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- Kbis gratis !
Rien de plus énervant en tant que gérant d'une TPE-PME de devoir payer pour obtenir le Kbis de votre propre entreprise, même en version numérique ! Voici donc un solution pour obtenir ce document gratuitement... Les dirigeants d’entreprise ont désormais un accès en ligne gratuit et illimité à leur Kbis numérique. En pratique, ils doivent simplement se rendre sur le site www.monidenum.fr , activer leur identité numérique, saisir leur identifiant et leur mot de passe et se connecter à leur espace personnel pour obtenir leur Kbis numérique. L’extrait Kbis d’une entreprise ou d’une société immatriculée au registre du commerce et des sociétés (RCS) est un document officiel qui atteste de son existence et de son identité. Ces informations étant publiques, toute personne dispose de la faculté de demander l’extrait Kbis d’une entreprise auprès du greffe du tribunal de commerce. Pour ce faire, elle doit soit s’adresser au greffe du tribunal du commerce dont dépend l’entreprise, soit faire sa demande directement en ligne sur le site www.infogreffe.fr . Pour quelques euros, l’extrait Kbis pourra être retiré au greffe ou envoyé par courrier postal ou électronique. Et l’entreprise elle-même peut avoir besoin de se faire délivrer un extrait Kbis, par exemple pour ouvrir un compte auprès d’une banque. Dans ce cas, vous êtes gérant ou diriger votre propre entreprise, vous avez accès à www.monidenum.fr pour obtenir le fameux Kbis... Gratis...
- Le nombre de faillites en forte baisse ! Mais...
Exclu Les Echos : Le nombre de défaillances d'entreprises s'est établi à 10.500 au troisième trimestre 2019, selon la société Altares, en baisse de 6,4 % sur un an, soit un niveau jamais atteint depuis douze ans. Mais les sinistres de grosses PME augmentent sensiblement. Les entreprises hexagonales sont de moins en moins nombreuses à connaître une défaillance. Leur nombre s'est établi à 10.500 au troisième trimestre 2019, selon le décompte effectué par la société Altares, en baisse de 6,4 % par rapport à la même période de l'an passé. On atteint là un niveau exceptionnellement bas, inégalé depuis 2007. L'amélioration est notable dans la construction, le commerce de détail, la restauration et les services à la personne. Même des secteurs comme les services aux entreprises et l'industrie - particulièrement l'agroalimentaire - connaissent un recul des sinistres. Mais 73 sociétés grosses PME (Orchestra, Aigle Azur ou encore XL Airways...) de plus de 50 salariés sont passées devant le tribunal au troisième trimestre, contre 56 l'an dernier à la même époque. Conséquence, le nombre d'emplois menacés par ces sinistres progresse. Près de 37.300 emplois sont en danger, c'est 2.350 de plus qu'à l'été 2018. « L'activité a été plutôt bonne depuis la fin 2015 mais certaines entreprises ont utilisé leur argent pour gérer leur besoin en fonds de roulement et non pour solidifier leur croissance. Aujourd'hui, avec le ralentissement, elles se trouvent en difficultés financières », avance Thierry Millon, directeur des études de la société Altares qui note aussi « une dégradation des comportements de paiements depuis le printemps ». Retards de paiement = tueurs d'entreprises ?
- Les meilleures entreprises du monde !
Great Place to Work a publié le palmarès mondial des entreprises où il fait bon travailler... La France avec Salesforce arrive en 3e position. Cisco et Hilton occupent les deux premières place de ce podium mondial. Salesforce dont sa filiale française arrive à la 3e place. On trouve ensuite DHL Express, Marc Incorpated, SAP, EY, Stryker Corporation et SAS avec leurs filiales en France. C'est quoi une entreprise où il fait bon travailler ? Si Great Place to Work a sa propre méthode, la base du "bien-vire" en entreprise reste la prise de parole des collaborateurs et que leurs idées et point de vue soient prises en compte. "Les entreprises accordent de plus en plus d'attention aux conditions de travail, au bien-être et à la motivation de leurs salariés. Mais ces derniers souhaitent surtout que leur opinion soit prise en compte. " précise Arnaud Gangloff, PDG de Kea & Partners, cabinet de conseil en stratégie, dans le magazine Capital en ligne. "Il faut avouer que si la demande des salariés en matière d'expression et d'implication est importante, celle des dirigeants peut s'avérer plus nuancée." Les opinions des salariés constituent donc pour les dirigeants à la fois une richesse et un danger. Reste alors à structurer la mise en œuvre de cette écoute pour faire émerger les résultats les plus pertinents et démultiplier l'action. Ouvrir un trop large dialogue dans l'entreprise peut en effet s'avérer stérile : mieux vaut discuter de sujets sur lesquels les collaborateurs se sentent légitimes et en capacité d'agir, afin de tirer profit des compétences et des expertises individuelles. Un management participatif organisé permet d'identifier l'efficacité de chacun, de libérer l'énergie entrepreneuriale et les forces d'initiative pour mettre l'entreprise en mouvement à tous les niveaux. "Tout le monde parle de transformation digitale, mais le vrai sujet, c’est la transformation culturelle. Les employés ont de nouvelles attentes envers leur entreprise – notamment au niveau de la relation entre femmes et hommes, ou de l’environnement. Et dans la mesure où ils doutent de la capacité des gouvernements et des ONG à mener ces combats, ils attendent un engagement de la part de leur boîte. Sauf que les entreprises sont complètement perdues sur ce terrain. Nous devons avoir un rôle d’antibrouillard. Par ailleurs, le fait de passer par une plateforme externe et anonymisée permet de libérer la parole" déclare Jullien Brezun, Directeur Général de Great Place to Work en France dans le magazine L'ADN.
- "Les cornichons français" dans le Business Club de France
Le Business Club de France des Entrepreneurs accueille ce samedi 5 octobre 2019, Emmanuel Bois DG de Reitzel France. L'entreprise veut relancer la filière agricole de production de cornichons en France. Il faut dire qu'à la fin des années 90, deux grands marques trustaient ce marché, deux grandes marques qui, pratiquement du jour au lendemain, décident de ne plus produire des cornichons en France pour s'approvisionner en Inde. Ainsi, 80% des cornichons consommés en France viennent d'Inde, les autres sont récoltés en Europe de l'Est. Pourquoi l'Inde ? Parce que le climat permet de réaliser 3 récoltes par an, contre une chez nous. Depuis un peu de plus de 3 ans, Reitzel, spécialisée dans les pickles et principalement dans le cornichon, a fait le choix de relancer la filière "cornichon" en France. Pour cela elle a passé des accords avec quelques exploitants agricoles avec sa marque "le Jardin d'Orante". Si l'entreprise utilise toujours des cornichons indiens pour sa production destinée à la grande distribution en MDD, les "cornichons français" bénéficient aussi de l'outil de production de Reitzel (deux usines situées à Montrichard Val de Cher dans le Loir-et-Cher et l’autre à Connerré dans la Sarthe) ce qui permet de contenir les coût de la production française, très consommatrice en main d'oeuvre. "Les cornichons français" c'est aussi des recettes élaborées par le chef Marc Veyrat, ils sont vendus sensiblement plus chers que les cornichons indiens, mais laissez-vous tenter par ces cornichons avec de l'aneth ou encore à l'estragon. Nous vous invitons dans ce podcast audio à découvrir l'histoire cette filière avec Emmanuel Bois, Directeur Général de Reitzel France. Le podcast vidéo est sensiblement différent puisque nous vous proposons, en image de découvrir une culture de cornichons directement chez l'exploitant agricole. Bons cornichons à tous ! www.cornichonsfrançais.fr Reitzel Groupe Reitzel est une entreprise familiale depuis 1909. Elle a été dirigée successivement par Hugo Reitzel, le fondateur, Franz et Charles Reitzel, ses fils, puis par Joseph Poupon jusqu’en 1986 et ensuite par Bernard Poupon, actuel dirigeant. Les deux familles Reitzel et Poupon sont majoritaires. 80 millions de bocaux / an 2 usines en France 450 collaborateurs dans le monde dont 120 en France Reitzel France 16, rue d’Athènes 75009 Paris Tel : 01 44 58 92 00 Fax : 01 44 58 92 09 E-Mail: info@reitzel.fr
- Jean Poulallion, invité cette semaine du Business Club de France des Entrepreneurs !
Jean Poulallion est l'invité de notre émission cette semaine. La première diffusion sur votre télévision locale est ce samedi 28 septembre 2019. (Chaines et Horaires sont ICI) Vià Mirabelle nous a présenté Jean Poulallion. Le DG de la société Metzger spécialiste de la véranda ! Création en 1970 Roger METZGER, originaire de la région de Sarreguemines, crée une des toutes premières sociétés de menuiserie aluminium de France. Une véritable innovation à l’époque où le bois était encore le matériau privilégié des menuisiers ! La société est alors installée à Ars-sur-Moselle, avec 3 ouvriers. Très vite, la qualité de cet artisan méticuleux et de son équipe est régionalement reconnue et les commandes affluent. Bernadette, son épouse, prend la responsabilité administrative. 1974 : Pour répondre à l’accroissement de son activité, Roger METZGER décide de recruter Bernard RITZ comme poseur ; ce dernier participera à la fabrication avant de prendre la direction commerciale de l’entreprise. Les années 80 marquent un nouvel essor dans l’histoire de la société : c’est à ce moment là que les deux précurseurs décident de développer non seulement de nouvelles gammes de produits (portes, fenêtres, double fenêtres aluminium…), mais aussi de créer les toutes premières vérandas aluminium en Lorraine. Devant l’afflux de commandes, la société a besoin de davantage d’espace et emménage alors au 13 rue des Drapiers à l’Actipôle de Metz, élargissant ainsi sa clientèle vers le Luxembourg et l’Alsace. Aujourd'hui Leur maîtrise technique fait des merveilles, tant et si bien qu’aujourd’hui encore, Metzger peut s’enorgueillir d’avoir installé plus de vérandas en Lorraine qu’aucun autre fabricant. Et si Roger METZGER nous a quitté, Bernard RITZ est, quant à lui, encore pleinement associé au développement de l’entreprise. Extrait du site Internet de l'entreprise Jean Poulallion Diplômé de Sup de Co, costaud en café, chocolat et champagne, Jean Poulallion ne connaissait rien à la menuiserie alu en reprenant Metzger. Il est allé se former. Aujourd’hui, le boss sait poser une fenêtre. Qu’est-ce que je vais faire dans les vingt ans à venir ? », s’interroge Jean Poulallion en 2009. Une question typique de quadra en route vers la cinquantaine et prêt à négocier un virage professionnel. Sorti de Sup de Co Paris en 1985 (l’actuelle ESCP Europe), il prend la direction marketing & vente des cafés et chocolats chez Jacob-Suchard, garde la même fonction durant les cinq ans de son contrat chez Mars (mais dans le pet food , l’alimentation animale). Des effluves plus subtils l’appellent pendant six ans à la tête de la division champagne chez Rémy-Cointreau avant de basculer pour sept ans chez Disney, dans le fauteuil de directeur général France, puis à la holding France et Luxembourg. Fin temporaire d’un joli parcours. (Le républicain Lorrain) Il décide, à l'âge de 47 ans, de passer son CAP Menuiserie - Aluminium. Il sait donc aujourd'hui poser une fenêtre... Mais au débat a été rock & Roll, il a su s'adapter et re-dynamiser l'entreprise ! > https://www.metzgerlorraine.fr/
- Gazelle Tech démarre !
La startup bordelaise Gazelle Tech, qui avait présenté son premier véhicule ultra-léger en matériau composite en juin dernier, vient de lever 1,1 M€ auprès d'un investisseur et d'acteurs bancaires et publics. De quoi lui permettre de financer le processus d'obtention de l'indispensable homologation européenne et de faire rouler les premières Gazelle en 2021 nous dit La Tribune. Un montant qui permettra en priorité de financer la production puis la destruction d'au moins trois véhicules, nécessaire pour les crash tests et le processus d'homologation européenne, seul sésame permettant d'accéder aux routes françaises, européennes et même nord-africaines. L'homologation est désormais espérée pour le 2e semestre 2020 ou le printemps 2021. Initialement espérée pour 2018, puis 2019, la mise en circulation pourrait alors intervenir à l'horizon 2021. "On a fait pivoter notre modèle de développement en abandonnant la vente de véhicules en direct, sauf au cas par cas, et en privilégiant la commercialisation d'usines d'assemblage sous licence auprès de nos partenaires", détaille Gaël Lavaud, le fondateur et directeur général de l'entreprise. Car l'autre produit de Gazelle Tech, c'est en effet le modèle micro-usine constituée de six conteneurs, qui permet à terme à cinq personnes d'assembler 200 véhicules par an. " [...]
- Les BigBoss lèvent 18 millions d'euros
Digilinx, maison mère des BigBoss, lève 18M€ auprès de Montefiore Investment afin d’accélérer son développement et devenir un leader européen de l’événementiel BtoB Montefiore Investment prend une part majoritaire du capital de Digilinx, la société spécialisée dans la génération de leads BtoB à travers l’évènementiel. Fondée par Hervé Bloch en 2011, Digilinx aura ainsi les moyens de ses ambitions pour assurer une forte croissance organique et externe. Objectif : devenir un leader européen de l’événementiel BtoB. Depuis sa création, Digilinx, qui a multiplié son Chiffre d’Affaires par 12 entre 2013 et 2018, a su développer un concept résolument innovant de la mise en relation business. Le format BigBoss repose sur une approche orientée business et un networking informel très propice aux échanges. Les 80 événements réalisés ont réuni 2 500 décideurs porteurs de projets et près de 300 prestataires qui ont généré plus de 90M€ de volume d’affaires par ce biais. Initialement positionné dans la sphère digitale, le format se déploie également vers les autres fonctions névralgiques de l’entreprise : Ressources Humaines, Finance & Gestion, Achats, Communication & Marketing, Système d’Information, Data, Expérience Clients, Juridique, Immobilier... Précurseur dans les rencontres d’affaires, la société Digilinx a très tôt misé sur l’Intelligence Artificielle via des algorithmes de matchmaking business afin de maximiser l’efficacité du format côté décideurs et le ROI côté prestataires. Les événements permettent de générer des leads qualifiés qui se concrétiseront par des deals significatifs. « Cette ouverture du capital est importante pour ma société qui a connu une ascension très rapide et doit désormais se confronter aux problématiques d’hyper croissance : recrutement de talents, diversification, internationalisation... autant de sujets que Montefiore Investment traite sur l’ensemble de ses participations pour leur faire franchir un cap de développement. C’est donc tout naturellement que j’ai retenu leur offre qui permet également d’associer au capital les équipes de Digilinx. » déclare Hervé Bloch, Fondateur de Digilinx «La société présente un important potentiel de croissance en France mais aussi à l’international via, notamment, le concept lesBigBoss qui a sû révolutionner le marché de l’événementiel B2B grâce à un format à la fois convivial et fortement ROIste. » explique Alexandre Bonnécuelle, Associé chez Montefiore Investment. En 2016, la société Digilinx s’est installée dans un loft atypique à Puteaux, La Galerie, où travaillent les 25 collaborateurs de l’entreprise et où de nombreux dîners VIP sont organisés tout au long de l’année. À propos de Montefiore Investment Créé en 2005, Montefiore Investment est le spécialiste de l’investissement dans l’économie présentielle en France. En 14 ans, la société a démontré sa capacité à transformer des PME françaises en véritables champions européens. Grâce à sa forte expertise sectorielle et son savoir-faire, Montefiore Investment accompagne avec succès les entreprises dans leurs projets de croissance et de développement. Ses performances lui ont permis de s’imposer comme une référence incontournable du capital investissement sur le mid-market. Basé à Paris, Montefiore Investment dispose aujourd’hui de plus d’un milliard d’euros d’actifs sous gestion, et investit des tickets de 20 à 100 millions d’euros par société. Parmi ses investissements : Interflora, European Camping Group ou Isabel Marant. Montefiore Investment développe également une activité complémentaire d’investissement immobilier spécialisé.
- TV Locales : BFM avance et le réseau vià poursuit son développement
L'ouverture ce mardi de BFM Lyon Métropole est un nouveau signal, après BFM Paris, de la volonté du groupe Altice de développer son réseau de TV locales. Lille et certainement Strasbourg pourraient devenir deux nouvelles stations locales de BFM. Le réseau Vià regroupe une vingtaine de ces chaînes, diffusées sur le canal 30 des box et souvent sur la TNT, de TéléPaese en Corse à Tébéo en Bretagne en passant par ViàMirabelle (Lorraine) et ATV Martinique. Fondée en 2018 par l’entrepreneur et homme de presse Bruno Ledoux et par Christophe Musset, le président du groupe Médias du Sud (ViàOccitanie), l'alliance compte réunir au total 30 chaînes locales d'ici 2020, sur la cinquantaine que compte le pays. Les chaînes du réseau vont lancer une matinale commune à l'automne, préparent un jeu présenté par Julien Lepers, et comptent mieux valoriser leurs écrans publicitaires. (NDLR : L'émission le Business Club de France des Entrepreneurs est également diffusé sur le réseau voà) Dans le sud, c'est la chaîne de télévision Azur TV qui a retenu l'attention du milliardaire Iskandar Safa, peu après son ouverture vers le Var et la Provence. Et de nombreux groupes de presse locale possèdent ou ont des parts dans des chaînes, à l'image du groupe Sud Ouest avec TV7 Bordeaux.
- Maison Berger reprend Devineau
Le quotidien les Echos nous apprend que la Maison Berger annonce, ce mercredi 4 septembre 2019, le rachat de Devineau, leader français de la création et la fabrication de bougies, depuis 5 générations. « Pour grandir, nous devons nous intéresser à d'autres supports et produits car la lampe à catalyse est un marché de niche et le restera » explique Olivier Sillion, PDG de Maison Berger. « Sur un marché du parfum d'intérieur de 15 milliards d'euros, la bougie pèse 7 milliards d'euros », souligne-t-il. D'où l'intérêt d'internaliser cette compétence supplémentaire pour élargir notre offre. L'entreprise installée à Bourgtheroulde dans l'Eure a réalisé 48 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2018, avec 150 salariés. Devineau affiche, lui, 43 millions d'euros de chiffre d'affaires avec 350 salariés répartis entre le siège social et l'usine de Carquefou (Loire Atlantique), le site de Cugand (Vendée) dédié aux petites séries et l'usine de Bizerte (Tunisie) spécialisée dans les produits à fort taux de main-d'oeuvre. Le rapprochement ne vient pas de nulle part. Devineau était le fournisseur de bougies parfumées de Maison Berger.
- Blue jeans "made in France"
"Les Échos" nous apprend que dix millions d'euros seront investis dans la réhabilitation de l'ancienne usine Jourdan à Romans-sur-Isère (Drôme) par le fabricant de jeans 1083. La demande de permis de construire a été déposée. Que de chemin parcouru par la société 1083 ! 1083 km séparent les 2 villes les plus éloignées de l'hexagone : Menton au sud-est et Porspoder un petit village au nord de Brest. L'entreprise a donc fait du "made in France" son cheval de bataille. Songez qu’il y a 20 ans, Romans, capitale de la chaussure, rassemblait plus de 2 000 emplois dans ce secteur… contre 300 aujourd’hui. Grâce aux ateliers encore en place, nous avons éco-conçu à Romans les chaussures 1083 : des sneakers unisexes, urbaines, confortables, et résistantes grâce à leur semelle cousue. L’histoire du jeans en France est encore plus saisissante puisque malgré l’invention du denim, à Nimes, les jeans 1083 sont les premiers à être de nouveau entièrement teints, tissés et confectionnés en France ! écrit Thomas Huriez le fondateur. Il aura fallu trois ans au cocréateur de 1083, Thomas Huriez, pour surmonter tous les obstacles administratifs qui ont jalonné le montage de ce dossier depuis le choix en octobre 2016 de la communauté d'agglomération de Valence Romans Agglo de confier à la société romanaise la reprise de ce site emblématique du savoir-faire industriel local. 1083 a déposé la demande de permis de construire, qui devrait être délivré cet automne. Une promesse de bail emphytéotique a été signée le 28 juin entre la société, l'agglomération de Valence Romans et la ville de Romans rappelle les Échos. Persévérance et pugnacité Le projet de Thomas Huriez est de réinvestir 6.000 mètres carrés de l'ancienne usine et de les transformer en atelier, bureau, commerces et restaurant. Dix millions d'euros vont être engagés dans ces travaux qui doivent contribuer à l'émergence d'un vivier d'activités et de produits made in France. Depuis sa création, 1083 a étoffé ses collections avec une ligne de jeans et de bermudas pour hommes, jeans et jupes pour femmes, mais aussi T-shirts, ceintures et chaussures produits en France. La toile est tissée et teinte dans la Loire et dans les Vosges. Les jeans sont confectionnés par des ateliers à Marseille, Bobigny et Romans. Seule entorse à cet écosystème hexagonal, le coton bio provient d'Espagne. Mais pour quelques mois encore. Car après trois ans de recherche, l'entreprise romanaise a mis au point un procédé pour extraire et recycler la fibre de coton de vieux jeans. « Le gisement est énorme. En France, 88 millions de jeans sont achetés chaque année », indique Thomas Huriez. Une Ecole du jeans a été créée en 2018 pour former des couturières. Les jeans arrivent ! Ainsi, sur un prix de vente de 89 €, près de 86 € irriguent l’économie locale. Seul le coton biologique ne pousse pas en France, et les rivets et boutons viennent de voisins italiens faute de fabricant français. Trois ans après le lancement de 1083 grâce au financement participatif, vous avez commandé plus de 30 000 jeans et chaussures, qui nous ont permis de créer 30 emplois en France. Mesurons ainsi le potentiel d’emplois des 88 millions de jeans et 360 millions de chaussures vendus chaque année en France… De Menton à Porspoder, faisons le choix de « relookaliser », ça change tout ! souligne Thomas Huriez.
- Bravo Franky. Mais pourquoi il y a toujours quelqu'un pour critiquer ?
Bravo Franky Zapata ! Ce dimanche 4 aout 2019, il est rentré dans l'histoire : il est le premier "homme volant" à avoir traversé la Manche. Après un premier échec, il a su rebondir (ou redécoller). Une grande leçon de pugnacité et de courage. Mais que viennent faire les critiques dans cet exploit ? J'ai été très surpris de lire ou d'entendre des phrases toutes faites, du style : "Il n'y arriveras pas" - "Il s'est déjà planté" - "Mais à quoi sert son engin ?"... Bref, je veux arrêter là, car le "bon sens français" a encore frappé fort cet été. Pourquoi dénigrer une innovation française ? Il faut savoir que l'inventeur "fou" nommé Zapata n'est pas un clown. Il a été contraint d'arrêter ses tests dans le Sud de la France, car les autorités ne connaissaient pas son "flyboard". Donc aucune réglementation sur cet OVNI, donc interdiction de vol, même sur un terrain militaire où aucun citoyen, ni même militaire, risquait de se retrouver écraser par l'homme volant. Franky a souhaité alors développer sa machine de l'autre coté de l'Atlantique, avant de revenir sur sa décision, trouver un financement en France et faire une démonstration magistrale le 14 juillet dernier. L'armée française s'intéresse à lui et son innovation. Tant mieux. À force de dénigrer les innovations françaises, elles partent ailleurs. D'accord, nul n'est prophète dans son pays, mais est-il plus facile de critiquer que d'innover ? En tout cas, la critique est facile. Elle ne nécessite aucune connaissance particulière. Cet état d'esprit est assez désespérant. Si vous ne réussissez pas vos projets, on vous colle un étiquette et tant pis pour vous. Merci au travail fait par 60 000 rebonds ou les rebondisseurs français pour changer cet état d'esprit. On peut se tromper MAIS on peut aussi réussir. Franky Zapata nous l'a démontré. Et si nous revenions quelques années en arrière. Le minitel : vous vous souvenez ? Nous étions le seul pays au monde à avoir cet objet connecté qui nous a beaucoup apporté. La critique, alors que des millions de Français l'ont utilisé, a été que "le minitel a freiné le développement d'Internet". Et alors ? Aujourd'hui, nous sommes un pays au monde qui offre certainement le plus de services web pour des coûts réellement abordables. Reste à lutter contre la fracture numérique dans notre pays. Mais merci le minitel ! Remontons le temps. Le standard de télévision analogique "made in france" SECAM beaucoup plus "dynamique" (meilleur image) que le PAL son concurrent. Nous l'avons longtemps exploité, avec bonheur, avant la TNT. Mais le format a été critiqué violemment. À tel point qu'il n'a jamais était exporté, que la France n'a pas pu en profiter. Le PAL est devenu la norme internationale. Et nous ne l'avons pas inventé ce PAL... Toujours dans le domaine de la télévision en France. Fin des années 80 nous savions diffuser des émissions en HD (D2MAC) avec un satellite accessible à tous, diffusant notamment les programmes de "La Sept" (l'ancêtre d'Arte) en HD ! On l'a vite enterré. Nous pourrions parler de l'Alphapage, du BeBop, du TGV et autres innovations, qui, à leur manière, ont fait progresser nos technologies "made in france"... Alors aujourd'hui, c'est le cloud souverain français qui s'arrête. De quoi donner aux "critiqueurs" professionnels du grain à moudre. C'est vrai que lorsque l'État veut lancer de grands projets technologiques, on peut être déçu, à juste titre, mais laissons nos entreprises innovantes créer, inventer, s'envoler. Soyons fiers de ce qui se fait dans ce pays. Michel Picot
- LegalPlace lève 6 millions d'euros
Un peu plus d’un an après sa levée d’amorçage, LegalPlace convainc une nouvelle fois les investisseurs – Day One Entrepreneurs & Partners et AFIR –, ainsi que la BPI, d’accompagner sa croissance pour un montant total de 6 millions d’euros en série A. Il s’agit de la plus grosse levée de fonds en France sur le secteur des services juridiques dématérialisés où cette LegalTech française innovante compte aujourd’hui parmi les leaders européens. (Source : communiqué de presse) Depuis sa création en 2016, LegalPlace a rendu service à plus de 100 000 clients, principalement des TPE, PME et particuliers cherchant à accélérer l’exécution de leurs opérations juridiques tout en améliorant la qualité de celles-ci. Avec une croissance x 7 ces 18 derniers mois, la start-up a désormais les moyens d’étoffer son offre. « Dans un monde idéal, les entreprises devraient toutes disposer d’un juriste en interne. Dans les faits, peu ont les moyens de le faire. Notre rôle n’est pas de remplacer un avocat, qui reste le seul habilité à donner des conseils juridiques et à aider l’entreprise dans ses choix stratégiques. Toutefois, si la gestion des opérations juridiques d’une PME était plus fortement et intelligemment automatisée, celle-ci pourrait accéder plus rapidement aux meilleurs savoirs-faires et bonnes pratiques du marché », souligne Racem CEO et co-fondateur de LegalPlace. Depuis sa première levée de fonds fin 2017, d’un montant de 1 million d’euros, LegalPlace a fait du chemin. Ainsi, elle a multiplié sa croissance par 7 et fait passer ses effectifs de 25 à 50 collaborateurs, principalement des ingénieurs, des spécialistes du digital et des juristes expérimentés. La mixité entre ces profils très complémentaires au regard de son activité garantit la délivrance d’un service intelligent, fiable et conforme aux droits français et européen. La somme levée va permettre à LegalPlace d’étoffer encore ses équipes de R&D, d’acquisition et de ventes. Côté offre, la LegalTech souhaite couvrir toujours plus de besoins juridiques, notamment dans le domaine des RH. « Une grande partie des problèmes juridiques que rencontre aujourd’hui l’entreprise est liée à la gestion de son personnel. Demain, sur LegalPlace, les dirigeants pourront gérer toutes ces formalités, opérations administratives et juridiques RH, dont la complexité grandit à chaque nouvelle loi », précise Mehdi Ouchallal, Directeur Général et co-fondateur de LegalPlace. LegalPlace souhaite également couvrir les aspects plus corporate telles que l’augmentation de capital et autres changements statutaires. Pour y parvenir, plusieurs briques technologiques seront développées dans les prochains mois, dont certaines basées sur l’intelligence artificielle et le machine learning.