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  • Transports du quotidien : la honte française

    Cet été, en sillonnant nos campagnes, vous êtes certainement tombés sur une gare désaffectée depuis plusieurs années. Une ancienne gare dans un village de moins de 1000 habitants ! Et oui, le train arrivé là aussi ! Preuve que la France disposait un réseau ferroviaire, certainement le plus complet du monde. Mais... La "Micheline" l'ancêtre de nos TER est bien loin. Selon une étude de l'autorité de la qualité de service dans les transports, la durée moyenne d'un trajet de moins de 50 km en zone rurale  dépasse les 3 heures, dont 80 minutes perdues en correspondance. C'est plus qu'en Allemagne et en Espagne. Dans le détail, les carences les plus flagrantes des transports collectifs pour la France se situent sur la tranche des trajets de moins de 50 km. Ils correspondent pour beaucoup au trajet du quotidien (trajet domicile-travail). La moyenne du temps de trajet atteint 3 heures et 8 minutes (dont 1 heure et dix minutes de temps passé en correspondance) contre 2 heures et 38 minutes en Espagne et 2 heures 6 minutes en Allemagne. Outre-Rhin, l'offre ferroviaire (moins de 50 km) est meilleure puisque il y a 60% des trajets étudiés qui comporte une offre en train contre 20% en France ! Parmi les pistes suggérées par l'étude de l'AQST pour améliorer la situation en France figure l'amélioration des temps de correspondance (chemin de fer-chemin de fer et chemin de fer-bus et bus-bus). Autrement, commençons par harmoniser les horaires pour éviter les longs temps d'attente de correspondance. Et dire que la France disposait d'un immense réseau ferroviaire... Et si nous ouvrions de nouvelles lignes ? Les Régions s'y mettent progressivement comme la Région Sud qui a rouvert la ligne délaissée Avignon - Carpentras. L'Occitanie a lancé un plan d'urgence pour la création ou la réouverture de 12 ligne TER ! Et ne dites pas que personnes ne prend le train, donc il est normal de les fermer. S'il n'y a pas de train, c'est sûr, il n'y aura aucun voyageur !

  • Navya est tombé dans la Manche ! France = terre d'innovations ?

    Le véhicule autonome Navya s'arrête. Ce produit "made in Lyon" a été victime notamment d'une réglementation inexistante dans ce domaine. De son coté, Franky Zapata, l'homme volant, se voit contraint de "faire" le plein de carburant au beau milieu de la Manche. Il tombe dans l'eau... L'exploit historique de la France tombe lui aussi à l'eau. Mais que se passe-t-il en France pour en arriver là ? France : terre d'innovations aujourd'hui ? Oui, nous avons inventé, innové dans beaucoup de domaines : le TGV : 1er train à grande vitesse au monde ! Mais l'on pourrait parler - même si cela vous fait sourire, c'était une grande avancée - du minitel, mais on pourrait ajouter la première TV en HD au monde accessible à tous avec le satellite D2Mac et je vous laisse compléter la liste... Mais, voilà, depuis quelques années, toute innovation disruptive devient la bête noire de notre administration sous couvert du droit à... je ne sais pas très bien à quoi... Mais les résultats sont catastrophiques, la méconnaissance (ou l'absence de curiosité) des hauts fonctionnaires chargés de faire "tourner" notre pays est pitoyable. Donc on ne fait plus rien. Et si vous décidez de vous lancer dans l'aventure. Vous risquez vite d'être freiner en plein vol ! Exemple 1 : Franky Zapata Lorsque j'ai eu la chance de l'interviewer sur BFM Business, alors qu'il développait son "engin" volant et que ses essais avaient lieu sur un terrain appartenant à un base militaire près de Marseille, il s'est vu interdire de vol : "on ne vole pas avec cet objet... non identifié". Les forces de l'ordre étaient alors incapables d'analyser cet objet pour l'autoriser (ou non) à voler. Leur "sagesse" leur a suggéré de l'interdire de vol. Franky est alors parti à Miami développer son "flyboard". Le 14 juillet sur les Champs Élysées, le monde entier a retenu son souffle face à cet homme volant, qui volait réellement. Pour aller plus loin, Franky Zapata décide, ce jeudi 25 juillet 2019, de traverser la Manche en "flyboard". Coté Anglais : aucun souci. Coté Français, la préfecture maritime s'y oppose, puis un "énarque, à la tête bien faite" exige que le flyboard soit ravitaillé en pleine mer. Un bateau avec une station d'accueil l'y attend. Franky Zapata a prévu de traverser la Manche sans ravitaillement. Mais il est obligé de le faire. Et c'est là que le bas blesse, il ne pourra pas se poser sur cette plateforme, et finira dans la Manche... Qui a décidé et au nom de quelle réglementation, que l'inventeur devait se ravitailler en pleine mer ? La personne ayant fait ce choix, savait-elle que cet engin pouvait traverser la Manche sans escale ? Avait-elle pour référence un homme qui a déjà traversé la mer en volant ? Désolé, c'était une première historique, ils auraient pu lui faire confiance. Alors d'où vient cette idée ? F. Zapata n'était-il pas capable d'assumer ses risques et de traverser la Manche ? Un hélicoptère, pour lui venir en aide, éventuellement, aurait suffit. Et bien NON. L'administration française en a décidé autrement. Qui a décidé quoi ? Silence radio. Exemple n°2 : Navya Cette même administration, qui, voyant les véhicules autonomes se développer, fait le choix d'attendre pour réglementer. French Web reprend les propos du directeur général de Navya : "La mobilité autonome demeure en phase d’expérimentation puisque l’autonomie complète n’est pas encore atteinte, [Mais] la réglementation n’est pas encore établie uniformément et les modèles économiques continuent d’évoluer. " explique Étienne Hermite, le nouveau président du directoire de Navya. En d'autres termes, Navya change son fusil d'épaule, faute de réglementation et donc dans l'impossibilité d'évoluer sur le marché des véhicules autonomes... Elle va désormais proposer d’aider des industriels à rendre des véhicules autonomes et passer au second plan son activité de construction de navettes automobiles sans conducteur. Que faut-il en penser ? Pourquoi la réglementation est toujours déconnectée de la réalité des marchés et de l'évolution technologique ? Que faire du zèle de certains fonctionnaires qui freinent l'évolution ? Pourquoi ne laisse-t-on pas faire les inventeurs ? La France : un pays d'innovations ? Je crains qu'à vouloir se mêler de tout, l'administration, sensée contribuer au développement de notre pays, fasse plutôt l'inverse... C'est triste Michel Picot

  • "Droits voisins" une bonne loi, mais encore des incertitudes...

    Après les Sénateurs, les Députés ont adopté en deuxième lecture la proposition de loi instaurant des droits voisins pour les éditeurs et agences de presse. Mais de nombreuses questions se posent... Éditeurs et agences de presse pourront prétendre, lorsque la loi entrera en vigueur, à une rémunération de leurs articles pour toute utilisation et diffusion de leurs contenus sur Internet et bien entendu sur les réseaux sociaux. Mais quelques exceptions, assez floues, demeurent comme le souligne NextInpact : Seuls les courts extraits ou les mots isolés issus de ces publications seront autorisés, et encore seulement s’ils ne dispensent pas de la lecture de l’article. C’est au juge que reviendra le délicat travail de qualification du seuil, entre monopole et exception. Question 1 : C'est quoi un "court extrait" ? Question 2 : Si un éditeur de presse publie lui même un de ses articles sur les réseaux sociaux peut-il prétendre à une rémunération ? En d'autres termes, si, par exemple, BFM publie du contenu sur facebook, la chaine peut-elle bénéficier de "droits voisins" ? Question 3 : Mme Michu poste son article préféré qu'elle entend partagé, qui rémunèrera l'auteur ? Le réseau social où aura été publié l'article ? Question 4 : Dans certains cas les éditeurs ont besoin de ces supports pour développer leur offre et leur visibilité (comme le sera cet article). Peuvent-ils à la fois bénéficier de ces surfaces d'exposition et être rémunéré ? Pour le législateur, l'objectif est surtout de favoriser le développement d'accords globaux, entre producteurs de contenus et diffuseurs Internet. Ces accords définiront le montant des rémunérations des auteurs de contenus en fonction des différentes situations rencontrées (et évoquées ci-dessus). Mais ne nous emballons pas. Le chemin s'annonce encore long. Aujourd'hui 64% des contenus publiés sur Internet sont de simples "copié-collé", 21% sont des contenus originaux.

  • Léger regain de croissance des TPE-PME au 1er trimestre 2019 selon les experts-comptables

    L'Ordre des experts-comptables a publié les chiffres de son outil d'analyse de l'activité économique des TPE-PME « Image-PME » pour le 1er trimestre 2019. Croissance du chiffre d'affaires En 2018, la croissance s'est poursuivie, mais à un taux plus faible qu'en 2017. En 2019, la hausse d'activité des TPE-PME s'accélère. L’activité a progressé de 2,6 % au 1er trimestre 2019 par rapport au 1er trimestre 2018, au sein des neuf secteurs d'activité spécifiquement suivis par l'Ordre des experts-comptables. Les cinq secteurs qui soutiennent le plus la croissance sont les suivants : -les transports et l'entreposage, et l'hébergement restauration, avec des hausses de chiffre d'affaires respectives de 3,9 % et 3,5 % par rapport au trimestre précédent ; -la construction et le commerce, qui améliorent leur chiffre d'affaires de 2,7 %, et l'industrie manufacturière, dont l'activité est en hausse de 2,6 %. S'agissant de l'analyse territoriale de l'évolution d'activité, toutes les régions profitent de la croissance et les écarts se sont resserrés comparativement au dernier trimestre 2018. Les régions qui enregistrent les plus fortes hausses de chiffre d'affaires sont : -les Pays de la Loire, + 4 % ; -la Bretagne, le Centre-Val de Loire, la Normandie et l'Occitanie, + 3,5 % chacune -la Provence-Alpes-Côte d'Azur, + 3,2 % et la Nouvelle-Aquitaine, + 2,9 %. L'Île-de-France, les Hauts-de-France et la Corse sont en bas de classement, affichant des taux de croissance du chiffre d'affaires inférieurs à 2 %. Les données sont basées sur un échantillon moyen de 340 000 TPE-PME au niveau national, réalisant entre 20 K€ et 49 999 K€ de chiffre d'affaires annuel. Plus d'info ICI CSOEC, Image PME, Le baromètre de l’activité économique, Étude nationale, 1er trimestre 2019, juin 2019, www.imagepme.fr

  • Quand la bêtise dépasse l'entendement. Un train en moins et 20 000 camions en plus ?

    "Le train de fret transportant des primeurs directement de Perpignan au marché de Rungis, près de Paris, s'arrête après un dernier convoi ce vendredi 12 juillet 2019. Faute de clients, la ligne restera ouverte mais "à la commande" en fonction des besoins indique la SNCF." voilà ce que nous rappelle France 3 REACTUALISATION : 17/7/2019 Le train ne circule plus. Il a été suspendu jusqu'au 1er novembre 2019. Autant dire : enterré. Bienvenue aux camions. Mais attention, si vous prenez l'avion, la taxe carbone va s'appliquer... elle... On est en plein délire dans cette affaire ! Le train n'a plus de client, donc la SNCF "suspend" la ligne. Mais il faut peut-être rappeler que les wagons de ce train sont dans un état déplorables... et qu'en plus, le train n'était pas très ponctuel. Résultat : les clients sont partis ! Comme le titre l'Usine Nouvelle : La SNCF tente-elle de faire dérailler ce train ? "Le groupe ferroviaire avait proposé de prolonger cette ligne de wagons frigorifiques jusqu'à la fin de l'année, "échéance au-delà de laquelle les wagons seraient hors d'usage", leur vétusté et le coût de leur remplacement étant à l'origine du problème." La SNCF est "en contact régulièrement avec les clients", mais "ils ont fait d'autres choix", séduits "sans doute par la plus grande souplesse du transport routier", a déclaré le porte-parole. Ce serait donc la faute des clients, qui ne souhaitent pas faire d’effort pour trouver une solution. En disant cela, la SNCF "n’assume pas ses responsabilités" et "se cache derrière son petit doigt", rétorque Gérard Malaure, directeur général du groupe Primever, qui a racheté Roca en mars 2018. Il dénonce "l’extrême vétusté" des wagons et leur trop faible quantité, qui ne permet pas de transporter toute la marchandise. En conséquence, les retards seraient récurrents. "Ce matin encore, le train est arrivé à 8 heures 30 au lieu de 3 heures. Ce n’est pas acceptable." (L'Usine Nouvelle) La SNCF, qui exploite la ligne de fret, et les transporteurs, les sociétés Rey et Roca, n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur la prolongation du contrat actuel après la mi-juillet. Séduit par le camion ? Mettez-vous à la place du client ? Des wagons pourris et en fin de vie cette année, comment faire confiance au groupe ferroviaire ? Ce même groupe n'est pas capable de renouveler ses trains et ses services ? Imaginez que vous alliez chez votre boulanger et qu'il vous vende le pain de la veille, parce que vous n'avez pas participé à l'achat d'un four permettant de faire du pain quotidien ? On peut comprendre l'attitude des clients qui préfèrent le camion. Mais l'arrêt de ce train va entrainer la circulation, chaque année de 20 000 camions ! À l'heure où l'on taxe les billets d'avion au nom de la protection de notre environnement. On marche sur la tête ! "Très clairement, ce train roulera la semaine prochaine et il roulera aussi longtemps qu'il y aura des marchandises à transporter", a déclaré Mme Borne - Ministre des Transport - dans une interview au quotidien Midi Libre... On attend de voir ! Mise à jour Oui, le train a bien roulé ce lundi 15 juillet 2019. Mis était-il vide ? La SNCF n'a-t-elle pas voulu jouer l'apaisement ? Une nouvelle réunion est prévue le 18 juillet prochain à Perpignan.

  • Pourquoi les Français sont-il si pessimistes ?

    Dans le cercle des Echos : pourquoi les Français se montrent alarmistes et défaitistes lorsqu'ils sont interrogés sur l'état et l'avenir du pays. Chloé Morin, directrice de projets internationaux chez Ipsos, y décèle une crise du « nous ». Et celle-ci masque des fractures nouvelles entre les Français. Extraits Le constat - 20 % des Français jugent que notre pays va dans la bonne direction, contre 42 % de moyenne mondiale. Ce qui fait de nous le pays le plus négatif sur cet indicateur parmi une trentaine, juste devant l'Afrique du Sud… - 70 % des Français s'attendent à ce que la situation de leur pays se dégrade dans les années à venir, ce qui fait de nous le pays le plus pessimiste parmi une quarantaine de pays où Ipsos a enquêté pour la Fondapol. - 45 % des Français ont le sentiment que leur niveau de vie s'est dégradé ces dernières années, contre 29 % en moyenne chez nos voisins européens. - Seulement 12 % des Français sont optimistes pour l'avenir des générations futures et 48 % pensent qu'il est aujourd'hui très difficile pour un jeune de gravir les échelons sociaux. Et pourtant - 70 % des Français de moins de 35 ans sont optimistes pour leur avenir. - 60 % des Français conviennent que la qualité de vie est meilleure en France que dans les pays voisins. - 72 % des Français se disent, à titre personnel, satisfaits de leur vie - un bonheur qui repose avant tout sur la qualité de leurs relations sociales, de leur vie de famille, du fait d'être en bonne santé et d'avoir du temps pour soi. La crise du "nous" Nous sommes donc individuellement plutôt heureux, mais bien incapables de nous projeter ensemble dans un avenir désirable, nous doutons d'être capables de relever collectivement les défis immenses qui sont devant nous - de la mondialisation au réchauffement climatique, en passant par la résorption des inégalités ou la lutte contre le terrorisme et les formes multiples de radicalisation... Une crise du « nous », tout simplement. Que nul responsable politique, nulle institution, n'a à ce jour réussi à surmonter. Cette crise collective est loin d'être uniforme sur tout le territoire, et ressentie de la même manière par tous les segments de la population. Les niveaux de confiance en l'autre et en l'avenir varient en effet énormément selon que l'on est jeune ou vieux, selon le statut économique, le revenu, le statut marital… Ils varient selon que l'on habite dans une grande métropole, une ville moyenne ou un village rural. Ils sont même différents selon que l'on est croyant ou non ! Ces nouvelles fractures, qui traversent les nations en leur coeur, sont d'ailleurs peut-être en train de prendre le pas sur les clivages entre pays : la fracture rurale/urbaine, éduqué/sans diplôme, statut d'emploi protégé/outsider… toutes ces fractures se retrouvent en effet dans nos enquêtes internationales, que l'on soit Chinois, Américain, Français ou Canadien. Les résorber devient alors un sujet d'intérêt global, et non plus un simple problème de grandeur nationale perdue ou d'identité collective à reconstruire...

  • Bordeaux : U'rself crée le premier coworking industriel de Nouvelle-Aquitaine

    Alexandre de Roumfort, créateur et CEO de U'rself nous en avait déjà parlé dans un podcast que vous pouvez réécouter ci-dessous. Sud Ouest revient le projet "atypique" et "original" du dirigeant de cette imprimerie 2.0. U'rself est une imprimerie 2.0 spécialisée dans le marketing et les supports de communication pour les réseaux de magasins et de franchises. Elle emploi 30 personnes pour un CA de 2,5 millions d'euros. L'entreprise grandit très vite et depuis "10 ans, la société a déménagé 6 fois" souligne le fondateur. D'où ce projet de voir grand : 6000 mètres carrés à Bordeaux Lac. « Nous disposerons de services adaptés pour la logistique : quai de chargement avec accès pour les poids lourds et les petits porteurs, chariots élévateurs, transpalettes… Mais, nous aurons aussi une salle de sport, de restauration, un jardin avec barbecue et du Wifi », détaille Alexandre de Roumefort. Au total, la superficie du bâtiment devrait atteindre 6 000 m² sur deux niveaux à Bordeaux-Lac. Pour U'rself : 3000 mètres carrés et les 3000 autres mètres permettront de créer le premier coworking industriel de Nouvelle Aquitaine qui verra le jour fin 2020. Sud Ouest ajoute : Baptisé Factory Lake, le projet a l’ambition de créer un écosystème entre jeunes pousses de l’industrie et de leur permettre d’atteindre la taille critique pour pérenniser leur activité. « Cela permettra aussi aux grands groupes de travailler avec des start-up sur des expérimentations grandeur nature », renchérit Alexandre de Roumefort, qui est aussi président de Bordeaux entrepreneurs, association qui vise à aider les start-up de l’écosystème local à monter en puissance. D’ailleurs, son initiative est soutenue par la mairie de Bordeaux, French Tech et Bpifrance. Pour voir le jour, cet ambitieux projet nécessite un investissement de 4,5 millions d’euros.« Le financement est bouclé à 70 %, mais nous recherchons encore quelques investisseurs privés », indique le patron de U’rself, qui travaille sur ce projet avec la technopole Unitec, financée en majeure partie par le Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine. Confiant, au regard du succès du coworking dans le secteur tertiaire, Alexandre de Roumefort songe déjà à lancer d’autres coworkings industriels dans la région. Alexandre de Roumefort au micro du Business Club de France

  • Les entreprises ont-elles réellement résisté aux Gilets Jaunes ?

    BFM Business préfère nous dire que les entreprises ont encaissé le choc des gilets jaunes : "En dépit de la crise sociale qui aura marqué l’hiver, le nombre de défaillances d’entreprises recule au deuxième trimestre. Les aides publiques et l’autofinancement ont permis aux TPE et aux PME de tenir le coup." « Les entrepreneurs ont tenu ! », clame l’institut Altares. Les défaillances d’entreprises, qui reculent de plus de 3% au deuxième trimestre, atteignent leur plus bas niveau depuis 2008, estime l'étude publiée mercredi par le cabinet. On compte un peu plus de 12.300 sociétés sur le carreau entre avril et juin, contre 12.700 un an plus tôt. Pas d'hécatombe pour les entreprises tricolores, alors même que beaucoup s’attendaient à un effet à retardement du mouvement social entamé en novembre dernier. [...] L’Etat a aussi mis la main à la pâte pour aider les entreprises à traverser ces mois tumultueux. Bercy, dès les premières semaines du mouvement, avait mis en œuvre un dispositif de soutien reposant sur un report des échéances sociales et fiscales, voire des exonérations fiscales pour les sociétés les plus touchées. Selon les chiffres de la Direction générale des entreprises (DGE), ce dispositif aurait permis un étalement de plus de 112 millions d'euros d'échéances sociales et de 104 millions de créances fiscales. Ces mesures d’accompagnement, prévues jusqu’en avril, avait été prolongées jusqu’en juin. Le nombre de redressements judiciaires grimpe de 5% pour les entreprises de moins de 3 salariés. Pour beaucoup d’entre elles, la crise des gilets jaunes n’a pas été seulement un problème de financement, mais a été aussi ressenti dans les commandes. Certains jours de manifestations ont vu un blocage presque total de la zone de chalandise – et donc aucune entrée d’argent – dans une période de fêtes souvent cruciale pour certains secteurs. Et maintenant ? « La fin des mesures d’accompagnement va naturellement sonner le rappel des paiements et cotisations en retard et tous n’auront pas récupéré la trésorerie pour effectuer ces règlements », prévient Thierry Millon, directeur des études Altares, cité dans l’étude. Un récent rapport sénatorial estime en effet qu’une forte hausse du nombre de défaillances n’est pas à exclure pour les six prochains mois.

  • Lutter contre l'homophobie au travail : il y a encore du boulot !

    L'information nous avait échappé, Si les initiatives pour lutter contre l’homophobie et la transphobie se multiplient, la dernière enquête Yougov pour l’Obs montre que les mentalités évoluent lentement sur la question. Ainsi, à peine 28% des salariés pensent que leur employeur prend de mesures de prévention suffisantes en faveur des communautés LGBT. De même, seulement un tiers des Français saisirait la justice ou leur direction s’ils étaient témoins d’une scène homophobe au travail. En 2018, 11% des actes homophobes ont eu lieu dans un cadre professionnel et, à compétences égales, un salarié hétérosexuel gagnerait 6% de plus que son collègue homosexuel. Ce que dit la loi : Le droit du travail vous protège des homophobes, pourtant rares sont les personnes qui osent se défendre par peur de perdre son emploi ou voir sa carrière s'arrêter net... Voici ce qu'explique et rappelle Éric ROCHEBLAVE Avocat au Barreau de Montpellier. Spécialiste en Droit du Travail et Droit de la Sécurité Sociale L’HOMOPHOBIE EST UN HARCÈLEMENT MORAL Il résulte de l’article L. 1152-1 du code du travail, que le harcèlement moral est constitué, indépendamment de l’intention de son auteur, dès lors que sont caractérisés des agissements répétés ayant pour effet une dégradation des conditions de travail susceptibles de porter atteinte aux droits et à la dignité du salarié, d’altérer sa santé ou de compromettre son avenir professionnel. Le salarié « nargué » sur son homosexualité, questionné sur sa petite amie, qui reçoit des réflexions sur son « sac à main », des remarques sur son apparence physique, pris à partie sur sa maigreur ou sa fragilité, agressé verbalement par des phrases pleine de sous-entendus sur son homosexualité… ayant pour conséquence une dégradation de son état de santé mentale laisse présumer l’existence d’un harcèlement moral. Cour d’Appel de Douai, 31 mars 2009 n° 08/01639 Les propos homophobes et les insultes répétées proférées par un employeur à l’encontre d’une salariée caractérisent un harcèlement moral. Cour d’Appel de Grenoble, 20 Septembre 2006 Numéro JurisData : 2006-313521 Manque de respect envers un salarié en raison de son orientation sexuelle et constitue un harcèlement moral le fait pour un employeur de proférer à son encontre : –      des injures discriminatoires « pédé de base » –      qu’ « il ne pouvait pas travailler correctement, étant donné qu’il était homosexuel » –      sur un document dans la colonne « enfants » mention « évidemment non » allusion transparente à son orientation sexuelle Cour d’Appel de Bordeaux, 11 juin 2009 n° 08/6832 (10.000 Euros) – L’HOMOPHOBIE EST UNE DISCRIMINATION L’article L. 1132-1 du Code du travail pose le principe  que l’orientation sexuelle des salariés ne peut donner lieu à des prises de positions discriminatoires à leur égard. « Aucune personne ne peut être écartée d’une procédure de recrutement ou de l’accès à un stage ou à une période de formation en entreprise, aucun salarié ne peut être sanctionné, licencié ou faire l’objet d’une mesure discriminatoire, directe ou indirecte, telle que définie à l’article 1er de la loi n° 2008-496 du 27 mai 2008 portant diverses dispositions d’adaptation au droit communautaire dans le domaine de la lutte contre les discriminations, notamment en matière de rémunération, au sens de l’article L. 3221-3, de mesures d’intéressement ou de distribution d’actions, de formation, de reclassement, d’affectation, de qualification, de classification, de promotion professionnelle, de mutation ou de renouvellement de contrat en raison de son origine, de son sexe, de ses mœurs, de son orientation sexuelle, de son âge, de sa situation de famille ou de sa grossesse, de ses caractéristiques génétiques, de son appartenance ou de sa non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation ou une race, de ses opinions politiques, de ses activités syndicales ou mutualistes, de ses convictions religieuses, de son apparence physique, de son nom de famille ou en raison de son état de santé ou de son handicap. » Le salarié ayant subi une discrimination prohibée par l’article L. 1132-1 du Code du travail au regard de son orientation sexuelle est fondé à demander la condamnation de son employeur à lui payer des dommages et intérêts. Conseil de Prud’hommes de Lille, 21 janvier 2010 n° F 09/00756 (10.000 Euros) – L’HOMOPHOBIE EST UNE CAUSE REELLE ET SERIEUSE DE LICENCIEMENT Doit être considéré comme légitime le licenciement d’un salarié qui avait tenu des propos injurieux à l’encontre d’un salarié d’un client de l’employeur en le traitant d’homosexuel et de pédé. Cour d’Appel de Bordeaux 18 Juin 1996 Numéro JurisData : 1996-043460 Les propos homophobes tenus par le salarié à l’égard d’un collègue de travail constituent une cause réelle et sérieuse de licenciement mais n’apparaissent pas, d’une d’importance telle qu’ils rendent impossible son maintien dans l’entreprise pendant la durée du préavis. Cour d’Appel de Montpellier 17 Septembre 2008 Numéro JurisData : 2008-376289 – LES PROPOS HOMOPHOBES Une cause réelle et sérieuse de licenciement Pour la Cour d’Appel de Bordeaux, doit être considéré comme légitime le licenciement d’un salarié qui avait tenu des propos injurieux à l’encontre d’un salarié d’un client de l’employeur en le traitant d’homosexuel et de pédé. CA Bordeaux 18 Juin 1996 Numéro JurisData : 1996-043460 Pour la Cour d’Appel de Montpellier, les propos homophobes tenus par le salarié à l’égard d’un collègue de travail constituent une cause réelle et sérieuse de licenciement mais n’apparaissent pas, d’une d’importance telle qu’ils rendent impossible son maintien dans l’entreprise pendant la durée du préavis. CA Montpellier 17 Septembre 2008 Numéro JurisData : 2008-376289 Un harcèlement moral Pour la Cour d’Appel de Grenoble, les propos homophobes et les insultes répétées proférées par un employeur à l’encontre d’une salariée caractérisent un harcèlement moral. CA Grenoble, 20 Septembre 2006 Numéro JurisData : 2006-313521

  • Nicolas Bouzou : "Le suicide des loueurs de voitures"

    Nicolas Bouzou est économiste et fondateur d'Asterès. Dans les Echos il raconte son week-end et sa location de voiture... une expérience catastrophique ! "Les entreprises ne parlent plus que des technologies de la troisième révolution industrielle : numérique, robotique et intelligence artificielle. Mais peu d'entre elles ont traduit en actes ce que l'avènement de ces technologies devrait impliquer pour elles : rendre l'expérience client exceptionnelle. A l'inverse, dans de nombreux secteurs, celle-ci demeure catastrophique." Ce premier constat démontre bien qu'à vouloir être une entreprise connectée, trop peut-être ou plus simplement mal connectée avec des process lourds et inadapté, l'humain a été oublié... Je me suis présenté récemment au comptoir de l'une de ces marques de loueur à l'aéroport de Toulon afin de rejoindre Saint-Raphaël. Après une attente de vingt minutes, on me redemanda pour la dixième fois en un an mon permis de conduire, mon e-mail et mon numéro de portable. Pour la dixième fois, mon interlocuteur me demanda si mon adresse était bien toujours celle indiquée. Après avoir, pour la dixième fois également, signalé de quelle police d'assurance j'avais besoin, je pus enfin gagner le parking, sans avoir le courage de « faire le tour du véhicule », comme il est usuellement demandé. Arrivé une heure plus tard à Saint-Raphaël, je réalise que la porte conducteur ferme mal. Je me rends donc à l'agence du loueur à Saint-Raphaël, qui, m'y explique-t-on, est indépendante. Je dois donc, soit aller voir un garagiste, soit retourner à Toulon pour changer de véhicule. Je m'exécute de bonne grâce, profitant pour la deuxième fois de la journée des paysages orange de l'Esterel. A Toulon, l'employé derrière le comptoir, avant de me donner les clefs du nouveau véhicule, me demande à ma grande surprise si j'ai « bien fait le plein de carburant » ? ... non, je n'ai pas fait le plein. Elle comprend, me dit-elle, mais je ne puis déroger au paiement du 95 sans plomb (quitte à me faire rembourser plus tard), car « c'est le process ». Là, on atteint le fond "c'est le process de quoi ?" Qui a fixé ces règles ? Me voici de retour à Saint-Raphaël. Devant passer le week-end suivant en Ardèche, je me présente le dimanche après-midi en gare de Montélimar pour rendre la voiture. Malheureusement, l'agence est fermée. Je dois, est-il écrit sur la vitrine, aller rendre le véhicule à L'Hôtel du Parc. M'y voilà. La réception est malheureusement elle aussi fermée. Il reste néanmoins une solution : laisser les clefs au buffet de la gare, d'où je dois courir pour ne pas rater mon TGV. = > Qu'une agence ne puisse changer un véhicule sous prétexte qu'elle est indépendante relève carrément du crime contre l'esprit de l'époque. => L'avantage comparatif des humains, c'est justement d'être capable de ne pas respecter un process quand c'est nécessaire. => Ne vous étonnez pas que vos meilleurs salariés comme vos meilleurs clients vous quittent. => Et ne vous étonnez pas non plus si de jeunes entrepreneurs talentueux disruptent votre secteur ... Nicolas Bouzou

  • Trophées PME RMC "bougeons Nous" 2019 : inscrivez-vous !

    Il reste juste un mois pour vous inscrire aux Trophées PME RMC, l'année dernière vous étiez plus de 1200 ! Pour cette 10è édition, nous vous attendons sur : https://www.bougeonsnoustropheespmermc.com/inscription Pour s'inscrire ? C'est toujours gratuit ! La date limite pour vous inscrire approche à grands pas ! Le 31 juillet, il sera trop tard. N’hésitez pas à participer au premier concours des TPE-PME de France ! À la clé, 100 000 euros d’espace publicitaire à gagner, diffusé à l’antenne de RMC. Mais au-delà du prix, ces trophées sont souvent l’occasion pour les entreprises lauréates de récompenser le travail de leurs équipes. Beaucoup d’entre elles organisent des événements pour célébrer leur réussite commune autour du trophée PME. Certains heureux gagnants mettent à l’honneur leur prix pour renforcer et/ou développer localement leurs relations presse. Depuis 10 ans, nos jurys trouvent, parmi tous les dossiers reçus, les entreprises qui se sont réellement bougées ces 12 derniers mois et méritent d’être encouragées et mises en lumière dans la matinale de Jean-Jacques Bourdin sur RMC et RMC Découverte. Des reportages sur certaines entreprises candidates sont aussi diffusés à l’antenne de RMC. Dernier point : si l’année dernière, vous n’êtes pas parvenus à vous hisser dans les premières places, inscrivez-vous à nouveau, insistez bien sur ce qui vous a fait bouger ces derniers mois et tentez votre chance, ça peut marcher ! Les exemples de gagnants qui ont posé leur candidature plusieurs fois sont nombreux. Enfin, détaillez bien votre activité. Certains dossiers de candidature ne proposent pas assez de précisions sur ce point. Cela peut être un frein pour les jurys. On compte sur vous ! "Voici un résumé de l'édition 2018. C'est un très beau concours. Franchement, j'ai le plaisir de l'animer depuis 9 ans, c'était vraiment l'occasion de mettre à l'honneur sur un média national des TPE-PME de nos territoires et qui méritent, réellement, sincèrement, un coup de projecteur. Et si nous pouvons aider, nous le faisons. Inscrivez-vous" déclare Michel picot Les prochaines étapes S’inscrire : c’est maintenant. Le 31 juillet 2019 à 23h59’59’’, il sera trop tard. Tous les dossiers seront lus, et complétés si nécessaire (ne soyez pas surpris si vous recevez un mail ou un appel téléphonique de notre part pour avoir des informations supplémentaires). Les dossiers sont ensuite présentés aux jurys régionaux qui sélectionnent « leurs » lauréats. Tous les lauréats régionaux sont en compétition pour la grande finale nationale ! À partir du mercredi 21 août 2019, les jurys régionaux se réunissent pour examiner les candidatures de leur région. Pour le Grand Est, le jury se réunit à Nancy le 21/08. Pour le Bassin Parisien, le rendez-vous est fixé le 22 août à Paris. Dans le Nord, la Picardie et la Haute Normandie, le jury se réunit à Lille le 23 août. Le tour de France continue ensuite à Montpellier pour les candidatures enregistrées en Occitanie le 26 août. Le 27 août à Lyon pour la région Sud Est, puis le 28 août à Bordeaux pour les candidatures du Sud-Ouest. Et enfin à Nantes le 29 août pour les dossiers de l’Ouest et de Basse Normandie. Et après ? Dans certaines régions, toute l’équipe vient vous rendre visite à l’occasion des cérémonies régionales organisées dans les Chambres de Commerce et d’Industrie. Nous remettons les trophées aux lauréats régionaux dans 5 villes : Les PME sélectionnées sont nommées dans les catégories régionales, dont certaine · Nantes, le lundi 9 septembre 2019 · Lille, le mercredi 11 septembre 2019 · Montpellier, le jeudi 19 septembre 2019 · Lyon, le lundi 23 septembre 2019 · Paris, le mercredi 25 septembre 2019 La cérémonie nationale animée par Jean-Jacques Bourdin aura lieu le 16 octobre 2019. https://www.bougeonsnoustropheespmermc.com/inscription

  • La "vraie-fausse" pub d'Orange

    L'opérateur téléphonique Orange affiche depuis aujourd'hui (mardi 2 juillet) une campagne promotionnelle permettant d'obtenir un abonnement 6 Giga durant 100 ans pour zéro euro ! Mais l'offre est limitée, il faut donc pour cela s'inscrire sur son site pour y laisser, par définition, des informations personnelles... Voici l'affiche, et vous verrez bien qu'elle est pleine de faute d'orthographe et même le logo a souffert... Seulement voilà, si Orange joue le jeu jusqu'à une certaine limite, c'est pour démonter aux internautes peu avertis, naïfs ou crédules, qu'ils peuvent tomber facilement sur ce type de faux site et laisser ainsi leur coordonnées personnelles... Le hameçonnage "est en constante progression", a indiqué à l'AFP Hugues Foulon, le directeur de la stratégie et des activités de cybersécurité d'Orange. "Notre objectif n'est pas de terroriser" sur le risque que représente le hameçonnage, "mais d'être pédagogique", a-t-il ajouté. L'opérateur demande chaque mois la fermeture de 1.500 sites usurpant son identité. Orange n'est pas la marque la plus usurpée. Selon un classement européen et nord-américain publié par la société de cybersécurité Vade Secure, c'est Microsoft qui était la marque la plus détournée par les hameçonneurs au premier trimestre 2019. Viennent ensuite Paypal, Netflix, Facebook, Bank of America et Crédit Agricole. Orange arrive à la 16ème position.

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