour une TPE de deux personnes : ça compte. Et je pense que ce n’est pas fini. Mais j’ai de la chance, par rapport à certains entrepreneurs qui jouent actuellement leur chiffre d’affaires de l'année, et qui ne s’en remettront peut-être pas. Et tout le monde s’en fout. Sauf eux. Chacun sa peau. Et si je quittais Paris ? Lâche que je suis. Et j’en ai ras le c… > Un entrepreneur en colère

  • Vis ma vie de commerçant durant la grève

    Voici une tribune qui fait beaucoup parler d'elle. Elle est criante de vérité. Voici pourquoi : « Mon entreprise, qui m’a tant coûtée, et les emplois de mes salariés sont à la merci de cette grève. » (extraits) Ils étaient pourtant nombreux à compter sur cette fin 2019 pour améliorer leur activité, déjà bien mise à mal par le mouvement des gilets jaunes à la même période l’année dernière. C’était sans prévoir la grève. Lancée le 5 décembre dernier, elle s’est inscrite dans la durée, portant un coup très dur aux restaurants qui enregistrent déjà des annulations en cascades et des baisses de réservations comprises entre 30% et 50%. Parmi les restaurateurs, l’inquiétude se répand et à raison. La grève… Cette fameuse manne franco-française qu’on brandit fièrement, qu’on revendique, qu’on use jusqu’à la corde tel un enfant fâché auprès d’un parent étatique fatigué. Mais qui est ce « on » ? La grève est un droit ? Mais alors ne devrions-nous donc pas tous être égaux face à cette option : cesser notre activité professionnelle séance tenante pour faire valoir nos revendications ? Dans les faits, QUI, mis à part la RATP, dispose de ce privilège ? QUI peut cesser de travailler en engendrant un tel potentiel de nuisance imposant à tous d’être le témoin de ses revendications ? En tant que commerçant, artisan, salarié de n’importe quelle PME, si je suis insatisfait de mes conditions de travail, de mes clients, de mes charges, et que j’arrête de travailler pour faire valoir mes revendications, à qui vais-je nuire à part moi-même en me privant de salaire, de chiffre d’affaires et d’activité ? [...] La grève n’est pas un droit, c’est un privilège réservé à une partie de la population. Celle qui décide qui a la droit de travailler ou non. L’idée n’est pas d’avoir un quelconque avis sur les revendications elles-mêmes des grévistes mais d’énoncer ici les conséquences sur une majorité silencieuse qui ne dispose pas dudit privilège. Donc à titre informatif, et puisque de grands leaders de cette grève se targuent d’agir pour le Bien de tous, j’aimerais raconter comment se déroule ma semaine. J’ai 3 restaurants et 22 salariés. Il convient d’abord de préciser que ce statut me procure un salaire mensuel acceptable mais bien inférieur à celui dont j’aurais disposé en tant que salarié au même âge et à expérience égale. Mon taux horaire est en revanche ridicule et bien inférieur au SMIC étant donné qu’un entrepreneur travaille chaque heure où il ne dort pas. Par ailleurs, aucun de mes restaurants ne dispose d’une trésorerie ne serait-ce que confortable car chaque euro gagné est alloué aux salaires, aux charges, aux matières premières et à l’amélioration des conditions de travail de mes salariés. Une fois que tout a été payé, il reste quelques kopecks que l’on garde précieusement pour les coups durs : casse, dégâts des eaux, équipements, etc. Seulement les coups durs sont finalement des charges aussi régulières que les frais fixes. [...] Dans le Koh Lanta des commerçants, l’épreuve des Gilets Jaunes avait déjà éliminé quelques candidats. Ils ne disposaient pas de la force de frappe de ces nouveaux ravisseurs cheminots. La prise d’otages touche cette fois tout le monde et remet définitivement en cause l’existence des commerçants. Cette année, le gréviste me ponctionnera plus que l’Etat lui-même. Chaque mois je règle mes charges et impôts le coeur serré au vu de ce jeu à somme nulle et aux règles rédhibitoires mais avec la satisfaction moindre que ce soit le coût de la solidarité. Les sommes que me coûtent les grévistes ne financent que leurs intérêts propres. S’ils parviennent en bout de course à me mettre au chômage, je n’en verrai pas les indemnités car en tant que « Chef d’entreprise », il me revient la responsabilité de m’auto-gérer en période de disette. Quant aux retraites, je n’ai ni le loisir d’y penser ni le luxe d’y prétendre. Pourtant, je financerai gaiement celle des autres tout au long de ma « carrière ». J’entame MA semaine de grève ce jeudi 5 décembre. Les premiers effets Kiss Cool ne se font pas attendre : une pluie d’annulations tombent sur les restaurants. En parallèle, 70% des salariés n’ont pas la possibilité de venir travailler. Nous prenons la décision de fermer l’un des restaurants et de répartir les quelques salariés disponibles sur les deux autres établissements. Le service est une hécatombe, le chiffre d’affaire ne couvre même pas les taxis que nous réservons à nos salariés pour qu’ils puissent regagner leur domicile. [...] L’hécatombe s’étend, et de manière exponentielle. Chaque évolution est pire que la précédente. Les salariés travaillant en banlieue sont carrément sinistrés, les fournisseurs ne peuvent assurer les livraisons, les clients ne se déplacent pas. Le mois de décembre est pour nous celui des repas d’entreprises. Un chiffre d’affaires additionnel en fin d’année qui permet de fermer durant les fêtes sans y perdre trop de plumes. Les premiers groupes annulent remettant en cause l’intégralité de notre gestion de cette période. Peut-on maintenir les primes de Noël ? Peut-on conserver les congés des salariés ? [...] Nous maintenons notre volonté de rester ouverts coûte que coûte et nous décidons que toute les salariés seront payés, qu’ils viennent ou pas. Ceux qui n’ont pas de solution bénéficieront de journées de congés payés. Même ceux qui n’en ont pas encore ou déjà plus. En ce 6ème jour de grève, nous réalisons néanmoins que les frais des transport continuent de dépasser le chiffre d’affaires. Nous avons réussi à fidéliser des salariés en restauration pendant 6 ans, un record et une victoire car nous avons toujours eu leur intérêt à coeur. Aujourd’hui, je me vois dans l’obligation de leur demander de venir par leurs propres moyens ou de ne pas venir du tout. Mon entreprise, qui m’a tant coûtée, et les emplois de mes salariés sont à la merci de cette grève. Chaque jour qu’elle dure causera un peu plus notre perte. Tribune complète ICI

  • Quand un fabricant de robots français est choisi par un grand groupe Japonais

    Exotec, fabricants de robots industriels a été choisi par le groupe Japonais Fast Retailing, maison-mère de la populaire marque japonaise de vêtements Uniqlo. Au pays des robots, ce choix pour un fabricant français est un joli coup pour Exotec. "Pour nous, qui admirons le Japon pour ses robots, c'est une importante reconnaissance de voir les Japonais de Fast Retailing s'émerveiller devant nos systèmes", a commenté le président d'Exotec Romain Moulin. "L'intelligence est dans les robots qui se déplacent de façon autonome et économe à l'horizontale au sol, et à la verticale entre des étagères ordinaires jusqu'à une hauteur de 10 mètres" alors qu'avec d'autres systèmes, les étagères sont elles-mêmes motrices et requièrent une installation complexe, a précisé Takuya Jimbo, directeur général adjoint de Fast Retailing,, à l'AFP en aparté. Exotec, Entreprise de l'année 2019 aux trophées PME-RMC, compte déjà des clients français tels que les distributeurs Carrefour, Leclerc ou encore le site de commerce en ligne Cdiscount. Exotec, qui compte actuellement 120 salariés, prévoit de produire 1.000 robots l'an prochain dans son usine à Croix dans le Nord de la France. Ce n'est pas le premier succès de Exotec à l'international. La start-up française a signé en septembre dernier un partenariat avec AHS, intégrateur de solutions logistiques aux Etats-Unis et au Canada depuis plus de 30 ans et qui compte parmi ses clients Sephora, Geodis, Wal-Mart, ou encore Ebay. Plus d'infos sur BFM Business

  • "Comment réussir sa start-up sans jamais lever de fonds ?"

    Impossible de passer à côté de cette surmédiatisation des levées de fonds chez nos jeunes pousses. Nous avons parfois le sentiment d’une course effrénée à qui obtiendra la levée la plus importante… Mais les levées de fonds ne sont pas garantes de réussite et de longévité. Sous la pression des nouveaux actionnaires ou pris dans l’engrenage des levées, de nombreuses startups perdent pieds en n’obtenant jamais la rentabilité. Il est possible de s’en affranchir pour lancer et bâtir son entreprise. Par Jonathan VIDOR - Pdt fondateur de JV WEB La France est devenue une véritable « Startup Nation » avec plus de 10 000 startups et des montants de levées de fonds qui ne cessent de s’envoler pour atteindre en 2018 plus de 3,6 milliards d’Euros d'après le baromètre EY. Mais on en parle de ces 80% de jeunes entreprises dynamiques et innovantes qui mettent la clé sous la porte malgré tout dans les 5 ans ? Prises sous le feu des projecteurs malgré l’obtention de ce graal financier, elles dégringolent. Pour la simple et bonne raison qu’elles ont fait de la levée leur objectif business premier au détriment de leur produit ou de leur service. Mais ce ne sont pas les Business Angels qui vont faire le succès d’une entreprise. Il faut se reconcentrer sur nos fondamentaux marketing et de la vente un peu trop mise de côté ! Cela passe par l’étude approfondi de son marché, sa cible, ses concurrents s’ils existent et la construction de son business model et de sa stratégie de développement… Monter sa société ne se fait pas en un jour. Il est primordial de se poser les bonnes questions : Est-ce que mon produit répond à une demande réelle ? Quel problème je résous pour mes clients ? Combien son prêt à payer mes clients ? Car tout l’enjeu pour une jeune entreprise va être de maîtriser ses dépenses et ses entrées d’argent afin d’évoluer et de perdurer. Généralement, la mobilisation de son propre capital et de la love money, ces fonds apportés par les proches, demeure la première source de trésorerie. Mais en fonction de son secteur d’activités, de ses moyens ou de son projet, le besoin peut se faire ressentir d’avoir un petit coup de pouce pour accélérer son développement. De nos jours, il existe de nombreux financements plus accessibles et moins contraignants pour les Startups comme les fonds publics versés par des organismes tels que la BPI, les régions, le réseau Entreprendre… Les banques sont également devenues des partenaires non négligeables en complément. Conscientes du potentiel de ce nouvel écosystème, la plupart des banques françaises ont créé leurs propres offres pour les soutenir et les accompagner. Sans oublier les concours locaux ou nationaux qui sont devenus de véritable tremplin en apportant des subventions et des contacts précieux (comptables, avocats…). En faisant appel à ces alternatives les jeunes entrepreneurs peuvent garder le contrôle de leur société, rester maître de leurs décisions, rester agile dans leurs actions et rester focus sur la satisfaction de leurs clients plutôt que sur celle de leurs actionnaires. Ne passons pas à côté des évidences, la meilleure source de financement pour une start-up en devenir c’est celle que va lui verser ses clients. Il est donc nécessaire de gagner la confiance de ses clients et de se constituer une communauté qui va promouvoir la qualité du produit proposé. Pour certains acteurs, il peut être judicieux d’envisager des business models où le client s’engage sur sa commande avant production. C’est par exemple la stratégie mise en place par Pied de Biche cette jeune marque parisienne de chaussures haut de gamme qui pour se lancer a d’abord proposé ses modèles à la commande avant fabrication. Dès lors qu’une société est rentable et qu’elle dispose d’une clientèle fidèle, alors elle peut prétendre à la recherche de capitaux externes dans de meilleures conditions. Car dans ce cas précis, ils deviennent un moyen pour ces jeunes pousses d’accélérer leur croissance, de se développer à l’International, de lutter plus rapidement contre la concurrence et d’amplifier leurs actions marketing. Prenons l’exemple de Théodo cette startup française spécialisée dans le développement d’applications web et mobiles. Créée en 2009, elle a mis près de 10 ans avant de faire financer son développement par le biais d’une levée de fonds. Cela ne l’a pas empêché d’enregistrer une croissance moyenne annuelle de ses revenus de l’ordre de 70%. Il faut savoir ne pas brûler les étapes. Il y a un temps pour tout si l’on veut perdurer dans le temps. Jonathan VIDOR, Président Fondateur JVWEB

  • Salon Made in France : des prix et des innovations...

    Nous pouvons être fiers de nos entreprises qui se battent chaque jour pour concevoir et produire en France des produits de qualité. Dans l'émission Business Club de France, Gilles Attaf, patron des costumes Smuggler (Costumes 100% français) revient sur la difficulté de produire en France, alors que les consommateurs en demandent toujours plus. Au MIF Expo (MIF = Made In France) les prix 2019 démontrent le savoir-faire et les innovations françaises dont nous pouvons être fiers. Prix Innovation 2019 : Kippit : La bouilloire durable Kippit vient bousculer ce marché dynamique où plus de 2 200 000 bouilloires sont produites et vendues chaque année en France, sans garantie de durée de vie. Bien plus qu’une bouilloire, ce premier produit de la marque allie innovation, design et respect des exigences sociales et environnementales. Fin 2018, les fondateurs ont rédigé un cahier des charges, puis sélectionné par l’agence de design Antracite et le bureau d’études électroniques Dralam afin qu’ils développent le prototype. Les premiers modèles sont fabriqués à Toulouse, au sein du premier atelier kippit. Kippit a donc créé Jaren, c'est le nom de cette bouilloire. L’indispensable : Faire bouillir l’eau Les plus : Choix de la température de l’eau au degré près (de 40 à 100°) Infusion de thé Chauffe biberon – bain marie Cuisson vapeur Cuisson ou réchauffage de tout aliment liquide Cuisson d'œufs mollets Capacité : 1,5 litre 4 accessoires : filtre à thé, paniers bain-marie, pâtes, vapeurTimer intégré / Connexion Wifi Mise sur le marché au 1er semestre 2020 En vente sur : www.kippit.frPrix : 130€ « Nous vivons dans un monde qui zappe, qui slide, qui change. Outils, vêtements, voitures : dès qu’un objet est cassé ou dépassé, nous le remplaçons. Réparer n’est plus un réflexe, changer nous semble plus simple, plus rapide, plus sûr, moins cher. À force de consommer, le climat se dérègle et la terre se réchauffe. Alors puisque changer est une habitude, changeons nos habitudes. En créant kippit, nous avons imaginé l’électroménager qui ne se jette plus. Des produits qui concilient innovation, performance et design avec les nouvelles exigences sociales et environnementales. » Kareen Maya Levy, co-fondatrice de kippit. Prix Environnement 2019 : 1083 pour son jean's Infini Dernière grande innovation de 1083, le jeans INFINI, qui sera disponible en pré-commande dans des quantités limitées. Ce jeans est recyclé, recyclable et consigné. Créée à partir de bouteilles en plastiques ramassées dans la mer et de filets de pêche, ce denim 100% en polyester est recyclable. Et pour encourager à rapporter son jeans INFINI usé, la marque à mis en place un système de consigne. Une fois rapporté un boutique, on récupère sa consigne, est le jeans sera recyclé pour en recréer un nouveau. Une vraie boucle vertueuse ! La veste INFINI x Hopaal : Suite à l'immense succès de la campagne Ulule pour le lancement du jeans INFINI, 1083 a décidé de s'associer à Hopaal, marque made in France engagée pour l'environnement . De cette collaboration est née une veste pour Homme taillée dans ce nouveau denim innovant et surtout très écologique. Prix Entrepreneur 2019 : Jean Fil (polos en coton) Nous révions de donner une nouvelle perspective à nos exloitations agricoles, d'essayer autre chose, car nous aimons les challenges et voulons prouver que l'impossible n'est pas français. " Trois apprentis sorciers", 6 graines plus tard, le défi était relevé. Nous voulons repenser la manière de produire en maitrisant la chaine de production de la matière première au produit fini, un seul mot d'ordre " tout doit être réalisé en France " De fibre en fil est né Jean Fil Nous innovons dans la façon de consommer en proposant le premier polo en coton français, 100% made in France, du champ à la confection. Nous valorisons et pérennisons le savoir-faire traditionnel des ateliers français en réalisant toutes les étapes de transformation de notre coton en France. Nous voulons que chaque polo Jean Fil soit synonyme d’exclusivité, et pour cela, nous avons imaginé un numéro de série unique. A l’image du monde viticole qui nous anime, nous « millésimons » nos récoltes de coton. En dépassant les barrières techniques, nos polos, prouesse 100% made in France, sont la preuve que OUI il est possible de cultiver du coton localement, écologiquement, éthiquement et de façon responsable !

  • Salon Made In France : Focus sur ENO

    Le Salon du Made In France ouvre ses portes aujourd'hui à Paris jusqu'au 11 novembre. L'occasion de vous proposer dans le Business Club de France des Entrepreneurs, des focus sur des entreprises très engagée dans la conception, la production et la qualité "made in France". Aujourd'hui l'entreprise : ENO Depuis les années 90, ENO, le spécialiste français des planchas, équipe les bateaux de plaisance et fait ainsi naviguer son savoir-faire à travers les océans ! Leader mondial dans le secteur du nautisme depuis 2006, cette PME niortaise contribue au rayonnement de l’art de vivre à la française avec des produits durables et éco-responsables. Créé par Albert Haineaux en 1909, ENO s’est installé à Niort, dans les Deux-Sèvres, en 1916 afin de fabriquer des produits en fonte pour le chauffage et la cuisson. C’est à partir des années 90, avec l’essor du nautisme, qu’ENO conçoit et fabrique des appareils de cuisson pour les bateaux : réchauds, fours et grill, planchas, … En 2003, Antoine Thomas et Laurent Colas reprennent l’entreprise et choisissent de développer la gamme de planchas. En 2006, ils rachètent Force 10, leur principal concurrent nord-américain dans la fabrication d’appareils de cuisson pour les bateaux de plaisance mais la crise américaine de 2007/2008 fait radicalement chuter le marché mondial du nautisme et ils décident alors de relocaliser à Niort toute la production des ces appareils. Fort des nombreux défis relevés et des crises traversées, ENO n’a jamais cessé d’innover. Aujourd’hui, la marque emploie plus de 100 personnes sur son site de Niort et produit chaque année plus de 10 000 appareils pour le nautisme. Côté fabrication, ENO a poursuivi en 2019 le projet de modernisation de sa ligne. Au total, depuis 2016, plus de 1 million d’euros ont été investis pour augmenter la productivité et la performance tout en réduisant la pénibilité du travail. Première mondiale, l’installation de cette chaîne de production entièrement robotisée permet de réaliser un émaillage par poudrage. Ce projet de développement permet à ENO d’être plus réactif pour répondre à la demande du marché et s’exporter à l’étranger, notamment aux Etats-Unis et au Canada. Fournissant 50 pays maritimes à travers le monde, l’exportation de ses produits représente aujourd’hui plus de 30% de son chiffre d’affaire. ENO, PME française, leader mondial des appareils de cuisson pour le nautisme, fabricant français de planchas est reconnue pour son savoir-faire d’excellence en émaillage (label Entreprise du Patrimoine Vivant www.patrimoine-vivant.com). ENO conçoit et fabrique des produits certifiés Origine France Garantie (www.originefrancegarantie.fr), l’unique label qui permet d’authentifier l’origine française des produits. www.eno.fr

  • Les entreprises les plus dynamiques de la FrenchTech

    Avec 2,8 milliards d’euros d’investissements au premier semestre 2019, la Tech française est le deuxième écosystème le plus attractif en Europe, derrière le Royaume-Uni et ses 5,3 milliards d’euros d’investissements, mais devant l’Allemagne (2,5 milliards d’euros), selon le baromètre du capital-risque du cabinet de conseil EY. De son côté, FrenchWeb propose depuis trois ans une autre grille de lecture pour mettre en lumière les entreprises françaises à la plus forte croissance dans un classement encore plus large et varié : le FW500. (extraits) Cette année, le FW500 a couronné OVHcloud, qui se bat depuis maintenant vingt ans pour se faire une place sur le marché mondial du cloud, actuellement dominé outrageusement par Amazon Web Services (AWS). Outre le cloud, l’e-commerce et les médias numériques sont également à l’honneur dans cette quatrième édition avec Leboncoin et Webedia qui complètent le podium derrière OVHcloud. Depuis l’an passé, le FW500 s’attèle également à récompenser des aventures entrepreneuriales. Pour connaître les lauréats, il vous suffit de visionner le reportage réalisé lors de la soirée du FW500… Plus d'infos sur FrenchWeb

  • Made in France : place aux actes concrets

    L’appel de Gilles Attaf, Délégué-général de la marque Smuggler, Président des Forces Françaises de l’Industrie et Administrateur de Pro France : "j'en appelle aux actes !". Gilles Attaf est l'invité du Business Club de France des Entrepreneurs ce week-end. Depuis quelques mois, j'accompagne les équipes de France Confection sur un projet d’envergure : construire l’Usine du futur à Limoges. Automatisée, connectée, digitalisée et éco-conçue pour limiter son impact environnemental et améliorer sa performance énergétique: C’est un projet ambitieux qui veut accompagner l’industrie de l’habillement Made in France vers une nouvelle ère. Gilles Attaf est l'invité du Business Club de France des Entrepreneurs. Première diffusion samedi 9 novembre 2019 sur 26 TV locales Ce projet emblématique de l’industrie textile est soutenu par la Région Nouvelle Aquitaine et l’ADEME et bénéficie de l’accompagnement technologique de Microsoft France. Les 92 salariés du site actuel sont pleinement impliqués dans cette aventure. À terme, l'ambition est de procéder à de nouvelles embauches, favoriser la formation des jeunes  et de consolider ainsi l’attractivité économique locale. Le carnet de commandes de France Confection est plein et est alimenté par de nouveaux clients du luxe. La demande et l’enthousiasme sont là! La frilosité historique des investisseurs face à l’industrie Française se doit de changer car le Made in France est devenu un sujet sociétal ! Il est sur toutes les lèvres mais quand il s’agit de s’engager et d’agir, c’est plus compliqué et les investissements trop longs à mobiliser. Tellement long que cela risque de  compromettre notre initiative. C’est pourquoi aujourd’hui, j’en appelle aux actes ! Alors Investisseurs et Entrepreneurs, mobilisez-vous vite à nos côtés pour que ce formidable élan que nous ressentons de toute part se concrétise. Que le Made in France ne soit pas un vain mot ou un étendard marketing mais une réalité! Gilles Attaf

  • Combien coûtent les influenceurs ?

    La Réclame.fr s'est penché sur ces influenceurs qui se sont "invités" ou qui sont invités dans toutes les campagnes de communication grâce à leurs audiences, sur YouTube, Instagram, Snapchat, Twitch ou tout autre média social. Mais combien ça coute ? C’est tout l’objet de l’étude de Kolsquare (Brand and Celebrities) basée sur plus de 400 projets entrants de la plateforme. Premier constat : le coût d’une activation varie selon le réseau social de diffusion. Élémentaire mon cher ? Pas si simple. Instagram peut bien (sembler) régner sur les réseaux sociaux avec son milliard d’utilisateurs, le coût d’une publication ou d’un post d’influenceur (K.O.L pour Key Leader Opinion) sur la plateforme se monnaye entre 1 000 à 50 000 euros sur Instagram (plus avec une communauté de +7 millions d’abonnés), quand celui-ci varie entre 3 000 et 70 000 euros selon la taille de sa communauté sur YouTube. Un écart qui se justifie notamment par l’effort de créativité et le temps pris par le créateur de contenu sur la plateforme, filiale de Google, par rapport à une photo ou une story sur Instagram. [...] Quoi qu’il en soit, et quelques soit la plateforme choisie, pour chaque euro investi dans une campagne, le marketing d’influence permet d’en récupérer 5 ou 6 en moyenne, souligne l’étude. Une telle campagne est en outre 2 à 10 fois moins chère qu’une publicité sponsorisée sur Instagram ou un post sur YouTube. Marques et marketeurs ne semblent pas près de s’en passer : ces derniers considèrent cette stratégie efficace (93%) pour booster l’audience et l’image de marque d’une entreprise. Article complet ICI

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